~ Chapitre 14 ~

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Oliver

Alors que Georges me conduit à destination, je réponds à l'appel de ma mère. C'est la deuxième fois qu'elle appelle aujourd'hui et le sujet tourne autour d'une seule et même chose, notre déjeuner de demain. Maintenant, je suis sûr de ne pas oublier.

Conversation téléphonique

- Tu me l'as promis, mon chéri, souviens-toi.

- Maman, ne t'inquiète pas, je serai là à l'heure convenue.

- Parfait, mon chéri. Je suis impatiente de voir.

- On se voit demain, maman. Bisous.

Environ une minute plus tard, la porte s'ouvre sur la femme la plus magnifique qu'il m'ait été donné de voir. Elle est tout simplement sublime. La robe épouse parfaitement ces formes. Elle est encore dix fois plus jolie que ce à quoi je m'attendais. Je lui embrasse sur la joue.

- Tu es radieuse, mon cœur. Je lui chuchote.

Elle sourit timidement avant de saluer Georges qui lui répond gentiment. Tout au long du trajet, je garde sa main dans la mienne, rien que l'idée de garder ce contact me réjouit. Mais bon, nous sommes arrivés et il faut bien sortir de la voiture. Je suis le premier à sortir, Amy prend la main que je lui tends avant de sortir pour ensuite s'accrocher à mon bras. Ma petite amie et moi, nous avançons sous les flashes des photographes, sans oublier les journalistes. Amy gère parfaitement la situation. En même temps, ça peut se comprendre, c'est une Oliphant après tout. Eh oui, Georges a fait quelques recherches sur sa famille et ils ne doivent pas s'ennuyer dans cette famille.

Enfin, à l'intérieur, je commençais déjà à perdre patience avec toutes les questions de ces journalistes. Certains ont la décence de ne pas parler de mes relations passées, mais d'autres ont des manières totalement désinvoltes.

- Amy, ça va ?

- Hum. Ne t'en fais pas.

Elle me sourit avant de déposer un bisou sur ma joue, ce qui me laisse un peu perplexe. À sa place, j'aurais pété un câble. Ça ne fait même pas une heure que nous sommes là et je ne supporte déjà plus les regards de ces hommes sur elle. Amara s'excuse pour aller aux toilettes. Je vois au loin madame Chong en compagnie d'un homme et ils n'ont pas l'air de parler d'affaires, c'est peut-être bon signe ou peut-être qu'elle fait partie de ces gens qui disent savoir faire la part des choses. Je dis que ce ne sont que des foutaises. Moi, peu importe le lieu ou l'endroit, je suis toujours prêt à signer.

Je salue les quelques personnes sur mon passage, celles que je connais, quelques ex-copines avec qui je suis encore en bon terme, les autres, je me contente juste de les ignorer et d'avancer, même si elles me dévorent des yeux. Désolé, mesdames, mais ce temps est catégoriquement révolu.

Cinq minutes et je ne vois toujours pas Amy, et l'homme avec Chong ne semble pas vouloir s'en aller. Je suis en compagnie de quelques associés, ils font la conversation et moi, j'acquiesce de temps en temps d'un signe de tête pour ne pas qu'ils ne se rendent compte que je ne suis pas du tout intéressé par leur conversation. Quand enfin l'homme se décide à se retirer, je m'excuse avant de me diriger vers Mme Chong. Je prends une bonne gorgée de ce verre que je viens d'attraper.

- Monsieur Hale, bonsoir.

- Madame Chong. Comment allez-vous ?

- Eh bien, on se maintient.

On partage une poignée de main. Notre conversation se porte sur la soirée. Au fur et à mesure, nous débattons sur divers sujets assez intéressants et ces arguments sont tout aussi clairs et précis, contrairement à beaucoup d'hommes ou de femmes d'affaires ici.

- Monsieur Hale, j'ai reçu votre proposition et je l'ai étudiée. Je dois dire que votre projet est intéressant et il me plaît. Votre père n'avait pas tort à votre sujet.

