Ce matin, je me réveille dans les bras de Jérémy et c'est merveilleux.
Ses bras autour de moi, sa peau nue contre mon corps. Tout ça m'avait tellement manqué.Et même si nous sommes réveillés, nous restons allongé l'un contre l'autre sans se lasser de ce contact.
Mais des coups frappent à la porte.
-Jérémy! Viens m'ouvrir merde! crie la grosse voix à travers la porte.
-Merde, c'est Pasqual. Qu'est-ce qu'il veut encore? chuchote t-il au creux de mon oreille.
-Je sais pas. N'y vas pas, il finira par partir.
Quelques minutes s'écoulent et le tintamarre reprend.
-Mais putain Jérémy qu'est-ce que tu fous! Je ne vais pas t'attendre dans le couloir toute la journée.
-Je suis désolé, je dois lui ouvrir, dit Jérémy en se relevant, laissant une place vide et froide dans le lit .
Il enfile des vêtements pris à la va vite dans le placard. Il ramasse ceux qui jonchent le sol et les mets dans un sac en plastique.
Je m'étire et me lève.
-Je vais à la douche, alors.
-Ok. Les serviettes sont dans le meuble en dessous du lavabo.
Je prend dans mon sac un jean et un pull fin de couleur beige ainsi que des sous-vêtements et je file à la salle de bain.
Je me lave vite fait et je sors à la vas vite en entendant crier puis une porte claquer. Je ne prends même pas le temps de mettre mes vêtements, j'enfile un peignoir accroché derrière la porte.
Il ne reste que Jérémy, son coach est partie.
-Qu'est-ce qui s'est passé? J'ai entendue crier.
-Rien de grave, je l'ai envoyé chier parce qu'il voulait encore me présenter à quelqu'un de la fédération française de natation et que moi je ne voulais pas. Ça ne lui a pas plus et il est parti en gueulant.
-T'as pas peur pour ta carrière?
-Il a plus besoin de moi que je n'ai besoin de lui.
Peut-être que Pasquale a plus besoin de Jérémy que l'inverse, mais c'est seulement aujourd'hui. Avant, Jérémy avait besoin d'un coach et de relations. Il ne devrait pas envoyer balader celui qui lui a permis de grimper quelques échelons. Il ne doit pas oublier que c'est grâce à Pasquale qu'il est là aujourd'hui.
Jérémy me détaille du regard en se mordillant la lèvre inférieur avant de continuer.
-Et, ne te balade pas en peignoir. Ça me donne des idées.
-Quoi comme genre d'idées?
-Te déshabiller.
-J'ai envie de visiter Paris.
-Et moi, de te visiter toi.
Ça, j'avais compris. Je veux bien entendre que ne pas avoir de rapport pendant deux semaines ça lui a manqué et qu'il veut en profiter avant de devoir se retenir à nouveau, mais je n'ai pas envie de passer mon week-end sous les draps.
-On va faire un marcher. Tu fais le guide, tu m'emmènes faire du bateau mouche, voir la Tour Eiffel et l'arc de triomphe. Nous allons sur les champs Élysées et j'y achèterais de la lingerie. Si tu arrives à caler tout ça dans la même journée, tu auras le droit de voir les dessous sexy que je vais acheter avant que je remonte dans l'avion.
-Ok. Dépêche toi de t'habiller, en attendant, je réserve le resto pour ce midi.
Les hommes, c'est comme les enfants, ça marche au chantage. On leur promet du sexe et il font tout pour, c'est comme quand je promets une petite voiture à un petit garçon de six ans, il fait ce que je lui demande. Je sais, c'est bizarre comme comparaison, mais ça marche.
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T'aimer ou te détester
RomanceTOME 1 Entre l'amour et la haine il n'y a qu'un pas... Kylie déteste Jérémy depuis leur enfance. Il ne manque pas une occasion de la titiller, de se moquer d'elle ni même de lui faire une mauvaise blague, une fois il lui a même coupé une mèche de ch...