Chapitre 13º

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Ses seins s’écrasèrent contre le torse nu et musclé de Ben. Elle frissonna en sentant son souffle chaud dans son cou, puis il plaqua la bouche sur la sienne. Elle ferma les yeux et l’embrassa en retour. Sous le charme, sous le choc, Sophia poussa un soupir de plaisir.
Personne ne l’avait touchée ainsi, avant. Pas de cette façon.

      Ben glissa sa main experte le long de son ventre et la chair de poule la gagna. Incapable de résister à la tentation, Sophia entrouvrit les jambes, comme si son corps savait automatiquement comment réagir. Les doigts de Ben s’immiscèrent sous l’élastique de son maillot. Seigneur…

      — Ben…

      Elle bascula les hanches contre lui. Elle perdait la tête. Il retira sa main et le manque la gagna aussitôt. Elle riva le regard au sien. Impossible de lire en lui : son visage était encore plus fermé qu’avant.

      — J’ai envie de faire l’amour avec toi, murmura-t-il. À l’évidence, tu ressens la même chose. Avant cela, je dois t’avertir.

      — De quoi ?

      Son cœur battait si fort que Sophia se sentait prête à s’évanouir Personne ne l’avait touchée ainsi, avant. Pas de cette façon.

      Ben glissa sa main experte le long de son ventre et la chair de poule la gagna. Incapable de résister à la tentation, Sophia entrouvrit les jambes, comme si son corps savait automatiquement comment réagir. Les doigts de Ben s’immiscèrent sous l’élastique de son maillot. Seigneur…

      — Ben…

      Elle bascula les hanches contre lui. Elle perdait la tête. Il retira sa main et le manque la gagna aussitôt. Elle riva le regard au sien. Impossible de lire en lui : son visage était encore plus fermé qu’avant.

      — J’ai envie de faire l’amour avec toi, murmura-t-il. À l’évidence, tu ressens la même chose. Avant cela, je dois t’avertir.

      — De quoi ?

      Son cœur battait si fort que Sophia se sentait prête à s’évanouir Tu es mon employée, et d’habitude je ne couche pas avec mes employées.

      — Voilà qui est franc, au moins !

      — Je suis un homme franc, Sophia. Et si nous devons coucher ensemble, nous devons respecter certaines conditions.

      — Lesquelles ?

      — Une nuit, c’est tout. Rien de plus. Pas de rendez-vous galant, pas de promesse, ni de rêve de conte de fées. Pas de cadeau de Noël ou de voyage surprise à New York. Et n’espère pas de sentiments de ma part. Je ne connais pas l’amour. Je quitte l’Australie demain, et c’est fini. Tu comprends ?

      Tout en réfléchissant, Sophia se mordillait la lèvre. Elle était perdue. Jusqu’à présent, elle avait toujours suivi les règles et fait ce qu’on attendait d’elle. Où cela l’avait-il menée ? Elle avait été abandonnée et humiliée par le prince qu’elle de vait épouser. Elle avait été placée sur un piédestal dès sa naissance parce qu’elle était une princesse, mais une princesse que les gens pouvaient regarder sans jamais la toucher.

      Or Ben l’avait touchée…

      Il ignorait qui elle était. Il la désirait elle, pas la princesse Sophia. Et de son côté, elle le désirait aussi. Elle ne désirait pas le milliardaire arrivé en hélicoptère, mais l’homme qui la faisait vibrer, qui lui donnait l’impression d’être vivante pour la première fois de sa vie.

      — Je comprends.

      — Vraiment ?

      — Vraiment. Peut-être ai-je envie de la même chose, moi aussi. Une nuit, sans lien, sans sentiments.

      Une lueur prédatrice traversa le regard de Ben, puis il baissa le visage pour l’embrasser. Un baiser plus puissant, plus possessif que le Ben prit Sophia dans ses bras et sortit de la piscine. Il la posa sur le dallage et lui écarta une mèche de cheveux humides collée sur son front.

      — Rentrons.

      Rentrer ? S’ils quittaient la piscine et le clair de lune, le charme ne risquait-il pas d’être rompu ? Peut-être valait-il mieux rester ici.

      — Rien ne nous oblige à rentrer.

      — Au risque de passer pour un type vieux jeu, je préfère que notre première fois se déroule dans un lieu intime, à l’abri des regards Il lâcha un petit rire sensuel qui fit frissonner Sophia, puis lui effleura la bouche de la sienne.

      — Ne t’inquiète pas, reprit-il, même à l’intérieur, ta nuit sera mémorable ! J’ai une autre raison de vouloir rentrer, je n’ai pas pris de préservatifs quand je suis sorti. Cela aurait été un peu présomptueux de ma part, tu ne trouves pas ?

      Sophia ne répondit pas. Elle le laissa la prendre par la main et, en silence, le suivit vers ses quartiers privés, cette partie de la maison qu’elle n’avait jamais visitée.

      Éblouie, elle admira le décor luxueux. Elle traversa la bibliothèque aux murs recouverts de livres anciens, le grand salon orné de peintures représentant ce pays que Ben aimait tant. Ils s’arrêtèrent enfin dans la salle de bains, aussi grande et luxueuse que la sienne, dans son royaume. Sophia avait l’impression de s’être endormie et de se réveiller soudain dans un autre pays. Ils se trouvaient pourtant bel et bien dans une ferme, au milieu de l’Outback australien.

      — Impressionnant ! lança-t-elle.

      Rafe était en train de faire glisser une bretelle de son soutien-gorge sur son épaule.

      — J’imagine que tu parlais de la taille de la salle de bains, pas de celle de mon érection, fit-il d’un ton taquin.

      Gênée, Sophia baissa la tête. Pourvu qu’il ne perçoive pas son malaise ! Elle ne savait pas flirter, tout cela était nouveau pour elle.

      — Je… Je parlais de la salle de bains, en effet, bafouilla-t-elle.

      — Tu veux dire que tu n’es pas venue espionner les lieux, avant que j’arrive ? demanda-t-il en s’occupant de la seconde bretelle — Non, je… Je ne suis jamais venue dans cette partie de la maison, réussit-elle à articuler, haletante.

      Ben referma sa bouche sur la pointe de son sein droit, puis passa à l’autre. Il la mordilla. Les sens de Sophia s’enflammèrent instantanément. Tremblante, elle baissa les yeux vers la chevelure noire de son amant, qui contrastait avec sa peau pâle. Des vagues de plaisir commencèrent à se lever en elle, annihilant peu à peu sa raison. S’abandonnant, elle bascula la tête en arrière et enfouit les doigts dans les boucles souples de Ben.

      Il finit de la débarrasser de son maillot de bain, retira le sien et, avant même qu’elle ait le temps de s’apercevoir qu’ils étaient tous les deux nus, il la prit dans ses bras et la porta jusqu’à un immense lit.

      *  *  

UN Millionnaire Pas Comme Les AutresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant