𝙱𝙰𝙳 𝙼𝙴𝚃𝙷𝙾𝙳 | [𝚃𝚊𝚎𝚔𝚘𝚘𝚔]

Chapitre 13

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De retour à Séoul, la vie avait repris sa normalité. Les quatre garçons avaient donc également repris les cours, et chacun d'eux se préparaient à leurs futurs examens. Seokjin et Taehyung révisaient dans leur chambre, tandis que le blondinet et le noiraud révisaient dans le salon. Ils s'interrogeaient pour savoir ce qu'ils ne savaient pas, passant de véritables heures de révisions. Nous étions le weekend, le soleil était à son apogée dans le ciel. Jungkook adorait recevoir les rayons sur sa peau, cela l'apaisait et lui redonner un peu de forces. Il en avait besoin, il y avait beaucoup de choses à réviser.

Du côté de Taehyung, il commençait à ne plus trop avancer, muni de son stylo noir abîmé au bout à force de le mordiller depuis des semaines. Les rires des deux garçons l'avaient déconcentré il y a bien longtemps de toute façon, son esprit n'était plus apte à réviser. Il essayait de comprendre ce qu'il avait en ce moment, comme le fait d'avoir arrêté tout mouvement quand il l'avait entendu rigoler. Oui, il avait aimé l'entendre rire. Et ça lui faisait chier de l'admettre à voix haute. Qu'était-il réellement pour lui ? Était-il seulement son ancien voisin de droite, son camarade, son ami ? Il ne savait même pas dans quelle case le caser. Jimin était son ami, ça il le savait. Mais pour Jungkook ? Il souffla, posant son stylo sur la table en signe d'abandon. 

Il se leva alors, prenant son sac pour ranger un peu ses cours. Une envie pressante le fit finalement s'arrêter, et s'approcha donc de sa porte en bois. Il l'ouvrit doucement sans faire de bruit, et se stoppa en voyant la merveille qui se trouvait sous ses yeux. Jungkook brillait à cause des reflets du soleil, ses yeux pétillaient, ils brillaient de mille éclats. 

Son sourire était deux fois plus rayonnant, comment c'était possible d'avoir des dents aussi blanches ? Il serra la pauvre clenche plus que de raison, ses yeux n'arrivaient pas à regarder autre chose. Mais à l'instant où le noiraud tourna sa tête de son côté, -comme il le faisait toutes les vingt minutes car il lui manquait-, il referma la porte instantanément. 

Il lâcha la poignée, sa main était bizarrement moite. Il s'installa sur son lit, jambes écartées, bras au milieu, tête en bas, il n'arrivait pas à oublier ce qu'il avait vu précédemment. Il était censé... être triste pour sa récente rupture, qu'avait-il à ressembler à un petit adolescent là ? Un petit rire lui échappa, puis tomba sur le dos sur ses draps, les bras écartés. Il devait... faire quelque chose contre ça.

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Une demi-heure plus tard, ne tenant plus, il sortit pour se soulager. Il n'y avait plus personne autour de la table, juste des cahiers et des trousses ouvertes. Il marcha ensuite rapidement jusqu'à la salle de bain, au risque de se faire dessus. Après sa petite affaire, il revint dans le salon et constata qu'au final, il n'y avait pas que des cahiers de cours. À côté de la trousse du noiraud, se trouvait un petit carnet où des petits dessins prirent places. Il était très doué, il ne pouvait le cacher. Il faisait très bien les portraits, il en avait encore la preuve sous les yeux. Il prit en main les croquis, défilant page après page. Il s'arrêta sur un autre portrait de lui, et remarqua qu'il était dans un avion.