~ Chapitre 41 ~

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Amara

Depuis notre décollage, Oly se comporte comme un petit garçon. Il me questionne sur notre destination, voulant savoir où on va toutes les deux minutes. Et même sous ces petites caresses, je ne cède pas.

- Oly arrête...

- T'es sûre de ne pas vouloir me le dire, mon cœur ? Dit-il en m'embrassant dans le cou.

Je lui fais signe que non. Il pince mon téton, et même à travers le tissu de ma robe, la sensibilité de ce dernier se fait sentir. Il fait descendre sa main dans ma culotte et introduit un doigt en moi sans prévenir.

- Hmm

- Et maintenant ?

Je ne veux toujours pas céder. Il fait exprès d'y aller très lentement.

- C'est... Hmmmm... De la... Han... Torture

- Tu veux que j'arrête alors ?

Il ne me laisse pas répondre, mais accélère ces va-et-vient. Résiste AMY. Résiste. Limite, je suis sur le point de craquer.

- Arrête, s'il te plaît, arrête.

Je me dégage de lui pour m'enfermer à double tour dans la salle de bain. Je l'entends rigoler depuis la chambre alors que je me maudis d'être aussi faible. Cinq minutes plus tard, je le rejoins.

- Ça va, mon cœur ?

- Bien sûr

- On peut reprendre alors...

- N'y pense même pas... Oly ne t'approche pas plus.

- Bébé...

- Reste où tu es, je te dis.

- Tant pis alors. Dit-il en riant... D'accord, dans ce cas, je te propose qu'on joue à « Devine à quel objet je pense ».

- D'accord.

- Amy, détend-toi.

Le jeu est simple, le joueur doit trouver un objet présent et donner la première ou la dernière lettre selon son choix.

- Ce sera plus amusant si on ajoute des gages.

- Oly...

- Calme-toi, j'ai compris. Je ne te toucherai pas, c'est promis.

Le jeu se fait sur trois points. Le perdant devra alors faire un gage.

- Allons-y.

C'est moi qui commence, mais c'est Oly qui gagne les trois premiers points. Comme premier gage, je dois ôter ma robe. Pas étonnant.

- Prête mon cœur ?

- Oui et cette fois, je vais gagner.

Chose dite, chose faite, j'ai gagné la deuxième partie.

- Alors, mon chéri, tu n'as pas le droit de bouger pendant une minute.

Pendant ce temps, je m'approche de lui et lui fais un suçon dans le cou. Il est juste énorme, on ne peut pas le rater. Oly n'aime pas les suçons, et pourtant, il prend toujours plaisir à m'en faire. Dans des endroits plus intimes, hein. Mais là, je suis trop fière de moi. Je le prends en photo pour le lui montrer. La tête qu'il fait me fait encore plus rire.

- T'étais obligé d'en faire un aussi gros ?

- C'est le jeu, mon amour.

Le jeu continue. Quand Oly gagne deux fois de suite et me demande de me débarrasser de mes chaussures et de mon soutien-gorge, ça commence à être chaud. À mon tour, je lui demande d'enlever son T-shirt. Nous continuons jusqu'à ce qu'il ne lui reste que son boxer et moi ma culotte. Nous somme à égalité.

- Celui qui trouve le prochain objet gagne la partie et doit faire sans rechigner ce que l'autre veut.

- Ça me va.

- Prépare-toi à souffrir, mon amour.

J'aurais peut-être dû réfléchir avant d'accepter, car Oly vient de gagner haut la main. Ça le fait rire en plus. Et pour faire le fier, Monsieur choisit un gage auquel je n'aurais pas pensé du tout.

- Alors, bébé, tu es prête ?

- Tu es sûr de ne pas vouloir le modifier celui-là ?

- Quoi ? Tu as peur de ne pas y arriver ?

Il me lance un regard pervers alors que je suis assise à califourchon sur lui. Il me fait signe de commencer, alors je bouge lentement mes hanches, frottant au passage nos deux sexes. Alors, le gage, c'est que je n'ai pas le droit de me toucher, lui non plus, il n'a même pas le droit de bouger d'ailleurs. Du coup, je dois me faire jouir toute seule. J'approche mes lèvres pour l'embrasser, mais il tourne sa tête m'esquivant gentiment.

- Pas de bisous non plus, bébé.

Je m'applique vigoureusement à ma tâche en bougeant de plus en plus vite, sentant son érection grandir. Les yeux fermés, la tête penchée sur le côté, j'ai envie de le sentir en moi. Je veux qu'il me touche, qu'il y participe en me donnant le rythme, mais non, ce ne sera pas loyal, alors je me contente d'imaginer ses mains sur moi.

- Hann... Hmm... Oly

Les gémissements qui s'échappent de mes lèvres ne sont que la prédilection de cet orgasme ravageur que j'ai tant envie d'atteindre. Encore deux et trois mouvements et ça y est, ma culotte est complètement trempée.

- Ce n'est pas plus mal, tu l'as eu, ton orgasme finalement. Me chuchote-t-il à l'oreille.

- Alors, c'était donc ça ?

- Je suis fier de toi, Bébé.

