XXXVI

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PDV Isam

J'entre dans la pièce dans laquelle je vais dormir cette nuit, accueilli chaleureusement.

Manzo : Eh, c'est quoi ce sourire ? Oh, t'étais avec une certaine personne ?

Il lève les sourcils avec son sourire de taré. Je souriais même pas.

Moi : Ferme la.

Je referme la porte derrière moi et pars m'installer sur le matelas vide entre celui de Manzo et celui de Diego. Ce dernier semble dormir.

Diego : T'étais pas gay, toi ?

Ah, non. Il dort pas. Manzo se redresse brusquement.

Manzo : Attends...t'as entendu quand...?

Diego : J'étais là par hasard.

Manzo : J'ai juste dit ça pour que l'autre blondasse reste loin de Isam.

Cette fois, c'est Diego qui se redresse.

Diego : Et pourquoi est-ce que tu tiens tant à ce qu'elle reste loin de lui ?

Manzo, je sais que t'es assez intelligent pour pas répondre quelque chose de...

Manzo : Bah parce qu'il est réservé à Na-

Je me redresse d'un coup en tapant dans mes mains.

Moi : Ça vous dirait pas qu'on se fasse un foot un jour ? Ça fait longtemps que j'ai pas joué.

Manzo : Ouais !

Diego nous regarde en s'attardant sur Manzo, puis se recouche.

Diego : Nan, ça va aller.

Manzo se recouche silencieusement à son tour. Quelle ambiance...J'ai toujours su que Diego était pas un grand fan de notre coéquipier, mais j'ai jamais su pourquoi. Avant il faisait des efforts pour pas trop le montrer, mais depuis qu'on l'a revu, il exprime clairement son antipathie envers Manzo. Ce serait tellement mieux s'ils pouvaient s'entendre. C'est peut-être ce que Diego ressent avec Nayah et moi...

                
PDV Nayah

Le lendemain.

Je tombe à terre. J'ai froid. La douleur est insoutenable. J'arrive à peine à respirer. Je peux désormais affirmer que je connais la vraie douleur. Je vais sûrement mourir, dans quelques secondes...mes yeux se ferment.

Isam : T'as fini ton cinéma là ?

Moi : Laisse moi...

Isam : Tu me vide de mon énergie.

Moi : Pardon ?

Je me redresse d'un coup.

Moi : Nan mais je rêve ! C'est toi qui me vide de mon énergie avec tes exercices de torture !

Il s'accroupit devant moi.

Isam : T'as juste couru cinq minutes. Cinq. Minutes.

Moi : Euh...je crois que tu te rends pas compte de ce que c'est cinq minutes.

Isam : Et attache toi les cheveux quand tu fais du sport.

Moi : Pas envie.

Il souffle et fini par s'assoir par terre. Je me rallonge. On est allés dans le parc pas loin de chez nous pour faire du sport aujourd'hui.

Ismayah Où les histoires vivent. Découvrez maintenant