chapitre 52

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« dans l'univers il y a des milliards de vies, sur terre sept milliards d'êtres humains, peut-être trois milliards de filles, mais c'est toi que je veux. »

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« -Allô ?

-Oui Vincent ?

-Yes c'est moi.

-T'es chez toi ?

-Oui pourquoi ?

-Je peux passer ?

-Bah oui avec plaisir ! Je t'attend.

-Dacc, à toute p'tit cœur !

-A toute ! »






Elle raccroche après que j'ai prononcés ces mots. Ça va faire trois jours que nous sommes rentrés, et depuis notre retour en france, je n'ai pas arrêté de gratter des pages et des pages de cahier, ou encore de remplir mes notes avec des paroles qui me viennent à l'esprit. Ce voyage en espagne m'a fait le plus grand bien, je n'aurais pas pu rêver mieux. J'étais en compagnie de tous mes amis et de ma copine, et nous étions dans un pays que j'apprécie particulièrement. Quoi de mieux ?

Je range le peu de choses qui traînent dans ma maison, histoire de faire un petit effort le temps que Maria arrive.
Au bout d'une dizaine de minutes, j'entends enfin la sonnette retentir. Je me dirige donc vers celle ci, et l'ouvre, laissant apparaître ma copine qui hôte sa capuche du haut de son crâne, a cause de la pluie qui tombe plutôt violemment. C'est vrai qu'aujourd'hui il pleut beaucoup, comparé aux jours précédents.
Elle lève la tête vers moi, en même temps de mettre ses clés dans sa poche de sweat. Elle s'approche de moi, et me sert contre elle, nichant son nez dans le creux de mon cou. Le bout de ce dernier est gelé. Je sens son souffle chaud sur ma peau, ce qui me provoque de légers frissons. Cette zone est une partie de mon corps qu'est très sensible par rapport aux autres... le moindre contact contre celui ci me provoque des frissons plus ou moins gros. Et en plus de ça, c'est Maria qui les provoque, alors ça ne me déplaît pas du tout. Loin de la.

Elle recule sa tête, et approche cette dernière de la mienne afin de poser ses lèvres froides et humides contre les miennes qui, comparé aux siennes, sont complètement chaudes et sèches.
Nos visages se séparent, puis je la laisse rentrer, car il fait quand meme vachement froid.

« -Ça va ? dis-je en fermant la porte.

-Oui et toi ? dit-elle en me souriant.

-Ca va nickel, dis-je en lui rendant son sourire. »

Elle s'avance dans ma maison, puis s'assoie sur le canapé. Je la suis, et m'assois à côté d'elle, avant de faire basculer sa tête sur mon épaule. Je ferme les yeux, tout en caressant ses cheveux du bout de mes doigts, profitant de la douceur de ce moment. Elle place sa main sur la mienne qu'est encore libre, puis l'enlace pour la serrer, me provoquant de légers frissons.

« -Je suis venue de parler de quelque chose... dit-elle en se redressant, brisant le silence. »

La voir se redresser subitement me surprend, et le fait qu'elle m'ai dit ça, ça m'inquiète. "Je suis venue te parler de quelque chose", ça veut dire quoi ça ? Elle veut me quitter ? Elle veut plus me voir ? Ou alors j'ai fait quelque chose de mal ? J'avoue que je stresse un peu, même beaucoup. J'ai peur de ce qu'elle veut me dire, et apparement elle le remarque en voyant mon regard inquiet.

la reine de mes nuits | alien Où les histoires vivent. Découvrez maintenant