Chapitre 5 - Recoller les morceaux

758 28 9
                                    

Alice se réveilla ce matin la dans le canapé de Fred. Elle se leva brusquement essayant de se rappeler pourquoi elle était là.

- Ça va pas trop mal à la tête ?
- Si Pourquoi ?
- Disons qu'on a bien picolé hier. Ça t'a fait du bien de dormir ici ?
- Après la semaine infernale à se blesser l'un l'autre oui. J'avais besoin de souffler.
- Vous pouvez pas continuer comme ça à vous faire du mal pour un désir d'enfants. Ça peu pas prendre le pas sur le couple que vous êtes.
- C'est ce que je lui ai dit.
- Bonjour Alice ! Mon chéri! Fit Julia en prenant Fred Dans ses bras.
- Bonjour Julia Et encore désolé d'avoir débarqué comme ça hier.
- Y a pas de soucis Alice. J'espère que ça va s'arranger avec votre mari.

Le téléphone d'Alice sonna et coupa court à la conversation. C'était Étienne il voulait lui parler et il était en bas de l'immeuble de Fred. Elle remercia Fred pour l'avoir accueilli et descendit.

-Tu voulais me parler je t'écoute.
- Je ne vais pas m'excuser tu vas m'engueuler. Tu avais raison hier, c'est en train de nous détruire et je refuse que ça arrive. Je t'aime et je ne veux pas te perdre. Alors accepterais- tu de partir quelques jours avec moi à la campagne ? J'ai loué une maison pour le week-end. 
- C'est plutôt tentant mais je tiens à fixer quelques conditions.
- Tout ce que tu voudras.
- Il est interdit de prononcer le mot bébé, grossesse, enceinte et tout les mots de cette famille.
- Ça me semble être dans mes capacités.
- Et on ne parle pas boulot.
- Ça me paraît plus compliqué mais faisable.
- Si tu ne respectes pas ses règles ça sera à tes risques et périls.
- Viens là ! Dit il en lui ouvrant ses bras pour qu'elle s'y loge.
- C'est pas parce que j'accepte de passer ce week-end avec toi que j'efface tout ce qui c'est passé. Dit elle une fois contre lui.
- Je sais bien. Mais on va tout faire pour surmonter ça.
- J'espère.
- Alors en voiture Madame Le Borgne, direction la campagne.
- Et mon sac ?
- On passe vite fait à la maison le faire.
- Et si je disais non on faisait comment ?
- Je t'aurai enlevée mon amour ! J'aurais fait un sac pour toi.
- Ah Oui ?
- Oui. Oui. Oui.

Elle l'embrassa furtivement avant de s'installer dans la voiture. Une fois à l'appartement, il lui signala qu'elle avait un petit quart d'heure pour préparer sa valise. Elle se dépêcha de la faire en essayant de rien oublier. Puis ils prirent la route. Le trajet se fit dans le silence, ni l'un, ni l'autre ne savait quoi dire. Une fois sur place Alice fut émerveillée par le lieu.

- Bonjour, C'est vous que j'ai eu au téléphone hier. Monsieur Le Borgne C'est ça ?
- Bonjour, oui c'est moi.
- Je vais faire un tour de la maison avec vous.

Il fit Le tour pour vérifier que tout était en ordre avec Alice qui lui tenait la main en s'émerveillant.

- Quand Vous partirez dimanche vous n'aurez qu'à mettre la clé dans la boîte au lettre à l'entrée de la propriété. Pour ce qui est du Jacuzzi il y a une plaquette d'explication juste a côté. Et si vous avez le moindre problème je reste joignable.
- Merci.
- Je ne vais pas vous embêter plus longtemps, bon week-end !

Ils regardèrent la propriétaire s'éloigner avant de se retourné l'un vers l'autre.

- Qu'Est ce que tu veux faire ? Tout tes désirs sont des ordres.
- Deja Je veux prendre une douche parce que la je me sens sale. J'ai dormi dans ces vêtements.
- Je vais sortir les bagages de la voiture pendant ce temps.

Alice sourit en montant à l'étage. Elle s'installa sur le bord du lit en attendant que son mari monte avec les affaires.

- T'es pas à la douche ?
- Non sans ma trousse de toilette C'est compliqué. Puis je me disais que tu aurais pu venir avec moi.
- Ah Oui ?

Quand plus rien ne vaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant