La vue de ce niveau était encore plus extraordinaire que sur la terrasse en contrebas. La bouche encore pleine de miettes, la jeune grecque enregistra dans sa mémoire, le paysage urbain que lui offrait cette vue en plein sud d'Athènes. Elle glissa ses doigts dans les ondulations de sa chevelure pour tenter de la remettre en ordre néanmoins son geste fut stoppé par le spectacle délicieux qui se déroulait plus bas. Giovanni éprouvait sa musculature dans l'eau de la piscine, de légers jets d'eau s'échappaient de ses mouvements répétés. Malgré la distance, elle pouvait observer avec extase la stature baraqué du dos, fascinée par la magnificence de cette anatomie parfaite, Perla se sentit devenir moite du visage ainsi que des mains.
Prise d'une soudaine pulsion, elle quitta son perchoir pour traverser la chambre meublée avec des goûts masculins comme le révélait la couleur dominante, le noir. Mais la jeune femme ne s'attarda pas sur le modernisme installé dans les moindre recoins de la pièce. Elle préférait rejoindre le plus vite possible le sicilien pour être au première loge.
Et Perla ne fut pas déçue, être proche de ce spectacle ne la laissa pas sans reste. En effet à peine eut-elle franchit la baie-vitrée, son regard fut happé par le crawl parfait de l'homme d'affaires. Il arrivait à effectuer à la perfection le mouvement sans ressentir une fatigue musculaire et le sportif finit même par effectuer des longueurs sous l'eau...
L'épaule plaquée contre le cerclage de la vitre, la jeune femme sentit son corps fondre non à cause de la chaleur encore bien présente mais par la faute du propriétaire. Comment arrivait-elle auparavant à se retenir vis-à-vis d'un tel personnage digne des plus grande agence mannequin ? Et dire qu'il s'intéressait à elle ! Décidément peut-être était-il nécessaire qu'elle-même consulte un médecin comme plusieurs semaines auparavant elle avait proposé à Giovanni.
- Tu es décidément divine lorsque que tu souris, susurra la voix grave de l'homme.
D'emblée, elle reporta son regard vers lui pour le découvrir une serviette éponge autour de sa nuque entrain d'avancer dans sa direction. Sa peau hâlée brillait sous l'éclat du soleil que les gouttes accentuaient. Sa chevelure était plaquée en arrière grâce à des mouvements répétés de mains pour la discipliner. Perturbée au plus haut niveau Perla ne savait plus quelle attitude prendre pour paraître le plus à l'aise possible. Mais elle n'eut pas le temp de se percer le cerveau pour une quelconque réponse car il vint à se coller à son corps encore bouillant dans sa testostérone.
- Mon dieu, je n'arrive même plus à le contrôler ! S'agaça-t'il en la faisant prisonnière grâce à ses paumes de mains plaquée sur la vitre, au dessus de son visage.
- Alors ne te contrôle pas, répliqua-t'elle l'appelant clairement à assouvir leurs désirs communs.
Mais contre sa volonté, il détourna son visage d'elle pour ne pas succomber encore une fois à cette femme devenue presque tel le chant des sirènes ; c'est-à-dire presque indomptable.
- Nous devons nous contrôler nous ne sommes pas des bêtes...
A peine sa phrase prit fin que les sourcils de Perla se redressèrent et que ses yeux changèrent pour refléter son incompréhension. Pourtant elle était loin d'être d'accord avec son choix, joueuse, elle s'écarta sous ses iris sombres par la tentation.
Puis se rapprocha de l'eau avec le poids de l'attention des yeux ténébreux sur son dos recouvert de sous-vêtements en satin noir. Elle stoppa sa marche au bord de l'eau claire pour dans un geste calculé pour être séducteur, retiré les agrafes de son soutien-gorge dans une lenteur démesurée. Le tissu glissa sur sa peau nu tout à coup brûlante sous l'entière attention de Giovanni.
Celui-ci sentit son boxer prendre une forme plus volumineuse si bien que le tissu fut soudain trop limité. Que faisait-elle bon sang à le malmener ainsi ? Son sang ne fit qu'un tour dans son être dès qu'elle fit glisser son shorty ultra féminin contres ses fines jambes. Sa bouche se transforma en un désert aride, si bien que sa déglutition lui procura une sensation désagréable.
Elle passa une main dans sa tignasse ébène avant d'effectuer un plongeon remarquable puis de réapparaître plus loin dans le bassin.
La jeune femme retourna vers lui avec un sourire vainqueur face au désir perceptible que soulignait le tissus moulant de son boxer.N'y résistant plus, la mine sombre dût au désir invincible et les muscles tendus, l'homme effectua un saut tout aussi parfait avant de rejoindre Perla.
- Je vois que mon charme ne résiste pas à tout le monde, ne put-elle s'empêcher de dire après avoir glisser ses bras autour du cou veineux de l'homme.
- Tu n'as pas idée de l'immoralité que tu es entrain de créer en moi. Gronda-t'il, d'une main puissance il la colla contre son torse pour venir plaquer sa bouche contre son front.
Le baisé sur sa peau produit, une pulsion soudaine dans tout son corps comme une électrocution. Elle dut se tenir davantage à lui pour ne pas perdre pied et glisser dans les profondeurs de la piscine.
- Ça va ? S'inquiéta-t'il en distinguant l'expression troublée de la femme.
Elle opina du visage puis sentit les larges poignes fermes se resserrer contre ses hanches. Il la souleva quelques centimètres hors de l'eau pour analyser avec inquiétude son anatomie.
- Es-tu sûre ? J'ai pourtant vu ton corps s'enfoncer dans l'eau et tu es devenue blanche.
Pour toute réponse, elle entoura sa taille de ses jambes pour se maintenir contre lui et vint lui embrasser son cou. Elle était gênée de la sensation qui l'avait saisi et du sentiment que lui avait offert ce baisé.
- Perla ! Réprima-t'il avec difficulté.
Il souhaitait garder tous ses sens pour savoir exactement le pourquoi du comment. Cela semblait bien plus compliqué avec une femme accrochée à lui et que cette bouche suçant sa peau. Mais se fut trop tard, il succomba dès le moment où elle, lui prit le visage pour lui embrasser ses lèvres avec une soif puissante...
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Fratelli siciliani_Tome I
Romance- Pourquoi vous me suivez, vous savez ça fait très psychopathe de suivre les femmes ? Finit-elle par dire le visage dirigé droit devant pour ne pas soutenir les caresses de ses iris noirs sur sa peau. - Peut-être parce que j'en ai envi ? - Au cas...