Il dépose un baiser sur mon front avant de s'allonger. Le pilote nous annonce que nous allons bientôt atterrir. Alors nous nous rhabillons avant de retourner nous asseoir, attendant patiemment l'atterrissage.

- Bienvenue à Tahiti.

Une femme nous passe rapidement chacun un collier de fleurs autour du cou.

- Tahiti ?... Hmm une première découverte avec toi...

- Et oui, mon cœur.

Je souris satisfaite de mon coup. Le chauffeur s'arrête devant la maison que j'ai réservée pour l'occasion. Quelqu'un récupère nos bagages.

Je le remercie en récupérant les clés avant de fermer la porte derrière moi. Ce n'est pas facile d'arriver à surprendre Oliver, et ça a été plus difficile de choisir un endroit vu qu'il a déjà été un peu partout, mais avec l'aide d'Alex, j'ai fini par choisir Tahiti. Papeete, cette ville que nous n'allons pas tarder à découvrir.

Je sens les mains d'Oliver m'entourer la taille alors que j'ouvre les rideaux pour mieux admirer la vue. Il me retourne face à lui et m'embrasse langoureusement.

- On devrait terminer ce qu'on a commencé dans le Jet, tu ne penses pas ?

Il range mes cheveux d'un côté, libère ma nuque, puis m'embrasse dans le cou.

- Je te promets qu'on va le faire, mon amour. Et tout plein de fois. Mais d'abord, nous allons faire ce pourquoi on est là. Le tourisme

- Hmm... Et moi qui croyais que tu m'avais emmené ici pour m'enfermer dans une chambre et profiter de moi tout le week-end.

- Oh, mais ne te prononce pas trop vite, mon cœur. J'ai bien l'intention de profiter de toi.

- J'ai hâte de découvrir ce que tu nous as préparé.

L'anniversaire d'Oly est tombé pile au moment idéal pour visiter ce pays, le mois d'octobre. D'après ce que j'ai lu sur le Net, les températures moyennes sont comprises entre vingt-deux et trente-deux degrés Celsius jusque-là.

C'est une maison chaleureuse et la décoration est accueillante. Pour moi, tout a toujours été une question d'art. Je sens que la nature ici ne va que me le confirmer.

Lunettes de soleil sur le nez, tenues décontractées, nous marchons main dans la main continuant notre visite. Nous commençons par la cathédrale Notre-Dame, puis le jardin de Paofai, maintenant, nous sommes au parc de Bougainville. L'art est un tout en plein cœur de la nature.

Ici, nous sommes deux touristes qui apprécient et qui profitent de la beauté que nous offre cette ville, comme tout le monde. Nous prenons des photos individuelles et des selfies. Certains passants s'arrêtent parfois pour nous proposer de nous prendre en photo tous les deux. C'est le charme de mon fiancé qui opère, je suppose.

À aucun moment de la journée, nous n'avions pas été dérangés par des journalistes ou des paparazzi. Ce qui me laisse croire que peut-être que personne ne nous reconnaîtra ici, et cette idée me plaît bien, car ça nous permettra d'en profiter pleinement, mon fiancé et moi.

- Tu es prêt, mon cœur ? Ouah, tu es sublime bébé !

- Merci, mon amour. On y va ?

Ce soir, nous allons dîner au Hei Restaurant qui m'a été grandement référé. Dès l'entrée, on sent que c'est un très grand restaurant. Avec l'accueil ainsi que le professionnalisme du personnel. La serveuse qui nous conduit à notre table est très souriante. Nous nous laissons guider par ces recommandations pour un excellent repas gastronomique. Nous dînons dans une bonne ambiance.

- Pas comme ce fameux dessert de chez Pacino que tu adores, mais c'est extrêmement bon.

- Tu as parfaitement raison, mon cœur.

Nous rentrons vers vingt-trois heures trente. Oliver est le premier à rejoindre la chambre après s'être lavé les dents.

- Je te remercie pour cette journée, mon amour, elle a été parfaite.

- Et elle n'est pas encore terminée.

Oliver a la bouche grande ouverte, les yeux écarquillés et rivés sur moi quand il me voit sortir de la salle de bain vêtue d'une lingerie rouge. Un sourire finit par se dessiner sur son visage lorsque je m'avance vers lui d'une démarche rassurée jusqu'à me mettre sur lui à Califourchon.

- Oh, putain, je vais mourir.

- Ne meurs pas encore, bébé.

- C'est toi qui vas m'achever, Amy...

- Je t'aime.

Mes mains entourant son cou, je l'embrasse à pleine bouche. Nos langues s'entremêlent, mes doigts caressent sa nuque. Il détache mon soutien-gorge, puis vient le tour de ma culotte.

- Tu mouilles toujours autant, ma belle.

- Rien que pour toi... Hann

Il m'arrache un gémissement quand il me pénètre d'un doigt. Je suis sur une île paradisiaque en train de faire l'amour avec cet homme qui a fait chavirer mon cœur. Ça fait longtemps que nous n'utilisons plus de préservatifs, Oly et moi. Et là, chacun de ces coups de reins me rapproche littéralement du paradis. Il laisse échapper un grognement et moi un long gémissement signifiant que nous venons tout juste de jouir tous les deux...

« Love Me Now... Hate Me Later » Tome 1 ( Terminée )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant