« Love Me Now... Hate Me Later » Tome 1 ( Terminée )

~Chapitre 6~

Oliver

Ce projet à Bali est l'un des plus importants projets que l'on traite à l'entreprise en ce moment, autant vous dire que je supervise chaque petit détail. Ce n'est pas que je manque de confiance en mon équipe, mais c'est ma façon de travailler en tant que directeur de cette entreprise. Suite à l'appel de mademoiselle Forbs me signalant de vérifier mes e-mails, j'ai été très surprise. Il est rare que tous les investisseurs consentent à valider un projet à l'unanimité. L'e-mail que je viens de recevoir confirme que pour cette fois, je n'aurai pas à organiser une autre réunion dans le but de les convaincre, car ils ont tous signé et validé le projet. À présent que tous nos papiers sont en règle, nous pouvons commencer cette semaine. C'est une très bonne nouvelle.

De retour à la fête, savourant mon verre de champagne, je m'éloigne un peu pour envoyer un message à mademoiselle Forbs lui demandant d'organiser une réunion demain matin dès la première heure avec l'équipe en charge. Je lève la tête en voyant une silhouette près du grand arbre. En m'approchant, je vois Leila en train de sniffer une sorte de poudre blanche. La connaissant, c'est soit de la cocaïne, soit de l'héroïne. Elle ne changera jamais. Je vais partir quand soudain elle me tire le bras, faisant tomber accidentellement son verre de vin rouge sur mon costume, tachant ma chemise par la même occasion. Génial. Elle est déjà défoncée.

- Oh merde, Oly, je suis vraiment désolée.

- Leila, je croyais que tu avais arrêté de prendre ces merdes.

- Quoi ? Tu ne vas pas te mettre à me faire la leçon toi aussi, Oly

- Non, je ne vais pas te faire la leçon.

- Parce que je te signale qu'il y a déjà mes parents pour me prendre la tête, alors je n'ai pas besoin que mon ex s'y mette également.

J'ai été très patient avec elle lorsque nous sortions ensemble. Déjà à ce moment, elle était accro à ces cochonneries. J'ai essayé de l'aider, mais Leila n'a fait que de me faire perdre mon temps. Elle faisait semblant de jouer celle qui voulait arrêter, et pourtant, dès que j'avais le dos tourné, elle en profitait pour voir son dealer.

- Excuse-moi, mais je te croyais assez mature pour faire tes propres choix pour une fois.

- C'est pour ça que tu m'as largué, non ? J'étais trop immature, je n'étais pas digne d'être la petite amie du grand Oliver Hale.

- Arrête ça Leila, tu sais pertinemment que c'est faux.

- Avoue-le Oliver. Tu ne tenais pas assez à moi, sinon tu ne m'aurais pas laissé.

- C'est toi qui m'a poussé à le faire, souviens-toi.

- Non, tu aurais dû rester, me réprimander, te mettre en colère contre moi, tu aurais dû au moins me montrer un peu d'attention. Je suis également déçu de cette relation, Oliver.

- C'est maintenant que tu en parles, Leila ? Je t'ai offert mon aide, j'étais disposé à te ramener là où était ta place, mais toi, qu'est-ce que tu as fait ? Tu n'as pas arrêté de me mentir pour continuer à prendre ces cochonneries.

- Et tu crois que ça a été mieux après ton départ ?

- Je ne veux plus rien savoir, Leila. Tout ce que je te demande, c'est de ranger cette merde avant que quelqu'un d'autre ne te voit. C'est l'anniversaire de ma mère et je n'ai pas envie de m'engueuler avec toi.

- Je suis désolée Oly...

Typique des filles de son genre, des filles à papa qui ne pensent qu'à faire la fête. Elles n'ont pas besoin de faire des efforts et elles croient qu'il suffit juste qu'elles se fassent belles et attendent qu'un riche héritier les épouse. Elles me dégoûtent. Je ne vais pas gaspiller mon temps à me disputer avec Leila, ça ne servira à rien. Je ne peux pas passer le reste de la soirée avec cette tâche, il faut que je me change. Je dois encore avoir quelques vêtements dans ma chambre, je me dirige donc vers la villa. Une fois dans ma chambre, j'enlève ma veste et ma chemise. Elle m'a fait une belle tâche, cette idiote. Je cherche dans mon dressing et trouve de quoi me changer. Ça m'énerve, je voulais vraiment que Mlle Olyphant me voie dans ce costume. Je suis en train d'enfiler ma nouvelle chemise lorsque la porte de la salle de bain s'ouvre sur la personne que je cherche depuis mon arrivée. Elle est là, juste devant moi. Je la surprends en train de fixer mes abdos, elle rougit avant de détourner le regard.