Chapitre 24º

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Il ouvrit sa braguette et baissa son pantalon, libérant son érection, puis s’installa entre ses jambes.

      — Il faut que tu connaisses l’amour ailleurs que dans un lit. L’amour à moitié habillé. L’amour impatient…

      Il déroula un préservatif sur son sexe et la pénétra d’un coup de reins puissant. Puis, sans attendre, il commença à danser en elle. Sophia s’agrippa à ses robustes épaules. Les sensations étaient tellement intenses, tellement puissantes qu’elle vacillait. Elle avait le vertige, sa tête tournait.

      Finalement, rester habillée n’était pas un problème. Le fait que son jean entrave ses mouvements augmentait même son plaisir. Ainsi, Sophia avait l’impression d’être la prisonnière de Ben. Une prisonnière volontaire.

      Elle rêvait de l’embrasser, pour masquer le cri qui était en train de se former dans le fond de sa gorge, mais aussi parce qu’elle adorait la sensation de ses lèvres sensuelles sur les siennes.

      Le corps de son amant se tendit soudain. Il donna un dernier coup de boutoir et explosa en lâchant un râle guttural.

      Trop tard pour le baiser. Tant pis Ben se redressa, le sexe encore à demi tendu, et aida Sophia à se relever. Maintenant, avec un peu de chance, il allait prononcer des mots indiquant que la hache de guerre entre eux était enterrée et qu’ils avaient partagé un moment magique.

      — Tu ferais bien d’aller te rafraîchir et de te rhabiller, déclara-t-il en lui donnant une petite tape sur ses fesses nues. Ensuite, je commanderai du café.

      Pas de mot doux ? Malgré sa déception, Sophia masqua ses regrets. En silence, elle attrapa son sac à dos et se
dirigea vers l’une des salles des bains situées à l’arrière du jet.

      Elle en ressortit quelques minutes plus tard, les cheveux parfaitement coiffés et le T-shirt rentré dans son jean. L’expression de Ben était redevenue glaciale…

      — Il va te falloir quelque chose à mettre pour la cérémonie. J’imagine que tu n’as rien d’adapté pour un baptême, dans ton sac à dos.

      Sophia se força à sourire. Si seulement il voulait lui faire un petit signe, pour admettre qu’ils venaient de partager une certaine intimité , au lieu de la regarder comme si elle n’était rien pour lui.

      — Non, rien, je suis désolée. J’ai abandonné toutes mes robes de bal au palais avant de partir.

      — Dans ce cas-là, je vais appeler l’une de mes assistantes et lui demander de te préparer une valise de vêtements, qui t’attendra en Angleterre quand nous atterrirons.

      Il attrapa son téléphone.

      — En attendant, reprit-il d’une voix presque inhumaine, tu pourrais peut-être te trouver une occupation, quelque chose qui t’éviterait de me regarder avec tes grands yeux bleus et t’empêcherait de me poser des questions personnelles. J’ai du travail et tu me déconcentres

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UN Millionnaire Pas Comme Les AutresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant