OUR FALLEN SOULS [FR] (High Enough) - tome 1

35 - Blake

Je ne peux m'empêcher de sourire en coin alors qu'elle continue sa putain de provocation, sa présence enivrante et audacieuse m'attirant comme un aimant. Mais au fond de moi, je sais que cette fille va me rendre fou un jour, c'est certain.

Ses gestes osés chez elle sont à la fois excitants et déstabilisants. Je sens mon corps réagir de plus en plus, mon désir grandissant de façon incontrôlable.

Sa langue chaude caresse le creux de mon oreille, faisant naître des sensations électriques dans tout mon être.

— A quoi tu joues, Joséphine ? je demande d'une voix fébrile.

Mon propre état de désir m'exaspère autant qu'il m'attire. Je le déteste autant que j'adore ce putain d'état dans lequel elle me plonge.

— Je veux que tu..., commence-t-elle avant de s'interrompre.

Elle recule légèrement, me laissant dans l'expectative.

Refusant de céder le contrôle, je m'approche d'elle, essayant de reprendre une certaine maîtrise de la situation.

— Qu'est-ce que tu veux, Joséphine ? je demande, observant ses joues rougir.

Je caresse doucement le coin de ses lèvres d'un baiser furtif, avant d'attraper son cou d'un geste dominant et de faire pivoter sa tête pour embrasser passionnément son cou. J'ose serrer légèrement ma prise dans un geste audacieux, puis, avec hésitation, je la fais descendre, explorant ses courbes. Ma main descend lentement, suivant les courbes de son corps qui me rendent fou.

— Dis-moi ce que je dois faire, Joséphine, je murmure d'une voix rauque contre sa peau.

Sa respiration est rapide, trahissant le désir qui la consume. D'un geste presque innocent, elle prend ma main et la guide plus bas. Tout en continuant d'embrasser son cou, ma main glisse doucement en dessous de son jean, explorant la chaleur de sa peau à travers la fine couche de tissu.

Je ne veux pas la brusquer, je veux prendre mon temps avec elle.

Mes doigts la caressent délicatement, sentant chaque courbe de son intimité. Mon cœur bat la chamade alors que je réalise à quel point elle est réceptive à mes gestes. Je peux sentir son désir, son excitation, et ça ne fait qu'attiser encore plus le mien. Quand mes doigts la frôlent, je sens son intimité mouillée sous le tissu.

Bordel, rien que cette simple sensation me rend dingue.

Elle semble légèrement gênée, ses joues rosissant sous l'effet du désir qui la parcourt. Peut-être est-elle intimidée par le fait que je puisse sentir l'effet que j'ai sur elle.

— Tu veux que j'arrête ? je demande en relevant légèrement la tête, cherchant son consentement.

— Non, continue, s'il te plaît..., souffle-t-elle entre deux gémissements.

Son "s'il te plaît"... bordel, c'est quand qu'elle arrêtera de m'exciter à ce point ?

J'accorde une attention particulière à ses réactions, cherchant à décrypter chaque soupir, chaque frisson qui parcourt son corps sous mes caresses. Mes doigts tracent des cercles délicats tout autour de son point sensible, faisant monter le plaisir en elle. Une part de moi brûle d'envie de la baiser et de la faire mienne. Mais une autre part de moi est captivée par la beauté de cet instant, de la manière dont elle réagit à mes caresses, de la façon dont son corps se tend et s'abandonne à la fois.

Je retourne dans son cou, aspirant doucement sa peau, me délectant de chaque gémissement qui résonne dans mes oreilles. J'aurais donné n'importe quoi pour les entendre encore et encore. Alors que je marque en quelque sorte mon territoire en laissant une légère marque rouge, je sens son corps se tendre de plus en plus alors qu'elle approche du point culminant de son plaisir. La voir se tordre de plaisir sur le putain de siège de ma voiture, là où la première fois elle semblait si timide, me fait perdre pied. L'effet qu'elle a sur moi est incroyable. Je continue doucement mes mouvements, laissant l'extase la submerger complètement alors qu'elle s'abandonne à moi, haletante. Le rythme effréné de sa poitrine, les frissons qui la parcourent, tout me rappelle à quel point elle est spéciale, unique. Son orgasme est si intense, si naturel, que je fronce légèrement les sourcils, intrigué par la puissance de son plaisir. Je lèche sensuellement mes doigts, savourant le goût de son plaisir avant de me redresser sur le siège. Malgré tout, mon désir pour elle ne faiblit pas, au contraire, je bande comme je n'ai jamais bandé.