Chapitre 49 - Célébration

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PDV Magnus

Après avoir quitté Juilliard en fin d'après-midi, nous sommes tous rentrés chez nous afin de nous préparer en vue de la soirée à venir. Nous avons convenu d'un rendez-vous au restaurant tous ensemble pour fêter la réussite d'Alec puis nous irons finir la soirée au Pandémonium. Nous avons également convié Maïa, en effet à notre grand dam à Alec et moi, Lydia et elle n'ont pas avancé dans leur relation, toutes deux bloquées par une timidité inhabituelle pour ces deux jeunes femmes au tempérament de feu. Ce soir sera donc l'occasion de forcer un peu le destin pour les aider à franchir le pas.

Alors que je suis dans mon dressing pour chercher une tenue à revêtir, mon attention est détournée par l'arrivée d'un Alec nu et encore légèrement humide de la douche qu'il vient de prendre.

— Tu devrais cesser de te balader ainsi sous mon nez Alexander, sinon il va arriver des bricoles. grondé-je d'un voix sourde.

— Tu sais aussi bien que moins que tes menaces ne me font pas peur Mag's. glisse t'il à mon oreille en me frôlant pour aller devant les étagères contenant ses vêtements.

Mes yeux s'arrondissent de surprise tandis que mon ventre gronde furieusement de désir.

— Petit effronté ne crois pas que je ne suis pas capable de mettre mes menaces à exécution. Malheureusement pour toi on n'est pas en avance alors ça attendra.

— Mh dommage... souffle mon amant en haussant les épaules et mimant une mine triste.

Je manque de m'étouffer face à l'insolence de mon amant qui semble clairement décidé à me faire perdre mon sang froid. Alec m'offre un petit sourire en coin avant de se pencher pour enfiler son boxer, exposant ainsi de façon outrageusement indécente son postérieur galbé qui appelle à la luxure.

— Alexander... grondé-je en serrant les mâchoires pour me contrôler.

— Oui? demande t'il d'une voix innocente en se redressant et se tournant vers moi.

— Ne compte pas dormir la nuit prochaine, car tu n'en auras ni le temps ni l'occasion.

Un sourire fleurit sur ses lèvres avant qu'il ne s'approche de moi avec lenteur. Il glisse un doigt léger le long de ma joue et le fait descendre dans ma gorge puis sur mon torse nu jusqu'à la lisière de mon pantalon où il s'arrête en relevant un regard de braise vers moi.

— Il me tarde d'y être. souffle t'il contre mes lèvres qu'il survole sans jamais s'y poser.

Alors que je m'apprête à anéantir les quelques millimètres qui nous séparent, mon amant s'échappe et sors du dressing en roulant légèrement des hanches non sans me jeter une oeillade coquine par dessus son épaule. Mon cerveau court-circuite, mon désir enflamme mes veines et mon besoin de calmer les ardeurs de mon allumeur de compagnon gronde dans mon ventre. Je sors vivement du dressing pour le rattraper, et il détale en riant dans le salon pour m'échapper. Je le poursuis quelques instants avant d'enfin parvenir à lui saisir le poignet pour le retourner vers moi. Je le tire contre mon torse, puis je l'emprisonne dans mes bras en me penchant à son oreille.

— Tu croyais pourvoir m'allumer sans en subir les conséquences? Grossière erreur mon ange, je vais devoir te faire payer cet affront. susurré-je en mordillant la peau fine de son cou.

— Que puis-je faire pour que tu me pardonnes? demande t'il d'une voix légèrement haletante en penchant la tête sur le côté pour me laisser pleinement accès à sa gorge.

Je prends le temps de réfléchir, il y a tellement de choses que j'aimerais lui faire à cet instant, mais le temps nous manque et je sais que la moitié ne serait pas réalisable. Un sourire naît enfin sur mes lèvres quand une idée germe dans mon esprit.

Dance with meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant