Love me more [Taekook]

Chapitre 12

Taehyung était allongé dans son lit.

Il ne voulait pas aller en cours. Il n'avait pas envie de se lever, de croiser tous ces gens, de se battre avec le soleil.

Mood.

Il regarda avec envie le chat de son voisin, Marcus. Il avait la belle vie, lui, il se contentait de manger, chier et faire miaou quand il savait qu'il avait fait une connerie.

Il aimait beaucoup Marcus, il passait ses journées à fouiner dans les appartements ouverts des voisins - et à foutre la merde partout. Mais personne ne disait rien à son propriétaire, Kim Seokjin. Il avait un fils, Kim Namjoon, et il était franchement flippant.

Taehyung devait se lever.

Taehyung n'était pas connu pour déprimer et passer des jours à pleurer dans son lit.

Non, Kim Taehyung était une bad bitch.

"
La veille

-Je comprends pas

-Y'a rien à comprendre, soufflait Taehyung.

-Si tu déprimes, arrête. C'est simple.

-J'aimerai bien.

-Ça fait combien de temps ? demanda Yoongi.

-J'en sais rien. Mais je commence à trop le ressentir.

Yoongi massa son visage.

-Mais c'est pas une raison pour faire une orgie avec des vieux, Tae.

-M'appelle pas Tae.

-Oui, soit.

-Ils étaient pas si vieux que ça.

La tête grise fixa son ami, l'air de dire "on sait très bien tous les deux que c'est pas ça le problème"

Et en effet, il n'est pas là, le problème.

-Je me dégoûte...

Donner son cul à n'importe qui n'avait jamais dégoûté Taehyung.

Yoongi pointa du doigt quelque chose :
-C'est quand la dernière fois que tu as baisé avec quelqu'un d'autre que le délégué.

Taehyung répondit tout de suite :
-Depuis la première fois qu'on a commencé à baiser.

-Tae, tu baises avec la même personne depuis sept mois ?

Ouais j'avoue. C'était bizarre.

-On baise plus, lâcha-t-il juste.

-Tu as abandonné ton projet de l'aimer ?

Je l'aime déjà trop.

-C'était malsain.

-Depuis quand tu réfléchis, toi, Kim Taehyung.

-J'ai rencontré ses deux parents, Yoongi hyung. Je peux plus faire ça. Ce serait trop bizarre.

L'ainé ne voulait pas avoir à poser cette question, mais dans un moment de doute intense, il le fit :