Sophia attrapa sa trousse de toilette et se dirigea vers la salle de bains. Dans la valise que lui avait fait livrer Ben, rien ne ressemblait à un pyjama ou à une chemise de nuit. Hors de question de ressortir nue dans la chambre ! Après s’être lavée, elle garda donc sa culotte et enfila un T-shirt.
Ben la regarda avec surprise lorsqu’elle revint dans la chambre. Il ne dit rien, cependant, et se dirigea à son tour vers la salle de bains.
Elle éteignit la lampe de chevet et, frissonnante, les nerfs à vif, remonta l’épaisse couette jusqu’à son cou. Immobile, elle écouta les bruits d’eau en provenance de la salle de bains. Au bout de quelques minutes, Ben revint dans la chambre.
Apparemment, il n’était pas aussi timide qu’elle et n’avait aucune difficulté à se promener nu. Gênée, elle ferma les yeux pour ne pas le voir. Malgré tout, des images de son corps divin s’insinuèrent dans son esprit, comme s’il l’avait envoûtée, comme s’il lui avait jeté un sort.
— Pourquoi te caches-tu dans le noir ? demanda-t-il.
— Je ne me cache pas
— Vraiment ? lança-t-il, moqueur. Tu es soudain timide avec moi, Sophia ?— Bien sûr que non, mentit-elle.
Comment pourrait-elle lui dire que toute la situation lui paraissait étrange, et qu’elle ne voulait pas laisser la lampe de chevet allumée parce qu’elle ignorait quoi dire ou quoi faire ? Où était passée la femme qui se sentait si libre, dans l’avion ? Pourquoi avait-elle disparu ? Pourquoi une femme coincée avait-elle pris sa place ?
Le matelas s’affaissa légèrement sous le poids de Ben. De plus en plus nerveuse, Sophia retint son souffle. Elle n’osait même plus respirer.
— Tu souffres du décalage horaire
— Sans doute un peu.Le sommeil n’allait pas magiquement faire disparaître la tension qui grandissait en elle. La meilleure solution serait sans doute de fermer les yeux et d’essayer de ne penser à rien. Ainsi, elle se réveillerait fraîche et dispose le lendemain matin et trouverait l’énergie nécessaire pour affronter le baptême.
Malheureusement, le sommeil ne vint pas.
Elle serra les doigts autour de la couette pour se maîtriser. Elle était terrifiée à l’idée de rouler vers Ben et de toucher son corps brûlant. Bon sang, comment allait-elle être capable de survivre à cette nuit ? Elle l’entendit soudain laisser échapper un petit rire ironique.
— Je sais que tu ne dors pas
Comment…Bon sang, quelle idiote ! Maintenant qu’elle avait répondu, elle était coincée.
— Parce que tu fais tout pour que ta respiration soit régulière. Le problème, c’est que personne ne respire de cette façon en dormant.
— J’imagine que tu es un expert. Tu as l’habitude d’écouter la respiration des femmes qui partagent ton lit.
— J’ai en effet un peu d’expérience dans ce domaine.
La main de son compagnon se posa soudain sur sa hanche. Sophia se figea.
— Détends-toi.
Doucement, il lui caressa un sein ; il le prit en coupe, le soupesa — Ferme les yeux et pense à Brestania .
Elle éclata d’un rire nerveux. Le pouce de Ben effleura la pointe tendue de son sein ; sous le charme, elle bascula la tête en arrière, prête à fondre.
— Tu es incorrigible !
— Il paraît.
Il laissa la main descendre le long de son ventre, de plus en plus bas.
— Pourquoi portes-tu une culotte au lit ? Il va falloir que tu t’en débarrasses.
— Ben…
Sans la laisser protester plus avant, il lui retira sa culotte. Sa caresse se fit plus audacieuse. Il ne dit pas un seul mot, il continua juste à la caresser avec une infinie douceur, avec une incroyable délicatesse La respiration de Sophia s’accéléra. Sa tête tournait, son sang rugissait dans ses veines. Ben était en train de la rendre folle, folle de désir, folle de plaisir.
— Ben…, balbutia-t-elle comme une supplication. Je… Oh…
Elle planta les ongles dans les épaules de son amant. Elle n’était même plus capable d’articuler le moindre mot. Au moment de basculer dans l’extase, elle s’arc-bouta contre la main de Ben . Les vagues de plaisir l’engloutissaient. Tous ses muscles se tendirent soudain et elle s’envola vers de nouveaux sommets de sensualité et de plaisir.
Le corps agité de spasmes, Sophia se laissa retomber, à bout de souffle. Elle n’avait plus aucune force. Elle était épuisée, mais comblée. Ses paupières lui paraissaient lourdes, très lourdes. Elle se força néanmoins à ne pas les fermer, pas tout de suite. D’abord, elle avait une question à lui poser.
— Il faudrait que tu me montres comment…
Elle n’osa pas continuer. En plus, elle ne connaissait pas les mots à utiliser. Avec un peu de chance, Ben devinerait ce qu’elle lui demandait.
— Que je te montre comment me combler ?
Rien que d’entendre ces simples mots, ses joues s’empourprèrent.
— Oui.
Il repoussa une mèche de cheveux qui était tombée sur son visage. Son geste était doux, presque tendre. Il déposa ensuite un baiser sur la pointe de son nez.
— Endors-toi, Sophia
***
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UN Millionnaire Pas Comme Les Autres
RomanceSophie jeune femme pleine de mystère rencontre le beau millionnaire Parker Ça va faire des étincelles! !! Ses seins s'écrasèrent contre le torse nu et musclé de Ben. Elle frissonna en sentant son souffle chaud dans son cou, puis il plaqua la bouche...