Chapitre 20 - Bain de minuit

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PDV Magnus

Je suis sur un petit nuage de bonheur, et je ne parviens pas à effacer le sourire qui étire mes lèvres depuis qu'Alec m'a avoué ses sentiments. Je n'aurais pas pu imaginer plus belle déclaration que celle qu'il m'a offert, c'était tout simplement parfait. Je n'ai maintenant plus qu'une envie: me retrouver seul avec lui pour profiter d'un moment de tendresse. Je veux le serrer contre moi et ne plus jamais le laisser partir, je veux me fondre dans ses baisers, je veux m'abreuver de chacun de ses souffles... Je veux l'aimer tout simplement.

Nous avons quitté le karaoké peu près onze heures et nous arrivons à la maison environs un quart d'heure plus tard. Comme personne ne semble fatigué, Jace propose que nous allions nous baigner. Même si j'ai très envie de me retrouver seul avec mon amant, la proposition du blond me tente assez, c'est donc avec plaisir que j'approuve son idée.

Chacun rejoint sa chambre pour se changer, m'offrant ainsi l'opportunité de partager quelques minutes en tête à tête avec Alec. Je referme la porte derrière moi après être entré dans la pièce, puis je me tourne vers Alec qui a la tête plongée dans l'armoire, probablement à la recherche de son maillot de bain. Je m'approche doucement de lui et enlace ses hanches de mes bras, collant son dos contre mon torse. Je me penche vers lui pour embrasser la peau fine de son cou, le faisant frissonner. Il se laisse aller dans mes bras, et penche la tête sur le côté pour me laisser libre accès à sa gorge. Je l'entends soupirer de bien être, ce qui me fait sourire contre sa peau, et me donne envie de partager bien plus que de simples baisers avec lui.

Mes mains glissent sous sa chemise pour aller caresser la peau de son ventre que je sens se contracter sous mes doigts. Je descends mes caresses jusqu'à la ceinture de son pantalon avec laquelle je joue quelques instants avant de le retourner vers moi pour happer ses lèvres dans un baiser enflammé. Alec gémit contre ma bouche et m'enlace étroitement, ses mains agrippant mes hanches pour me presser contre lui. Je le repousse doucement en direction du lit sans cesser de l'embrasser, puis quand ses jambes butent contre le meuble, je le fais basculer sur le matelas. Il se redresse sur ses coudes et m'observe m'agenouiller devant lui pour déboutonner son pantalon avec lenteur. Je ne le quitte pas du regard, ce qui me permet de voir son désir s'épanouir dans ses yeux cobalt qui s'assombrissent peu à peu.

Une fois son pantalon ouvert, je le fais glisser sur ses jambes, puis je prends quelques instants pour me délecter de la vue de son érection naissante emprisonnée dans son boxer. Je meurs d'envie de lui donner un avant goût de la nuit à venir. Je lui ai déjà promis ce matin que je compenserais la frustration que je lui ai infligé, mais après sa déclaration d'amour au karaoké, je n'ai qu'une idée en tête, lui offrir un instant de félicité à la hauteur du bonheur qu'il m'a procuré. Me penchant vers lui, je viens caresser son érection du bout de mon nez à travers l'étoffe de son sous-vêtement. J'entends nettement sa respiration s'accélérer et quelques gémissements s'échappent de sa bouche entrouverte. Ses yeux sont écarquillés tandis qu'il m'observe le taquiner, et il semble incapable de détourner le regard de moi. Je suis assez fier de l'effet que je fais à mon amant alors que je l'ai à peine effleuré, ce qui me laisse présager d'une nuit torride dans ses bras.

Après quelques instants à faire monter la tension à l'aide de caresses sur l'intérieur de ses cuisses et autours de son érection, je me décide enfin à le libérer de son boxer. Il halète quand mes doigts viennent effleurer son sexe sur toute sa longueur, puis un long gémissement sort de ses lèvres quand je me jette dessus pour l'engloutir avec appétit. Sa tête tombe en arrière, et ses bras ne tardent pas à céder, le faisant s'étaler dans les draps, une main agrippant ses cheveux, tandis que l'autre tient fermement les miens entre ses doigts. Je fais tournoyer ma langue autours de son gland, je titille son frein de sa pointe, et sans le lâcher du regard, je descends l'une de mes mains sur ses bourses et son périnée que je caresse fermement.

Dance with meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant