𝙱𝙰𝙳 𝙼𝙴𝚃𝙷𝙾𝙳 | [𝚃𝚊𝚎𝚔𝚘𝚘𝚔]

Chapitre 21 (PARTIE 2)

(évidemment que je n'allais pas vous laisser comme ça voyons :3)

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Le soleil brillait encore malgré la fin d'après-midi. Les températures étaient plutôt bonnes, le vent plaisant venait doucement parcourir les épidermes de toutes les personnes présentes dehors. Les enfants couraient pour attraper les papillons, les parents les fixaient en souriant, c'était une très belle journée pour tous les coréens et coréennes.

Seulement, non loin de là, deux garçons vivaient un moment plutôt rarissime. Le téléphone, quelle belle petite invention. La technologie, quelle idée magnifique pour aider les personnes avec l'amour... Un enregistrement, des déclarations, deux cœurs qui battaient la chamade à même pas un mètre l'un de l'autre.

Taehyung n'avait toujours pas enlevé sa main, qui maintenait toujours celle du noiraud. Celui-ci, tête en bas, n'avait toujours pas relevé le regard pour affronter la réalité en face. C'était trop dur, c'était trop inattendu, c'était vraiment incroyablement fou. Quelques larmes s'étaient échappées, et tombaient sur le sol propre, lavé d'il y a deux jours.

Aucun des deux garçons n'avaient encore pris la parole, laissant le blanc combler ce qui devait être comblé.

Mais...

C'était fini le blanc, les non-dits, tout devait sortir ici et maintenant.

-Jungkook.

La voix rauque du brun prit au dépourvu le noiraud, qui serra encore plus ses paupières entre elles, ainsi que ses lèvres. Il avait trop peur de la suite de sa vie.

-S'il te plaît, regarde-moi.

Jungkook secoua sa tête de gauche à droite, c'était hors de question qu'il le fasse...

-Tu veux laisser le gars super au fond parler tout seul ? Tu sais, ce gars-là, il a vraiment envie de voir ton visage.

Le plus petit mordit sa lèvre inférieure, essayant de se souvenir du positif. Taehyung l'avait dit, il avait aimé l'embrasser non ? Même s'il ne le pensait plus maintenant, c'était un fait qu'il ne pourrait démentir.

Il reprit un peu plus d'air, c'était le moment de tout avouer une nouvelle fois les yeux dans les yeux ce qu'il ressentait au plus profond de lui.

Mais avant de lever sa propre tête, deux doigts l'aidèrent dans ce geste. Il sentait toujours l'autre main du brun sur la sienne, qu'il sentit alors bouger. Leurs doigts s'entremêlaient, comme s'ils l'avaient toujours fait ainsi.