Au même moment, arrive Amara toute souriante. Son rouge à lèvres est encore plus frais, elle s'est probablement remaquillée.

- Neimanura...

- Amara...

Elle se prend dans les bras. Elles se connaissent, il n'y a pas de doutes. Mais d'où ?

- Vous vous connaissez toutes les deux ?

- Cette magnifique jeune femme m'a sorti d'une situation assez embarrassante lors d'un défilé organisé à Londres par une amie.

- Que s'est-il passé ?

- Quelqu'un m'avait renversé du vin et c'est Amara qui m'a aidée...

Chong poursuit son récit avec enthousiasme, ce qui me surprend parce que Neimamura Chong n'est pas connue pour être quelqu'un de tendre, elle a un fort caractère. Ce geste a dû beaucoup compter pour elle. Après cet incident, elle a tenu à garder contact avec Amy. J'en conclus qu'il n'y a pas que sur moi qu'Amara a cet effet.

- Amara est une femme avec beaucoup de qualités.

- Je suis d'accord avec vous sur ce point, M. Hale.

Amy nous regarde en souriant.

- Monsieur Hale, j'ai encore deux ou trois questions à propos de notre affaire et j'espère que vous pouvez me recevoir avant que je ne retourne au Japon. Je sens que nous allons bien nous entendre. Dit-elle en me serrant la main.

- Je n'en doute pas, madame Chong.

- Amara, c'est toujours un plaisir de te voir.

- C'est un plaisir partagé, Neim.

- Nous devons déjeuner toutes les deux, qu'est-ce que tu en dis ?

- Je suis parfaitement d'accord.

- Parfait... Vous formez un très beau couple tous les deux. M. Hale, prenez bien soin d'elle, s'il vous plaît.

- Vous pouvez me faire confiance. Je m'occuperai bien d'elle.

Décidément, Amara Oliphant est une femme pleine de surprises. Je prends sa main pour nous éloigner dans un coin paisible, loin des regards curieux. Sous son regard interrogateur, je l'embrasse langoureusement. De là où nous sommes, je doute fort que quelqu'un puisse nous voir. J'ai envie d'elle. J'ai envie de la prendre ici même contre ce mur. Et en ce moment, je dois dire que je regrette un peu de ne pas avoir pensé à la longueur de sa robe...

- Oly,

- Oui bébé

- Rentrons, s'il te plaît.

Je lui tends ma main et nous nous mettons à courir jusqu'à la voiture comme deux adolescents. Dans la voiture, nous reprenons notre baiser. Amy enlève ses talons et vient se mettre à cheval sur moi. Georges n'a aucune idée de ce qui se passe à l'arrière, ou peut-être que oui. Je m'apprête à faire passer mes mains dans son dos quand tout à coup la voiture s'arrête. Elle a tout juste le temps de passer ses mains dans ses cheveux que Georges ouvre la portière. Ses talons dans sa main, nous passons la porte d'entrée en rigolant. Nos éclats de rire résonnent depuis les escaliers que nous grimpons à la hâte. La porte de ma chambre se ferme à peine qu'Amy envoie valser ses talons à l'autre bout de la pièce. Ses mains viennent m'agripper le dos tout de suite après. Amy se détache de moi pour se débarrasser de sa robe d'une démarche féline. Elle m'excite déjà.

Je lui plaque le dos contre la porte et lui dévore le cou. Au lieu de prendre le temps de détacher les boutons de ma chemise, Amy les arrache d'un seul coup. Je découvre actuellement un côté d'elle que je ne connaissais pas.

- Oops ! Tu l'aimais ? Demande-t-elle avec un faux air surpris.

- Oui. C'était ma préférée.

- Je t'en achèterai une autre, promis, mon chéri.

À vrai dire, là tout de suite, je me fiche pas mal de la chemise. Tout ce qui m'intéresse, c'est elle, son corps, ces baisers. Je me débarrasse de mon pantalon, maintenant, je suis en boxer et elle ne porte que sa culotte que je fais glisser lentement jusqu'à ses chevilles. D'un mouvement de pieds, elle s'en débarrasse. Amy fixe mes lèvres avant d'y passer son pouce pour les caresser. J'écarte ses cuisses avec l'aide de mon genou.

