Partie 33

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Rahim.

-Omg tu vas me provoquer une crise cardiaque un jour.

Lui: ferme ta gueule, je peux savoir de quoi tu parlais avec Aliou?

- C'est pas ton problème et dis moi encore "ferme ta gueule" et tu verrais. Tchippp

Lui: C'est moi que tu tchipp ?

- Oui tu vas faire quoi ?

On se défiait du regard, c'était de façon dure puis plus adoucie. On s'approche l'un de l'autre comme des aimants puis on s'est embrassé. Je ne saurais vous dire la durée.

Pourquoi je cède toujours face à lui, ce n'est pas normal, on ne sort même pas ensemble et pire lui je pense qu'il y a toujours un truc entre lui et Aïda.

La situation ne pourrait pas être pire.

En faite si, parce que la porte s'est subitement ouverte sur Aliou, je l'ai vu en premier puisque Rahim était dos à lui.
Avant que je ne puisses réagir Aliou lui saute dessus. Tout est allé à une vitesse.

-Arrêtez svp. Au secours aider moi

Deux monsieurs sont venus les séparer. Aliou a vraiment pété un câble, il se dirige vers la sortie, je suis donc allée le rejoindre dehors pour tenter de le calmer.

- Aliou calme toi, je vais t'expliquer

Lui: je ne veux rien entendre, je vous ai toujours trouvé louche tous les deux mais je t'avertie Sali je te vois encore avec lui et je te ferai pire que ton père t'as compris ? Et je ne parle pas de l'oncle de ce traître de Rahim. EST CE QUE TU AS COMPRIS ?

-Oui. Pourquoi tu me fais cela Aliou et qui t'en a parlé déjà ? C'est Faty n'est-ce pas ?

Il n'a pas pris la peine de me répondre.

Donc Faty lui a raconté, non elle ne serait jamais capable de me faire ça, elle ne peut pas me trahir de la sorte. Je vois Amina arriver.

Amina: Qu'est ce qui s'est passé Sali ?

- Rien, il faut que j'y aille.

Je ne sais pas quoi faire, ni qui me confier. Je vais au parc pour réfléchir à quoi faire. Mon portable a sonné à plusieurs reprises mais je n'ai pas décroché. Je ne faisais que pleurer en fait les gens autour de moi devait penser que je suis folle. Pourquoi cette histoire vielle de 6 ans revient encore me hanter.

Une voix: Pourquoi tu pleure ?

Pas lui. Toujours là où il ne faut pas,

-Pour rien.

Je me levais pour partir quand il me retiens le bras.

Rahim: Ne me mens pas, Aliou t'a fait quelque chose ?

-Ne me touche plus je t'en supplie, laisse moi tranquille stp.

Rahim: Pas avant que tu me parle, si tu ne me dis rien je ne pourrais pas t'aider.

-Tu ne peux pas m'aider de toute façon.

Rahim: Dis toujours.

Je prend un moment pour me calmer avant de commencer à lui raconter l'histoire que seule Faty connaissait à par ma famille en passant par les viols à répétition aux menaces d'Aliou.
A la fin de mon récit il me prend dans ses bras.

Lui: Regarde moi, je te promet que je te protégerait, tu as confiance en moi ?

-Oui

Lui: Alors c'est bon calme toi. Viens je te dépose chez toi tu ressemble à Caraba la sorcière. Lol

Dans la peau de Rahim

Je viens de la laisser chez elle, ça me fait vraiment mal de la voir dans cet état. J'ai des envies de meurtres, je m'en veux, je regrette de ne pas l'avoir connu à l'époque pour l'aider.

Aliou il va me sentir passé. Comment un homme peut se comporter ainsi ? Comme si elle n'avait pas assez souffert.

Je ne l'ai jamais admis mais je suis sûr de mes sentiments pour elle et il est hors de question que je laisse qui que ce soit lui faire du mal.

Je me dirige vers la maison de ce taré d'Aliou, c'est d'ailleurs lui qui m'ouvre.

Lui: Tu as vraiment du culot de te pointer chez moi?

Je l'ai pris par le col presque en l'étranglant.

- Écoutes bien Aliou je te surprend encore parler, non même regarder Sali dans les yeux et je te jure tu auras à faire à moi. Tu as compris ?

Puis je le lâche.

Lui: *rire * Rahim amoureux d'une fille, comme elle en plus.

- Oui je l'aime et alors ?

Lui: Moi aussi je l'aime et si tu crois que je vais me résigner à la laisser, tu te mets le doigt dans l'œil.

-La seule personne que tu aimes c'est toi. En tout cas tu es prévenu.

Lui: Dégage de chez moi. D'ailleurs n'y remet plus les pieds.

-Ne t'inquiète surtout pas, n'oublie pas ce que je t'ai dit.

Il n'en restera pas là c'est sûr mais je l'attend de pieds ferme.

Il avait raison, Sali n'était même pas mon genre de filles, elle est fine, assez grande, noir d'ébène. C'est tout le contraire des filles que je fréquente habituellement. Comment a t-elle fait pour entrer dans mon cœur et dans mes pensées ?

Ce qui est sûr c'est que je ne peux plus faire semblant comme si de rien n'était. Je vais lui demander de se remettre avec moi mais avant il faut rompre avec Aïda.

Croyez moi ça ne sera pas une mince affaire de me débarrasser d'elle, elle est plus que têtue.

Sans attendre je l'appelle pour qu'on se retrouve chez moi.
Elle était déjà là lorsque je suis arrivé.

-Salut Aïda il faut qu'on parle.

Elle: C'est ainsi que tu me dis bonjour ?

Elle s'approche de moi en se dandinant. Elle me donne un bisous sur la joue.

-Je disais il faut que je te dise un truc, viens suis moi.

On va dans ma chambre. On était assis sur le lit quand je me suis décidé à mettre un terme à cette relation.

- Écoutes tu sais que je t'apprécie énormément mais ça ne me suffit plus, j'ai besoin de quelques choses plus fort que de l'affection . C'est pourquoi il faudrait qu'on arrête sinon on perdra notre temps tous les deux.

Elle: Non mais je rêve, on ne peut pas se séparer Rahim tu sais que je t'aime. Je t'ai fait quelque chose ?

Elle continua à parler, parler, parler je ne l'écoutais même plus. Quand elle finit son monologue.

-Aïda c'est fini, met toi ça dans la tête. Et la discussion est terminée. Je te ramène chez toi si tu veux.

Elle: si tu crois te débarrasser de moi comme ça tu te trompe lourdement.

Qu'est ce que je disais elle est hyper entêtée, mais l'essentiel est que pour moi il ne se passe plus rien entre nous.

Salie ( Terminée) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant