chapitre 88

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PDV Vincent
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Maria et moi sommes dans la voiture, en direction d'un endroit dont je n'ai pas donné le nom à ma copine. Elle ignore complètement ou on va, ainsi que ce qu'on va y faire, et sa curiosité me fait extrêmement rire, j'adore la voir aussi impatiente.

« -On va ou Vincent ? me demande Maria.

-Tu vas voir, dis-je en souriant.

-On arrive bientôt ?

-Oui, bientôt. »

Je suis amusé face à son impatience enfantine. Ma main est posée sur sa cuisse, tandis que sa main est sur la mienne. Je stresse rien qu'en repensant à ce que je suis prêt à faire, ce n'est vraiment pas rien. Et je pense qu'elle l'a remarqué d'ailleurs, parce que je n'arrive jamais à cacher mes sentiments, surtout quand je m'apprête à faire des choses aussi importantes que celle ci.

« -C'est long, dit-elle la joue écrasée contre la vitre.

-On arrive bientôt mon ange, dis-je en riant. »

Je ne peux m'empêcher de trouver son air enfantin extrêmement mignon, puis sourie comme un imbécile.
Qu'est-ce que j'aime cette femme, c'est un truc de dingue...

Nous arrivons enfin à l'endroit prévu, puis je gare mon véhicule sur une place, qui sont d'ailleurs toutes libre, comme le parc est complètement vide. C'est cool, on a le parc pour nous tous seuls.
Je sors de la voiture, et ouvre la portière du côté passager, avant de tendre ma main vers ma copine, qui ne comprend absolument rien à la situation. Je vois bien dans ses yeux qu'elle ne comprend pas vraiment ce qu'il se passe, mais elle ne dit rien et glisse sa main dans la mienne, avant de sortir de la voiture.

Nous avançons dans le parc vide. Les pétales de fleurs volent à cause du vent doux, rendant l'ambiance encore meilleure qu'elle ne l'est déjà. Nos mains sont toujours entrelacées, et nos yeux balayent le paysage du regard. Je me sens bien la, vraiment bien.
Aucun mot ne sort de notre bouche, nous n'en avons pas besoin de toute façon, ce silence est loin d'être pesant, il est même plutôt agréable je dirais. Parfois on en a besoin d'un silence comme celui ci, ça fait du bien.
Je repense à ce que je m'apprête à faire. Un stresse prend soudainement place dans l'entièreté de mon corps, faisant accélérer les battements de mon cœur ainsi que la cadence de ma respiration. Maria le remarque directement, et tourne le regard vers moi, l'air interrogateur.

« -Qu'est-ce qu'il y a Vincent ? Ça va pas ? me demande-t-elle tout en continuant de me regarder et de marcher. »

Je tourne moi aussi le regard vers elle.
C'est le bon moment non ? Oui, je pense que c'est le moment de le lui demander... Enfin j'espère en tout cas, parce que je veux vraiment que ce soit parfait, que rien ne puisse nous interrompre ou gâcher ce moment.
Je m'arrête de marcher, et Maria fait de même en me questionnant du regard. Je me met face à elle, et prend ses deux mains dans les miennes sous son regard interrogateur.
Je prend une grande inspiration, puis plonge mon regard dans le siens, avant de commencer :

« -Maria, je sais pas comment décrire mon bonheur depuis qu'on sort ensemble, vraiment c'est un truc de fou. Depuis que je suis avec toi, je ne suis plus le même, je suis devenu une autre personne, une meilleure personne. Tu me rends tellement heureux, si tu savais comment j'étais mal avant qu'on se rencontre. J'ai retrouvé un sourire sincère et une joie de vivre, et ça grâce à toi. Je veux construire ma vie avec toi, faire des enfants avec toi, juste... être heureux, à tes côtés. Tu rends mes jours bien meilleurs, et tu réussis à me remonter le moral quand je suis au plus bas, et je sais vraiment pas comment tu fais ça. Pour rien au monde je voudrais me séparer de toi. T'es clairement parfaite à mes yeux, et je t'aime de tout mon cœur. C'est pourquoi, j'aimerais te le demander... »

Un sourire est apparu sur ses douces lèvres roses à mesure de mon récit. Pendant qu'elle attend ce que j'ai à dire, j'attrape la petite boîte en velours rouge se trouvant dans le fond de ma poche, et pose un genou à terre, sous son regard plus que surpris. Elle apporte ses mains à sa bouche, pendant que j'ouvre la boite, laissant apparaître un anneau en or destiné pour elle. Des larmes coulent à flot le long de ses joues, tandis que mon cœur bat aussi vite que l'éclair.

« -Maria Tamburello, acceptes-tu de m'épouser ? »

Elle continue de faire couler ses larmes sur ses joues, ce qui me rend encore plus anxieux. Est-ce qu'elle va dire oui ? Ou non ? Je n'en sais rien, mais je prie pour qu'elle dise oui.
Elle finit par essuyer ses larmes, et à sourire de toutes ses dents, en plongeant ses yeux dans les miens.

« -Bien sur que je le veux, quelle question ! dit-elle pleine d'euphorie. »

Un énorme sourire apparaît sur mon visage.
Je me lève du sol en faisant un bond, et la prend dans mes bras. On se sert si fort que l'on pourrait presque s'étouffer, mais on s'en fiche, on a besoin de ça. On a besoin de ce câlin si profond et pleins d'amour.
Elle a dit oui... elle a dit oui pour être liée à moi pour le restant de nos jours. Elle a dit oui pour devenir ma femme, celle qui m'accompagnera sûrement jusqu'à la fin de ma vie, et je l'espère de tout cœur. Ma joie est si grande que je ne pourrais même pas la mesurer, je suis comblé. Des larmes ont fini par couler sur mes joues à moi aussi, le bonheur est beaucoup trop grand pour cacher ses émotions.
Je me sépare d'elle, et attrape son visage entre mes mains, avant de plaquer mes lèvres contre les siennes. Nos sourires n'ont toujours pas été effacés. Je profite et apprécie ce baiser comme si c'était le premier. Je descend mes mains sur ses hanches, tandis que ses bras sont placés autour de ma nuque.
Je sépare nos lèvres, et prend l'anneau en or entre mon pouce, mon index et mon majeur, avant de le mettre autour du doigt de ma femme. Oui, ma femme, dorénavant c'est ma femme, et moi je suis son mari...

Nos lèvres se scellent à nouveau, étant encore remplis d'euphorie et d'adrénaline. Une sensation que je n'ai jamais ressenti apparaît au milieu de mon estomac. Elle est loin d'être désagréable, au contraire, elle est extrêmement agréable. Je voudrais que ce moment ne s'arrête jamais, que les grains du sablier restent coincés et que je puisse rester avec elle pour toujours.
Tout est absolument parfait, rien ne cloche, et j'en suis très heureux. Rien n'est là pour nous déranger dans ce moment si doux et agréable. Une bulle s'est formée autour de nous, nous laissant seuls, rien que nous deux, dans ce moment tout simplement incroyable.

Maria, je te rendrais heureuse jusqu'à la fin de tes jours, quoi qu'il arrive, je t'en fais la promesse.

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heyyyyy !! alors ? plutôt pas mal non ? ;) moi je trouve que c'est plutôt bien ! sinon, ça va vous ? moi ça va niiiickel ! j'espère que ce chapitre vous a plu car vraiment, moi je l'adore. Après je sais pas ce que vous en pensez mais bon.

enfin bref, je vous fais de gros bisous et de gros câlins les alien, ciao !❤️

-Ev'👽

la reine de mes nuits | alien Où les histoires vivent. Découvrez maintenant