Le père du fils qui n'est pas le fils

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N.T: bonjour à tous, j'espère que vous allez bien, je vous souhaite une bonne lecture, n'hésitez pas à voter et à commenter ça fait toujours plaisir !
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Mais si quelqu'un avait su où regarder et l'avait fait au bon moment, il aurait remarqué une étrange marque noire apparaître sur la hanche du jeune garçon avant de disparaître. Et dans l'ignorance la plus totale des gens discutant dans le bureau du Directeur, des deux enfants endormis et de la foule en train de célébrer, les roues du Destin avaient commencé à tourner, signalant que le temps était venu pour une prophétie bien plus ancienne de commencer à se réaliser.

Cela faisait presque un an depuis cette décisive nuit d'Halloween. C'était maintenant Juillet et la famille Potter se préparait à célébrer l'anniversaire des jumeaux cet après midi. Bien des choses s'étaient passées depuis la chute du Seigneur des Ténèbres, même en si peu de temps. Le restant des ses Death Eaters avaient été enfermés à Azkaban, maintenant sous la surveillance des Dementors bien qu'ils aient aidé leur Maître seulement quelques mois plus tôt. Ceux qui étaient assez riches, avaient assez d'influence au Ministère et étaient assez prudents pour ne pas crier leur alliance avec Voldemort sur tout les toits, avaient réussi à échapper à l'emprisonnement, arguant qu'ils n'étaient que de pauvres victimes tombées sous l'Imperium. La communauté sorcière d'Angleterre recommençait à se reconstruire.

Pour les Potter, cela voulait dire qu'ils pouvaient enfin arrêter de se cacher. Ils avaient réaménagé, après deux ans et demi de fuite, dans la demeure familiale de James, un manoir situé non loin d'Hogwarts. Lily et James avaient récupérés leurs travails au Ministère, James en tant qu'Auror avec Sirius et Lily dans la division des Sortilèges. Même Remus Lupin, le loup-garou qui faisait partie de la famille Potter, avait été embauché récemment au Ministère, son savoir incroyable de la loi et son statut de parrain de l'unique Adrian Potter lui offrant un travail stable dans la toute nouvelle division des Loups-garous. Le nouveau Ministre, Cornelius Fudge, avait été encouragé par un certain Directeur à ne pas reproduire les erreurs du passé en excluant des créatures comme les loups garous de la société Remus était le choix logique pour ce travail.

Il va sans dire que la chute de Voldemort et la fin de la guerre signifiait le commencement de vagues de changement dans le monde sorcier. Et pour un certain homme de vingt-et-un an, la fin de la guerre voulait dire tellement plus que la fin de ses jours en tant qu'espion. Il ne le savait juste pas encore.

Severus Snape regardait son reflet dans le miroir de la salle de bain. Cela avait été un jour très étrange pour lui son dernier parent vivant, son oncle, le frère de sa mère, était mort la veille et il venait de rentrer des funérailles. Ce n'était pas cette mort en elle-même qui le perturbait. Son oncle était déjà très malade enfant et en grandissant son état ne s'était juste jamais amélioré. Selon les médecins qui le surveillaient durant les dernières années de sa vie, c'était un miracle qu'il ait vécu si longtemps.

Ce n'était même pas le fait que son oncle lui manquerait, même si le fait que la dernière personne de sa famille soit morte soit un choc. Marcus Prince n'avait jamais pris soin de son neveu, et l'avait laissé vivre avec son père, même s'il savait ce qu'il avait vécu là-bas enfant. Donc, qu'il lui manque n'était pas la question. C'était juste que la mort de son oncle avait conduit à quelque chose auquel il n'avait jamais pensé durant ses dernières années. Son oncle était mort sans enfant et selon la loi sorcière, c'était lui qui allait hériter. Et cela voulait dire hériter de tout.

Severus avait toujours vécu sous le concept que sa mère avait été déshéritée pour avoir épousé un Muggle. Et il était pratiquement sûr que personne ne l'avait contacté pendant qu'il grandissait. Donc, se retrouver avec la fortune de la famille dans les mains était la dernière chose auquel il s'attendait. Il avait presque l'envie d'en rire, presque étant le mot clé.