Partie 39

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-Mais parle wesh, tu me fais peur bilay.

Abdou : Rien de grave, j'avais juste une question à te poser.

Hum hum

- Oui vas y.

Lui: Tu es en couple ?

Non pas toi Abdou, j'espère qu'il est juste curieux de savoir parce que je crois savoir où il veut en venir. Bon peut être que je me trompe.

- Euh lol pourquoi tu me le demande

Lui: Répond d'abord.

- Oui j'ai un copain

À vrai dire je ne savais pas quoi répondre, est-ce que Rahim est toujours mon copain ?

Lui: Ah je ne savais pas. Je n'ai pas cru Amina quand elle m'a dit que oui. De toute façon je ne vais pas te cacher encore longtemps les sentiments que j'ai pour toi.

Non non, j'avais envie de lui crier "allo on est amis". Voilà encore une situation qui démontre que l'amitié homme femme n'existe pas.

- Abdou je ne sais pas quoi te dire.

Lui: Alors ne dit rien. Sache juste que ton copain n'a qu'à bien se tenir parce que à la première occasion j'en profiterais. Viens on retourne en bas.

Dans la peau de Rahim

Je suis resté hésitant seulement une seconde j'allais dire " biensur c'est toi que je choisirais" mais elle était déjà partie.

Je l'ai ensuite cherché partout, j'ai demandé à Amina et elle non plus ne savait où elle était passée. Elle n'a pas osé s'en aller de la fête quand même. C'est elle qui l'a organisé.

Quelques minutes plus tard je la vois descendre des escaliers avec Abdou à ses côtés. Je pense que j'aurais préféré qu'elle soit partie à la place.

Elle est venue s'asseoir comme si de rien n'était.

- JE PEUX SAVOIR CE QUE TU FAISAIS AVEC CE TYPE ?

La colère en moi était incommensurable, elle sursauta légèrement même les autres d'ailleurs.

Elle: Ah maintenant tu sais que j'existe. Va te faire foutre Rahim.

C'est bon elle a réussi à m'énerver. On va voir si elle aura toujours une si grande gueule quand on sera seule. Je vais vers le dj et prend le micro.

- Écoutez tout le monde la fête est finie, SORTEZ D'ICI.

Ils ont râlé mais je m'en fou ils ont finit par partir tous sauf le groupe.

Sali: Non mais tu es sérieux. C'est toi qui l'a organisé cette fête ?

- Saliou raccompagne Amina et Aïda stp.

Elles n'ont pas omis d'objections, elles me connaissent quand je suis énervé, je suis capable de tout. Et ça Sali ne le savais pas encore.

Dans la peau de Sali

On était désormais tout seul, j'avoue je commençais à flipper. Pourtant il mérite chaque mot que j'ai prononcé à son encontre.

- Je ne sais pas ce que tu comptes me faire mais je vais le dire à mon père.

LOL j'avais peur c'est tout et lui il respecte beaucoup mon père.

Lui: Tu vas lui dire quoi au juste ? Moi aussi j'aurais des choses à lui dire. Par exemple que sa chère fille était une traînée.

C'est quand ma main a touché sa joue que je me rendue compte que je venais de le gifler. Et vous savez quoi ? Il me l'a rendu et là dire que ma joue chauffe est un euphémisme, elle est en feu carrément. Il n'y est pas allé de main morte.

Lui: C'est la dernière fois que tu lève la main sur moi, tu as compris ?

- Tu m'as traité de traîner.

Lui: C'est ce que tu es non ? Ce n'est pas toi qui sortait d'une chambre avec un homme ?

- Tu n'as pas le droit de me dire ça Rahim, est-ce qu'une fois depuis que je sors avec toi je t'ai montré un visage de traîner? Décidément tu me déçois de jour en jour. Sache que pour moi il n'y a plus rien entre nous, c'est bon j'ai assez donné.

Lui : Ça sera finit quand je l'aurais décidé. Ton portable ?

Non mais je rêve, réveillez moi svp. Décidément il ne cessera jamais de m'étonner. S'il pense que je vais me laisser faire c'est mal me connaître.

Sans attendre je commence à dévaler les escaliers. Je sens qu'il me poursuit derrière. Ohh pourquoi j'ai porté des talons. J'entre vite dans ma chambre, j'allais fermer la porte lorsqu'il la pousse si fortement que je suis tombée sur les fesses.

-AÏ

J'ai vraiment mal omg . Je crois que je me suis tordu la cheville.

Rahim: Putin

Il se précipite vers moi, me soulève pour me déposer sur le lit. Moi je n'ai pas pu retenir mes larmes, je vous avais dit que j'étais sensible.

Lui: Calme toi, je vais aller chercher mes clés on t'amène à l'hôpital.

Je pense que avec la douleur je me suis évanoui, plus jamais je ne ferai la course en talon. Je ne me suis réveillé qu'une fois à l'hôpital.

Il y avait mon père, celui de Rahim et ce dernier tchippp c'est de sa faute tout ça.

Mon père : Enfin tu es réveillé, qu'est ce qui s'est passé ?

- C'est lui qui me coursait et je suis tombée.

Son père : Rahim tu es vraiment un idiot. Je peux savoir pourquoi tu lui courrais après.

Mon père : Lamine voyons je suis sûre qu'ils s'amusaient juste. Viens on va boire un café.

Ils sont sortis de la chambre.

Rahim: Tu as mal ?

- À ton avis ?

Rahim: Excuse moi.

- Tu t'excuse pourquoi, pour m'avoir gifler ou pour m'avoir cassé la jambe ?

Il souffle, il commençait à s'énerver. J'ai raison non ? Idiot qu'il est.

Lui: Pour tout.

Je m'attendais pas à cette réponse.

Lui: Je ne pourrais jamais te faire du mal volontairement. Quand je t'ai vu avec lui je n'ai pas pu me contrôler. J'ai fait une bêtise, excuse moi.

-Ok, Abdou est juste un ami. Je te jure, pourquoi tu ne me fais pas confiance ?

Lui: Je pourrais te dire la même chose pour Aïda. On se connaît depuis tout petit elle et moi, mais si tu me demande de choisir entre vous deux bien sur que c'est toi que je choisirais.

- d'accord je ne te le demanderai pas mais si tu veux que ça marche nous deux, il faudrait que mette des barrières avec elle. Il faut qu'elle sache que tu n'es plus disponible.

Lui: Ça marche. Écoute moi bien maintenant nous deux ça ne finira jamais, on est fait pour être ensemble. Donc petite sotte je ne veux plus t'entendre dire que c'est fini. OK ?

-ok

Salie ( Terminée) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant