Chapitre 18

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Ça fait trois jours que je n'ai pas versée une larme, que je n'ai pas laissée place place à l'anxiété et à la panique. Trois jours terrible à vivre sans lui. Il ne m'a pas envoyé un message, pas appeler une seule fois, il ne m'a montré aucun signe de vie. Peut-être qu'il m'a écouté, quand je lui ai dit qu'il m'avait perdu, mais ce n'est pas ce que je pense, ce n'est absolument pas ce que je veux, il me manque terriblement et bien plus que je ne le croyais possible. J'aurai mieux fais de me taire au lieu de dire des conneries que je regrette. Mais c'est trop tard, je ne peux pas revenir en arrière pour effacer mes paroles. Je veux le revoir pour qu'il m'explique, pour qu'il s'excuse et pour que je lui dise que je suis désolée.

Si il savait à quel point je l'aime et à quel point il me manque, peut-être que ça changerait quelque chose? Mais, je n'ai pas le courage d'aller le voir et de lui avouer ce que je ressens. Et le problème est là, si aucun de nous ne reviens vers l'autre, tout sera finit. Mais je suis trop blessée pour faire le premier pas.

Depuis trois jours, je me suis encore fait draguée par ce gros lourd, mais il n'a pas osé me toucher, je pense que mon compas l'à marqué. J'espère que ça lui servira de leçon. Mais ça ne l'empêche pas de revenir à la charge avec ses idées de rendez-vous, et c'est vraiment insupportable. Pourquoi me veut-il moi?

Les hommes sont vraiment dur à cerner. Et c'est vraiment gênant d'être observée par ses amis. Je me demande ce qu'il faut que je fasse pour qu'il me laisse tranquille.

Alors, je suis à nouveau en cours à côté de ce mec, qui me fait des avances. J'aurai mieux fais de m'habiller autrement aujourd'hui. Je vois bien que mon débardeur lui plait, il n'arrête pas de loucher sur mon décolleté, j'ai beau me tourner, remonter le haut de mon tee-shirt, il ne fait que m'épier et je trouve ça très désagréable. Il à été élevé par qui lui? Qui lui à donné la permission de m'observer comme si j'étais un objet? Je ne suis pas ce genre de femme qui adore se faire reluquer de la tête aux pieds par des hommes malintentionnés. Parce que, je suis persuadée que dans la tête de ce type, les idées ne sont pas très bonnes, comme ses intentions.

-Tu veux que je t'aide? je demande un peu excédé.

-Oui, j'aimerai bien que tu décroise tes bras.

C'est bien ce que je pensais, il fixe ma poitrine et en plus il ne s'en cache même pas. Pourquoi les hommes sont tant attirés par cette partie de notre anatomie? Il faut que quelqu'un m'explique parce que moi, je ne comprends toujours pas.

-Ni pense même pas, connard.

-Ah, madame s'est décidé à arrêter de me vouvoyer.

-Non, j'ai du me tromper.

-Toi, te tromper? Miss parfaite aurait elle des défauts?

Je ne réponds même pas à sa provocation. Personne n'est parfait, je ne le suis pas, et lui encore moins, alors il peut se mettre ses réflexions là ou je penses.

-Aurais-je touché à une corde sensible?

-Ferme là! dit un mec situé derrière nous, t'as pas l'impression que tu la fait chier?!

Ah, enfin quelqu'un qui, comme moi, commence à en avoir marre d'entendre ce mec. J'ai beau essayé de m'en débarrasser, je n'y arrive pas, il reste collé à moi comme un vieux chewing-gum sous une chaussure.

Le dragueur se retourne dans la direction de la voix avant de l'attaquer à son tour.

-Mêle toi de ton cul! C'est toi qui nous fait chier là, connard!

-Pourquoi tant de violence? riposte celui qui vient de se faire insulter.

-Mais ferme ta grande gueule si tu veux pas que je vienne te l'exploser!

-Bah vas-y! Qu'est-ce que t'attends! J'ai pas peur de toi!

Je trouve que ça prends des proportions énormes. Ils ne vont pas se battre quand même? Nous sommes dans un cours, le prof va bien s'apercevoir que ça part en vrille avant que ces deux étudiants ne commencent à se taper dessus.

Le dragueur, je l'appelle comme ça parce que je ne connais pas son prénom, se lève et commence à passer dans l'allée pour rejoindre les escaliers.

Le prof se retourne et remarque que tous les regards sont sur l'un de ses étudiants qui rejoint dangereusement la rangé de derrière.

-Paolo Santoni! Tu retourne t'assoir tout de suite!

Mais Paolo ne fait pas ce que le prof demande, il continu d'avancer en fixant ce mec qui m'a défendu, en quelque sorte.

Tous les regards sont tournés vers eux et certains filment la scène. C'est moi qui ai déclenché ça? Quand je dis que je suis malchanceuse, c'est le cas. Comment je me débrouille pour me mettre dans des situations pareilles? J'espère qu'ils ne vont pas se battre.

-Tu vas payer Alessandro, menace Paolo.

-J'ai hâte de voir ça, le provoque t-il.

Et, avant que Paolo mette son poing dans la figure d'Alessandro, une fille à côté de lui se lève.

-Arrête Paolo! Tu ne peux pas te venger sur lui aujourd'hui pour le passé.

Maintenant ça se transforme en règlement de comptes? Quand je disais que ce mec n'était pas clair, j'ai eu le nez fin.

-Je m'en fout du passé! Je vais juste lui casser la gueule pour lui rappeler qu'il n'a aucune réflexion à me faire, surtout quand je drague.

Quand il dit le mot drague, des étudiants ne le fixent plus lui, mais moi et c'est extrêmement gênant et je rougis instantanément. Je n'ai pas demandé à avoir ce gros lourd sur le dos.

Paolo pousse la fille et essaye de mettre son poing dans le visage de Alessandro qui l'évite de justesse. Il retente l'expérience qui cette fois s'avère concluante. Alessandro se retrouve avec une belle marque sur la joue et le nez en sang, mais il ne se laisse pas faire, il lui donne un coup de pied dans les partis intimes et Paolo fait tout de suite moins le malin, il se plie en deux de douleur et fini par terre.

Quelques étudiants rient, d'autres s'affolent, tandis que moi, je culpabilise un peu.

Et avant qu'Alessandro n'assène un nouveau coup à Paolo, des étudiants qui semblent être ses amis se lèvent et le tiennent pour qu'il se calme.

-Paolo Santoni et Alessandro Santiago dans le bureau du directeur! hurle le prof à bout de souffle après avoir crier à travers son téléphone, pour avertir le directeur, qu'il y avait une bagarre.

Le cours se termine dans un brouhaha infernal et le prof jette l'éponge, il a beau essayer de continuer son cours, presque personne n'écoute ses explications.

T'aimer ou te détesterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant