Partie 36

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- tu es folle ma parole.

Elle: Pourquoi tu ne réponds plus à mes appels Rahim ? Je sais tu avais dit que c'était fini entre nous mais j'ai besoin de toi j'ai un problème et tu disais que tu seras toujours là pour moi.

- C'est quoi ce problème ?

Et là elle commence à pleurer, je ne sais si c'est sincère ou pas en tout cas elle a toujours été dans l'excès Aïda.

Elle:

Dans la peau de Aïda

Là j'ai commencé à pleurer, c'est vrai j'ai besoin de lui. Rahim et moi on a toujours été proche, on se connaît depuis des années on va dire que c'est mon amour de jeunesse et tout monde sait qu'on n'oublie jamais un amour de jeunesse.

Bon je me présente, je suis Aïda j'ai 18ans cette année. J'habite avec mes parents, je suis fille unique. Je ne peux pas dire qu'on est hyper riche mais en tout cas on ne se plaint pas .Côté vie familiale c'est le néant, mes parents travaillent tous les deux je ne les vois presque jamais. Ce qui fait que je n'ai que Rahim, nos deux familles sont amies depuis toujours.

Malheureusement depuis l'arrivée de Sali j'ai l'impression de ne plus compter pour Rahim. Elle est très belle et tout le monde l'aime, j'avoue je suis jalouse d'elle.

Heureusement qu'on est dans la classe avec Rahim sinon je ne l'aurais plus vu c'est sûr.
Bon revenons à notre situation de tout à l'heure, je pleurais parce que mes parents veulent me forcer à aller au Canada l'année prochaine. J'ai l'impression qu'ils veulent se débarrasser de moi.

Rahim essayez depuis tout à l'heure de me calmer.

-C'est mes parents ils veulent m'envoyer au Canada l'année prochaine et tu sais bien que notre projet à tous les deux était d'aller en France.

Rahim : Aïda on n'est plus ensemble donc je te conseille de faire tes projets sans tenir compte de moi.

Il est sérieux là ?

- Rahim je n'ai que toi ne me laisse pas tomber, stp dis à ton père d'essayer de convaincre le mien.

Lui: Tu penses vraiment que mon père va m'écouter.

- Essaie au moins stp, on est toujours amis ? Je ne veux pas que tu sortes de ma vie tu sais.

Lui :Bien sûr, tu sais bien que je t'apprécie énormément.

Là j'avais envie de lui crier que je n'avais pas besoin de son affection mais de son amour. Après je suis restée discuter avec lui puis je suis rentrée à la maison ou dois-je dire dans ma solitude.

J'espère que tonton Lamine réussira à convaincre mon père.

Dans la peau de Sali

Alors on était Samedi, la grande sœur de Rahim, Eva, nous avait invité à passer la journée chez elle. Je suis contente ça fera l'occasion pour la connaître.
C'est Rahim qui est venu me chercher, je portais une robe longue noir très simple, je détachais mes cheveux et me maquille sobrement.

Rahim: Waouh tu es superbe.

Oh trop mignon.

-lol toi aussi. Bye bye la mifa, on y va ?

Lui: Allons y.

On se mets donc en route. Arrivée là-bas Eva nous installe au salon. Il y avait son mari et leur bébé qui a bien grandi depuis. Il est encore plus mignon.

-Je suis amoureuse de votre fils je crois. Allez passe le moi.

Eva : Lui aussi il a l'air de t'aimer regarde comment il te fixe.

Rahim en me chuchotant à l'oreille : Attention je vais être jaloux.

Sur le même ton: En tout cas tu as de la concurrence.

Eva nous regardait bizarrement, je suis sûre qu'elle se doute de quelque chose.

Le mari de Eva : Le déjeuner est prêt ?

Eva: Oui, on attend un autre invité

Rahim: Qui ça ?

Elle s'apprêtait à répondre lorsque quelqu'un sonne à la porte.

Eva: Rahim va ouvrir stp.

Il est revenu avec la fameuse invité, c'était Aïda, je me demande ce qu'elle fait là.

Aïda: Hello la famille. Haa Sali tu es là aussi

Elle disait cela avec tellement de dédain, la journée sera longue.

Fatima: Les filles venez m'aider à servir svp.

-Oui d'accord.

Elle avait préparé une soupe au gombo. Ohh j'en ai déjà l'eau à la bouche. Tout était prêt il restait plus qu'à servir en fait.

Eva : waouh Aïda tu te fais rare ces temps ci, qu'est ce qui se passe avec Rahim?

Il ne manquait plus que ça, je dois assister à cette discussion.

Aïda: Juste occupée avec les cours mais sa va hein, avec Rahim on fait une petite pause. Mais plus pour longtemps.

Une pause ? Tu te voile la face ma belle.

Eva: Hum fais attention, les filles sont rapides.

Quelque chose me dit qu'elle parle de moi.

Aïda: T'inquiète on a parlé chez lui hier et je peux t'assurer que c'est pas finit nous deux.

Quoi ? Elle mens c'est sûre.

Aïda: sa va Sali ? Tu as une de ces têtes.

-Oui merci de t'en inquiéter.

On est ensuite retourné au salon avec le déjeuner. Aïda s'est collé à Rahim, j'étais vraiment énervée et lui il ne fait rien. Heureusement que je sais intériorisée mes sentiments sinon ça se verrai à des kilomètres que j'étais pas bien.

J'ai réussi quand même à me contenir. À 18h j'ai décidé de prendre congé.

-Je vais devoir y aller, merci à vous de votre accueil.

Eva : Déjà?

Rahim: Elle a raison, son couvre feu est à 19h mdrrr

Aïda: À ton âge on te fixe encore une heure pour rentrer.

En ignorant leur remarque : Bon allez au revoir.

Rahim: ok on y va.

- C'est bon, te dérange pas.

Walay je n'avais pas envie de rentrer avec lui. Sans attendre je sortis de la maison, je cherche l'arrêt de bus. J'ai dû attendre 1h pour qu'un bus daigne arrivée.

Je suis directement allée de coucher à mon arrivée. J'étais en plein rêve lorsque j'entends une sonnerie, je suis dit que ça allait s'arrêter mais non. C'était mon portable je décroche machinalement sans même regarder qui c'était.

-Allo.

Une voix: Tu faisais quoi, je t'appelle depuis des heures.

Vous l'avez deviné c'était lui.

- Tu as vu l'heure ?

Lol même moi je ne savais pas quelle heure il était.

Lui: Il est à peine 22h et n'esquive pas ma question. Je t'appelle depuis tout à l'heure tu étais où.

C'est bon il m'a énervé, je raccroche et éteint mon portable.

Salie ( Terminée) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant