Chapitre 18 - Le début du cauchemar

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Deux jours étaient passé depuis la soirée où Alice avait annoncé à Fred qu'ils allaient avoir une fille. Ils profitaient d'une journée ensoleillée pour aller manger sur les quais de Seine. Ils discutèrent de l'enquête, des interrogatoires qui les attendaient.

- Bon assez parlé boulot. Fini par dire Fred.
- T'as raison, si on est sorti c'est pour penser à autre chose et faire une pause.
- Exactement. Comment tu te sens toi ?
- Moi j'ai hâte qu'on est fini cette affaire. Puis je me demande si on a bien fait de dire à mon père qu'il pouvait venir. Il va vouloir que je lève le pied.
- Et il aurait raison.
- Je compte bien travailler le plus longtemps possible.
- Je te connais assez pour savoir que si tu peux accoucher en travaillant tu le ferais.
- Tout à fait.

Une fois son repas fini Alice s'allongea, la tête sur les genoux de Fred. Ce dernier la regardait en souriant, la main sur son ventre.

- Tu m'as l'air un peu fatiguée quand même t'es sur que tu veux venir avec moi cet après midi ?
- Je ne suis pas fatiguée je profite du moment. Et rien ne me fera changer d'avis sur le fait que je veux être là au maximum dans l'enquête, comme d'habitude.
- Je n'insiste pas ?
- Voila une sage décision.

Fred ne pu s'empêcher de rire. Ils profitèrent encore quelques minutes du calme avant de retourner à la crime. Après un interrogatoire qui leur confirma leur piste ils décidèrent de se rendre au domicile de l'individu.

- Je viens avec toi.
- Alice C'est pas sérieux...
- Quoi ? On va pour l'interroger on risque rien.
- Bon D'accord mais si ça commence à chauffer tu te mets à l'écart ?
- Promis.

Alice retourna au palais rédiger les papiers dont ils auraient besoin avant de retrouver Fred devant qui l'attendait dans sa voiture. Ils prirent la route vers le fameux domicile. A peine ils arrivèrent au niveau de la maison, ils se firent tirer dessus. Fred recula très vite pour ne plus être dans la zone de tirs. Mettre Alice en sécurité était sa priorité avant d'appeler les renforts.

- Je vais devoir y aller mais toi tu ne bouges pas.
- Oui.
- Alice je rigole pas tu ne bouges pas de la voiture.
- J'ai dit oui.
- Tu promets ?
- Promis.

Fred embrassa Alice, il sentait qu'elle était stressée.

- ça va bien se passer mon amour !
- Tu fais attention J'ai besoin de toi vivant moi.
- Je t'aime !

Ils restèrent un moment à essayer de se rassurer avant que Fred sorte de la voiture. Il s'avança doucement. Une fois les renforts sur place Alice ne pu s'empêcher de sortir pour essayer d'avancer et de voir ce qui se passait. Des coups de feux retentirent dans tout les sens, Alice essayer de voir ce qui se passait. Elle ne comprit pas comment elle se retrouva plaquée contre un mur à l'écart de la scène.

- Madame la juge ! Vous êtes inconsciente.
- Djibril dites moi que je n'ai pas vu ce que j'ai vu.
- Je ne sais pas Alice. On va attendre là, qu'il soit neutralisé.
- Soyez franc avec moi s'il vous plaît et ce qu'il y à un homme à terre ?
- Oui.
- C'est Fred ?
- Oui. Mais Alice il faut rester là... pensez au bébé.

Alice se laissa glisser le long du mur jusqu'à être assise au sol en larmes. Les minutes qui suivirent lui parurent être des heures lorsqu'enfin elle entendit que la zone était sécurisée, Djibril l'aida a se lever. Elle avança hésitante vers la zone, une fois qu'elle vu Fred à terre elle se précipita vers lui. Il était inconscient mais il avait un rythme cardiaque.

- Mon amour !
- Une ambulance va arriver Madame Nevers.
- T'as entendu mon amour, tu vas te battre. Tu m'as promis tu resterais vivants. Pour notre fille.

Elle resta prêt de lui, a lui rappeler combien elle l'aimait en caressant sa joue jusqu'à ce que les pompiers arrivent. Pendant que Djibril et un autre de leur collègue se relayer pour faire un point de compression sur sa plaie.

Quand plus rien ne vaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant