Chapitre 44

3.8K 245 39
                                    

A peine la porte de l'entrée fut close, Giovanni encercla de ses larges mains rugueuses, les joues bronzées de la grecque. Puis sans délicatesse vint les embrasser pour y incruster à nouveau sa marque. Cette conversation avec son frère l'avait quelques peu troublé, premièrement après sa brusque nouvelle
et deuxièmement jamais ils ne s'étaient présentés de femmes. Mais après tout Perla n'était par une femme comme les autres, elle était la sienne, ou le serait bientôt...

Perla se perdit dans la tornade de ses émotions et n'émit aucune opposition. Ses yeux se fermèrent pour imprimer chaque sensation dans son esprit. La nervosité du ténébreux sicilien l'avait gagné, si bien qu'elle avait ressenti un soulagement lorsque Gabriel les avait quittés. C'était évidemment le sicilien bis possédait tout comme son frère, un charme céleste... mais son cœur était déjà incrusté par Giovanni. Alors sa beauté n'avait eu aucun effet sur elle contrairement à quelques mois en arrière.

Les lèvres du mâle lâchèrent enfin sa bouche, tous deux étaient à bout de souffle et reprenaient petit à petit de l'oxygène.
Les yeux plantés dans les yeux, chacun percevait, tout l'amour que l'autre gardé en lui-même.

Prit d'un soudain élan, Giovanni dénoua sa langue le premier.

- Mon dieu... souffla-t'il à quelques centimètres des lèvres de sa compagne. J'ai cru m'asphyxier de jalousie lorsque vous vous êtes observer !

Sans attendre la réponse négative de Perla, de ses mains, il la souleva pour la plaquer le plus possible contre son buste. La sentir contre lui était devenue vital depuis les dernières heures, si bien qu'il n'arrivait à la laisser seule trop longtemps sans obtenir de nouvelles. Il pouvait sentir son coeur battre si fort, qu'il crût être proche d'un arrêt cardiaque. Pourtant ce n'était pas le cas, loin de là, c'était tout simplement Perla qui lui procurait cette émotion.

- Giovanni, je n... commença-t'elle tout en entourant sa nuque de ses bras.

Mais elle fut coupée par les lèvres de son amant qui marquait son territoire sur la peau de son cou. Un soupire d'aise s'extirpa de sa bouche pour fondre dans l'air. Ses mains vinrent agripper son teeshirt pour se maintenir contre lui et ne pas chanceler. Tous les pores de sa peau émanaient de bonheur, tant qu'elle se crut en pleine illusion.

- Je suis en plein rêve, s'entendit-elle la gorge sèche.

- Es-tu sûre ? Je vais te prouver le contraire ! Susurra le sicilien.

Aussitôt une douleur transperça sa lobe d'oreille pour venir lui tirait un cri de surprise. Ses paupières s'élargirent sous l'effet de l'étonnement.

- Crois-tu toujours dormir ?

Pour seule réponse, la jeune femme cala sa tête contre le creux du cou de Giovanni et laissa le bien-être la submergé. Tout Athènes était là,
à ses pieds sous la chaleur terrible de l'été. Les monuments brillaient grâce à la pierre utilisée pour la construction. Si elle pouvait rester dans cette position le reste de sa vie, aucune hésitation, se serait oui. Que dire à cette instant, si ce n'était que la magie du moment les enfermer dans un cocon d'amour.

- Je t'aime, finit par murmurer la voix chaude de Giovanni contre son omoplate puis appuya son dire par une nuée de baisers.

Dès cette instant la séduisante femme, se redressa toute tremblante d'émotions intenses. Ses mains agrippèrent ses larges épaules pour s'agripper de peur de faire un malaise inopportun.

Elle leva son attention pour percevoir toute la sincérité des propos dans ses yeux illuminés d'étoiles. Il disait donc vrai !

Plus rien ne comptait, ni le temp, ni la chaleur, seuls eux comptaient. Sa main prise de vibrations provoqué par son cerveau caressa la rudesse de sa barbe. Avant que ses lèvres viennent lier les siennes d'un commun accord.

Fratelli siciliani_Tome IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant