PDV NabilJe prends mes affaires et m'apprête à partir mais je m'arrête. Y'a un truc qui va pas. Je toque à la porte de Nayah mais j'ai aucune réponse.
Moi : Nayah.
J'ouvre la porte pour voir qu'il y a personne. Je sors mon téléphone pour l'appeler et elle décroche après trois sonneries.
Moi : T'es où ?
Nayah : Allô ?
Moi : T'es où ?
Nayah : Je suis chez Kayla, c'est son anniversaire.
Je me crispe. C'est impossible puisque je vais chez Kayla. Mais je peux pas lui dire.
Moi : Ok. Rentre pas tard sinon je te tue.
Nayah : Ok.
Je raccroche et pars de chez moi. Quand j'arrive chez Kayla, je sonne à son appartement. Après quelques secondes, la porte s'ouvre sur Kayla toute souriante. Je souris aussi car son sourire est contagieux.
Moi : Joyeux anniversaire.
Kayla : Merci !
Elle me fait un câlin et me laisse entrer.
Moi : Ça sent la bouffe.
Kayla : Ouais, j'ai fait des gâteaux.
Moi : Ah moi j'ai rien ramené à manger. Mais je suis déjà assez craquant.
Kayla : Non. Je préfère les gâteaux.
Moi : Dommage, j'avais un cadeau pour toi mais...
Kayla : Nan, je rigolais. T'es trop beau.
Je souris.
Moi : Je sais.
Kayla : Je peux avoir mon cadeau alors ?
Moi : Pas maintenant.
Je m'assois sur le canapé pendant qu'elle amène ses gâteaux. Quand elle arrive, elle pose les gâteaux sur la table et elle a un truc dans ses mains.
Moi : C'est quoi ?
Kayla : C'est un projecteur pour regarder un film.
Moi : Mais t'as une télé.
Kayla : Mais c'est plus drôle de regarder le film sur le plafond.
Moi : Ah, c'est pour ça qu'il y a une couverture par terre ?
Kayla : Allonge toi.
Je fais ce qu'elle me dit et m'allonge sur la couverture puis elle me rejoint.
Moi : C'est pas très confortable.
Kayla : Ouais...Tu veux regarder quoi ?
Moi : Pas un film de meufs.
Kayla : Ça veut rien dire. Je vais choisir.
Au final, après quarante minutes d'un des pires films que j'ai jamais vu, je tourne ma tête et la vois pleurer.
Moi : Tu pleures ?
Elle hoche la tête.
Moi : Pourquoi ?
Kayla : Parce que c'est trop triste.
Je soupire. C'est pas du tout triste. Je me redresse et sors la boîte grise qui était dans ma poche avant de la lui tendre. Elle se redresse en fixant l'objet.