Chapitre 10 - Discussions

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PDV Alec

— Mag's, dépêche on est déjà en retard! crié-je à travers la porte de la salle de bain où est enfermé mon compagnon depuis bientôt 1 heure.

— J'arrive! me répond t'il pour au moins la dixième fois depuis qu'il est parti se préparer.

Je pousse un soupir puis retourne m'asseoir dans le canapé pour l'attendre. Après notre journée à Central Park, nous sommes tous rentrés chez nous pour nous préparer en vue de la soirée au Pandémonium. J'ai voulu repasser prendre quelques vêtements chez mes parents, mais Magnus m'en a dissuadé en me proposant de me prêter une tenue. Si dans un premier temps cette idée m'a quelque peu effrayé, j'ai finalement été agréablement surpris par les vêtements que Magnus m'a sorti: un jean noir légèrement moulant, ainsi qu'une chemise à motifs en forme de losanges bleu nuit, sobre, élégante, bref tout ce que j'aime.

Alors que je regarde pour la n-ième fois la grande horloge métallique sur le mur du salon, mon téléphone se met à sonner dans ma poche. Je me saisis de l'objet et voyant un appel de ma soeur, je décroche.

— Oui Izzy?

— Alec!! Vous êtes où? Ça fait une demi heure qu'on vous attend! crie t'elle à travers le téléphone.

— Hey! M'engueule pas c'est pas ma faute! Demandes plutôt des comptes à ton meilleur ami! Ça fait une heure qu'il est enfermé dans la salle de bain! Sérieusement, qui passe une heure à se préparer pour aller en boite?

— Un heure?! Ah ouais, il fait pas les choses à moitié! glousse t'elle.

— Hein? Comment ça?

— Saches qu'en général, quand Magnus passe autant de temps dans sa salle de bain, c'est qu'il veut impressionner quelqu'un.

— Impressionner quelqu'un? Mais qui? demandé-je de plus en plus perdu.

— A ton avis? Toi sombre idiot! s'écrie Isabelle à l'autre bout du fil.

— Moi? Mais pourquoi aurait-il besoin de...

Je me coupe dans ma phrase en apercevant mon compagnon pénétrer dans la pièce. Il est plus rayonnant que jamais. Il porte un pantalon de cuir fin particulièrement moulant rehaussé d'une chemise dorée tombant sur le haut de ses cuisses et laissant apparaitre la musculature de ses bras. Il a recouvert la chemise d'un veston noir en velours et une épaisse ceinture en écaille noires enserre sa taille fine. Ses ongles sont manucurés de bleu brillant et ses yeux envoûtants sont également maquillés d'un fin trait d'eye liner bleu. Sa chevelure soigneusement coiffée en pics au dessus de sa tête arborent quelques mèches du même bleu électrique que son maquillage, et le côté de ses tempes sont décorées de "griffures" bleues lui donnant un air diablement sauvage. Pour parfaire sa tenue, une multitude de bracelets en bois sont glissés à ses poignets et de somptueuses bagues brillent à ses doigts.

Magnus est tout simplement sublime habillé ainsi, et je ne peux détourner mon regard tandis qu'il s'avance vers moi arborant un sourire à faire enflammer les petites culottes. Je me tortille sur place en sentant une vague de désir déferler dans mes reins, tandis que des images tout sauf sages s'impriment dans mon esprit.

— Alec?!

Je suis sorti de ma rêverie par la voix de ma soeur qui crie dans le téléphone.

— Je te rappelle... soufflé-je avant de lui raccrocher au nez.

Je range promptement mon téléphone dans ma poche et je me lève pour faire face à Magnus qui se tient devant moi. J'ouvre la bouche, mais aucun son ne sort, alors en désespoir de cause, je saisis le visage de mon compagnon entre mes mains et me jette sur ses lèvres. Ma langue part rapidement débusquer la sienne, et toutes deux entament un ballet enchanteur qui fait naitre des papillons dans mon ventre. Les mains de Magnus ne tardent pas à se glisser sur mes hanches, puis je le ses agripper les passants de mon pantalon pour me tirer au plus proche de lui. Tout en continuant à embrasser furieusement cet homme qui sans aucun mot a su attiser le feu de mon désir, je le pousse doucement jusqu'à ce que son dos rencontre le mur le plus proche, le faisant expirer de surprise tout en mettant fin au baiser. Ses prunelles d'ambre sondent mon regard un instant avant qu'il ne capture à nouveau mes lèvres et me fasse tourner pour me presser contre le mur à son tour, me tirant un gémissement étouffé.

Dance with meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant