« Perdue » était exactement le mot qui définissait l'état d'esprit de Perla. D'un sens elle voulait de tout son âme se jetait dans les bras de cet homme ténébreux et à la fois si tendre. Toutefois elle avait peur, peur d'être trop rapide dans la tournure que prenait les choses, qu'ils ratent une étape décisive, ou d'être bien trop jeune pour ce mâle. Il possédait toute la beauté que pouvait souhaiter un homme, la discrétion, la force mentale et de caractère sans compter l'argents ainsi que son pouvoir dans le monde des fortunés.
- A quoi penses-tu ? Murmura une voix dans son oreille pendant que deux bras venaient l'enfermer contre la balustrade de la terrasse.
- A toi, avoua-t'elle sans réfléchir à sa réponse.
Elle pouvait sentir sur la peau de son cou nu, le souffle chaud de Giovanni puis des lèvres prendre plaisir à embrasser son épiderme. Sa respiration s'arrêta un instant avant de devenir tout à coup plus rapide qu'à l'ordinaire. Elle laissa basculer son crâne contre son torse pour lui laisser le champ libre. Toutefois il retint son élan grâce à une force qu'il n'aurait jamais soupçonné posséder. Aussitôt, Perla r'ouvrit ses yeux étonnée par l'arrêt brutal, elle leva son menton vers lui pour découvrir les muscles de son visage tous tendus.
- Que ce passe-t'il ? Prit-elle peur en tentant de se retourner pour lui faire face. Ses fines mains vinrent attraper les avant-bras de Giovanni pour s'accrocher à lui.
Il avait braqué son regard droit devant lui, dans la ville en surplomb, il avait tout l'air d'être paralysé. Prise de panique par ce soudain arrêt sur image, Perla le fixa sans comprendre.
Elle glissa sa main contre son cœur comme s'il pouvait être mort puis s'insulta intérieurement après : il se serait écroulé au sol bien avant ! Que lui prenait-il, s'inquiéta-t'elle de plus en plus troublée par son comportement jusque là normal.
- Giovanni que fais-tu, fais au moins un geste, je sais pas moi !
La jeune grecque posa sa main contre la barbe ébène puis y fit une légère pression pour tenter de le r'animer. Toujours rien. Finalement elle tenta le tout pour le tout et se suréleva à l'aide de ses pieds pour grandir sa taille. Elle fit une mini copie de la « belle au bois dormant » en saisissant les joues de Giovanni et en plaquant sa bouche contre la sienne si dure et tendu par ses muscles de mâchoire.
A l'instant comme par magie, il répliqua pour la soulever dans ses bras puissant sans ressentir le moindre efforts. Puis après ses échanges, il posa son front contre sa chevelure noir avant de murmurer avec malice : - Je savais bien que tu allais trouver la bouton magique !
Elle glissa ses bras autour de son cou puis telle une enfant posa son visage contre son épaule et ferma les yeux de soulagement.
- Tu m'as fait craindre une maladie inconnue, exprima-t'elle. Elle ferma ses paupières et se colla davantage à lui de plus en plus en quête de son corps protecteur.
Une sensation de légèreté s'empara du sicilien alors qu'il l'emportait dans sa chambre. Son plan n'avait pas été de lui faire ressentir la moindre crainte mais d'obtenir enfin la confirmation qu'elle était belle et bien inquiète à son sujet. Peut-être avait-il fait les choses d'une manière peu formelle mais au moins il avait obtenu un résultat concluant, en à peine quelques secondes seulement. S'il l'avait su avant peut-être aurait-il déjà expérimenté cet essai.
A l'aide son pied, il ouvrit la porte de son antre puis pénétra avec son délicieux cadeau du ciel avant de refermer la pièce de la même manière...
Il était près de vingt et une heures lorsque Perla émergea de sa sieste en douceur. Tout d'abord, son sourire s'illumina dès l'instant où ces souvenirs firent surface dans son esprit. Elle se pelotonna encore plus dans les draps en repensant à leur fin de soirée... Quels instants mémorables avaient été leurs retrouvailles, encore plus inoubliables que la première fois, pensa-t'elle avec joie.
Un sourire illumina son visage lorsqu'elle constata un plateau de nourriture à sa disposition, posé sur la table du balcon. C'était avec paresse, qu'elle s'obligea à quitter le lit douillet entouré de leurs vêtements qui parsemaient le sol. Son ventre lui fit connaître son ressenti face à de tels mets disposés avec soins à côté d'un balustrade en verre donnant sur la terrasse ainsi que la capitale.
Elle prit tout de même le temp de se revêtir de la lingerie avec laquelle, elle avait-elle goût à se vêtir depuis son séjour sur l'île. Devenue plus audacieuse grâce à Giovanni, elle se sentait nouvelle, presque revivre.
Enfin elle rejoignit le balcon suspendue à près de cinq mètres de hauteur par rapport à la terrasse. La multitude de choix la frappa en plein cœur, mais le mot laissé par son hôte lui fit davantage plaisir.
Bon appétit ma délicieuse nymphe
Rejoins-moi sur la terrasse dès que possible, merci de cet instant inoubliable que tu me fais partager.
Giovanni
A l'image d'une petite fille qui venait d'obtenir un jouet désiré, Perla serra contre son cœur le mot comme s'il était inestimable. Son visage était éclairé d'une joie jusqu'alors inconnue qu'elle avait tenté de cacher mais qui devenait de plus en plus prenante. Puis comme prit une illumination, la séduisante grecque comprit.
Elle l'aimait c'était aussi évidemment qu'un nez en plein milieu d'un visage !
Cela depuis longtemps mais trop brouillée par ces craintes, son esprit l'avait agité si bien qu'elle n'avait pu percevoir ce sentiment grandir en elle comme une fleur au soleil. Maintenant tout devenait clair hors de question de gâcher peut-être sa vie à cause de peurs stupide occasionné par une histoire passée.Elle prit place sur la chaise en métal blanc avant de saisir une brioche dorée encore brillante au couché du soleil. Sa bouche fut ravi de pouvoir enfin remplir son estomac demandeur d'aliments. Si bien qu'elle ne fit attention à l'environnement qu'après un flot de nourriture assimilé.
En contrebas dans la piscine, un apollon s'exerçait à faire des longueurs pour étouffer ses pulsations sexuels encore bien trop présente pour rejoindre la déesse brune.
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Fratelli siciliani_Tome I
Romance- Pourquoi vous me suivez, vous savez ça fait très psychopathe de suivre les femmes ? Finit-elle par dire le visage dirigé droit devant pour ne pas soutenir les caresses de ses iris noirs sur sa peau. - Peut-être parce que j'en ai envi ? - Au cas...