Debout, dos contre la porte, complètement nue, je m'arrête un instant pour l'admirer. Je suis prêt à parier que son rythme cardiaque commence déjà à s'accélérer. Je m'attaque d'abord à son cou, puis je descends vers ses seins, m'amusant à faire des petits cercles avec ma langue sur ses tétons. Toute excitée, Amy passe ses mains dans mes cheveux. Je descends jusqu'au niveau de son ventre pour y déposer un baiser avant de descendre encore plus bas. Ma tête entre ses cuisses, j'embrasse son intimité et débute ce jeu pour lequel je suis tellement doué. Pendant que ma langue caresse son clitoris, elle s'agrippe de toutes ses forces à mes cheveux. Sa respiration devient de plus en plus forte. J'arrête tout mouvement le temps d'enlever mon boxer et de la pousser délicatement sur le lit.

- Mon cœur, tu es prête ?

- Oui

Elle semble être encore plus impatiente que moi. Les jambes écartées, je reprends mes caresses. Ces gémissements à eux seuls suffisent à me procurer un orgasme, mais là, il ne s'agit pas de moi. Je veux qu'elle profite de chaque seconde de ce moment. J'introduis ma langue dans son vagin et là, elle abandonne mes cheveux pour s'agripper aux draps.

Après quelques minutes, je la pénètre avec un doigt et commence de lents va-et-vient. Les mouvements de ses hanches m'indiquent qu'elle veut que j'accélère, mais je ralentis. Elle doit comprendre que c'est moi qui mène la danse. J'essaie d'introduire un deuxième doigt, mais elle est tellement serrée que je passe outre. J'accélère un peu, ce qui fait grimper son excitation. Je sens qu'elle ne va pas tarder à jouir et je veux bien lui accorder ce premier orgasme. Je continue jusqu'à ce qu'elle inonde ma main de son liquide orgasmique.

Je la tourne sur le ventre maintenant et dégage ses cheveux avant de parsemer sa colonne de baiser. Amy tourne la tête pour m'embrasser et elle en profite pour se retourner complètement sur le dos. Nos sexes se frottent alors que l'on s'embrasse à en perdre le souffle. Elle prend mon membre déjà bien dur et commence à me branler doucement en caressant mon gland avec son pouce. Et comme je l'ai fait avec elle, elle commence à accélérer. Je laisse sortir un grognement alors que je suis sur le point d'éjaculer. D'une main, j'ouvre un tiroir et attrape un préservatif.

- Ça va, bébé ?

- Hum. Ça va.

- Amy, tu en es sûre ?

D'un signe de tête, elle me fait comprendre que oui. Une main derrière sa nuque, l'autre caressant sa hanche, je l'embrasse pour étouffer son cri quand j'entre en elle. Une trentaine de secondes sans bouger, elle passe une jambe sur mes fesses en glissant ses doigts le long de ma colonne vertébrale. Je bouge mes hanches lentement. Je sens qu'elle a mal. Une trentaine de secondes sans bouger, elle passe une jambe sur mes fesses en glissant ses doigts le long de ma colonne vertébrale. J'essaye d'y aller doucement pour ne pas lui faire mal, mais plus je bouge mes hanches, plus elle commence à prendre plaisir et plus elle m'incite à aller plus vite jusqu'à ce qu'elle jouît pour la deuxième fois, entraînant ainsi mon second orgasme avec.

J'attends que sa respiration se calme avant de sortir avec elle. Je me lève pour jeter la capote dans la poubelle de la douche avant de la rejoindre dans le lit. Elle s'allonge sur moi, collant son petit corps au mien. Je dépose un bisou du haut de son crâne avant de remonter les draps sur nos deux corps nus enlacés...

« Love Me Now... Hate Me Later » Tome 1 ( Terminée )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant