Point de vue d’Harry :
Mes yeux s’ajustèrent lentement à l’obscurité de la chambre alors que mon corps s’éveillait. J’avais l’impression d’avoir dormi très longtemps, mais à en croire le ciel par la fenêtre, il faisait toujours sombre dehors.
Je tournais la tête vers la table de chevet et plissais les yeux pour discerner les chiffres lumineux sur le réveil. Il était à peine six heures du matin, alors pourquoi j’étais réveillé ? Je ne me sentais absolument pas fatigué. Peut-être parce qu’il devait être huit heures à New-York et que je vivais toujours sur cet horaire-là. Peu importe la raison, je ne pensais pas pouvoir me rendormir.
Je sentis un léger mouvement venant de Felicity, elle s’était déplacée pour ajuster sa position contre moi. Elle m’enlaça un peu plus fort et se blottit contre moi alors qu’elle était toujours endormie. En la regardant, je sentais un sourire prendre place sur mon visage. Mon tee-shirt qu’elle portait était remonté jusqu’à sa taille, dévoilant un adorable boxer bleu. Ses cheveux étaient en désordre, alors j’essayais de rabattre quelques mèches derrière ses oreilles et hors de son visage.
Je me rappelais de ce qui était arrivé la nuit dernière et instantanément les battements de mon cœur s’accélèrent. J’avais l’impression que beaucoup de choses s’étaient passées. Peut-être pas en nombre, mais en intensité.
Au final je lui avais confessé tout ce que je ressentais. Du genre que j’étais amoureux d’elle. Je n’avais jamais été autant terrifié, je l’étais même plus que ce que j’avais admis. J’avais été faire du saut en parachute avec Niall il y a un an, et c’était même pas aussi effrayant que dire à Felicity que je l’aimais.
Je l’aime. J’aime Felicity. Merde, je pourrais dire ça toute la journée sans jamais m’en lasser.
Et elle m’aime aussi. C’était un sentiment vraiment agréable que de l’entendre dire ça, et c’est un véritable soulagement que ma confession ne l’ait pas fait fuir. Je m’étais montré vulnérable avec elle. Je lui avais pratiquement offert mon cœur sur mon plateau, et elle avait le pouvoir de le foutre en pièces si elle le voulait. Je suis quasiment sûr qu’elle va pas faire un putain de truc du genre, mais on sait jamais, la possibilité qu’elle le fasse est là, et ça me fait peur. En dehors du fait que ça m’effraie, je voulais qu’elle l’ait. Je voulais qu’elle sache que je l’aime et lui fais confiance.
Allongé à côté d’elle, je commençais à penser à tout ce qu’il s’était passé après la partie déballage d’émotions. Je n’arrivais toujours pas à croire qu’on avait couché ensembles. Ça ne semblait pas réel, c’était genre comme un rêve. Bien sûr, j’y avais déjà pensé avant, mais avant hier soir, j’ai toujours cru que ça resterait un fantasme. Pourtant c’était devenu réel, et j’allais probablement y penser constamment. Ça n'allait jamais quitter mon esprit, c’était sûr et certain.
Au moment où j’allais essayer de me rendormir, j’entendis mon téléphone sonner dans l’autre pièce. Fais chier. Je voulais pas déranger Felicity pendant qu’elle dormait, mais je voulais savoir qui m’appelait à une heure aussi matinale.
« Merde merde merde. Non non non. Pourquoi maintenant ? » murmurais-je alors que j’essayais de me dégager de l’étreinte de Felicity. Je la regardais, en espérant ne pas la perturber dans son sommeil, et remplaçait l’endroit où était mon corps par des oreillers. « Ne te réveilles pas, ne te réveilles pas, s’il te plaît ne te réveilles pas. »
Je réussis à sortir du lit et marchais sur la pointe des pieds jusqu’à mon sac. Je fouillais à l’intérieur et fini par trouver mon téléphone. Je n’avais même pas regardé qui m’appelait et je répondais à l’appel en marchant doucement hors de la chambre d’hôtel.
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Road Trip // VF
أدب الهواة« Je n'ai peut-être pas été là où j'avais prévu d'aller, mais je crois être arrivé là où je devais être » - Douglas Adams /!\ Je ne fais que traduire cette histoire, elle ne m'appartient pas, son véritable auteur est @aquarliam /!\