Chapitre 23 - Se souvenir.

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Alice Et Fred restèrent un moment sans rien dire assis l'un à côté de l'autre. Alice réalisait petit à petit qu'il commençait à se souvenir, mais d'une partie de sa vie qui appartenait au passé. Fred fini par invité Alice au restaurant. Un mois et demi était passé depuis ce soir là. Fred se souvenait maintenant de l'amitié qu'il avait avec Alice, ça renforcer leur lien mais il n'avait toujours pas de souvenir des 6 mois de leur couple avant l'accident, ni même de leur première nuit. Il était au petit soin avec Alice malgré tout, ses sentiments pour elle était bien là. Il était allongé à côté d'elle à la regarder.

- Bonjour ! Dit elle en se blottissant dans ses bras les yeux encore fermé.
- Bien dormi ?
- Pas terrible, C'est difficile de trouver une position dans laquelle je suis à l'aise avec ta fille.
- Bientôt elle sera parmi nous.
- Oui Elle troublera le sommeil de son papa autant que le mien.
- Dis moi on avait déjà parlé de prénoms ?
- Non jamais.
- Ça serait bien qu'on y réfléchisse.
- C'est une très bonne idée. J'en ai plein en plus.
- Ah Oui ?
- J'ai pensé à Mia, Aria, Cleo.
- J'aime beaucoup.
-C'est vrai ?
- Oui, J'ai une petite préférence pour Cléo.
- Si t'as d'autres idées t'as le droit de partager, C'est un choix à faire à deux.
- Je vais y réfléchir et je te dirais.

Fred se leva pour préparer le petit déjeuner, Alice s'installa à table avec son thé.

- Toi tu m'as toujours pas dit hier ça c'est passé comment ton rendez vous ?
- Je commence a me souvenir de ce qui c'est passé le jour où je me suis pris cette balle.
- C'est vrai ?
- Oui. Je me souviens d'y avoir été sans attendre les renforts. D'avoir très vite était rejoint et d'entendre qu'on me dise baisse toi et ne pas écouter. Je sens la douleur de la balle qui rentre en moi, je me vois tomber et plus rien.
- T'as perdu connaissance quand ta tête a cognée le sol donc c'est normal qu'il y ait plus rien après.
- Oui.
- Je me souviens aussi d'arriver en voiture et d'avoir voulu te protéger.
- C'est vrai ? Dit elle émue.
- Oui. Je t'ai fait promettre de pas bouger et tu m'as fait promettre de revenir vivant.
- Je t'ai pas écouté.
- Et moi je suis vivant mais ça fait quand même 2 mois que ça a eu lieu et je recommence juste à me souvenir réellement des choses.
- Tu commences à te souvenir de moi C'est plutôt une bonne nouvelle.
- C'est vrai.

Alice lui prit la main et le regarda dans les yeux. Fred fini par fermer les yeux et eu une réaction étrange. Il retira sa main.

- Eh ! Ça va ?
- Je t'aime !

Alice le regarda surprise, elle ne comprenait pas bien ce qui se passait. Ça faisait 2 mois qu'ils jouaient au petit couple Dans l'espoir qu'il se souvienne de ce qu'il y avait entre eux.

- Je t'aime ! Dit il en lui attrapant la main pour l'attirer sur ses genoux.
- Qu'Est ce qui me vaut cet amour soudain ?
- Je me souviens du soir où t'as franchis la porte de mon appartement parce qu'Etienne venait de te prendre la tête une énième fois avec son envie de bébé. De t'avoir dans mes bras à pleurer. J'ai posé ma main sur ta joue pour essuyer les larmes qui coulaient sur ta joue puis je t'ai embrassé. On c'est embrassé et on a fait l'amour. C'était fou.
- Tu te souviens donc de la nuit où on a conçu notre fille.
- Et de toute les autres nuits, de toute les autres journées. Je me souviens de quand tu m'as dit que c'était moi le père, que tu me choisissais moi.
- Mon amour !

Alice retrouva tout de suite la délicatesse des gestes amoureux de son homme, ceux qui lui manquaient depuis deux mois.

- Merci d'avoir été si patiente, d'avoir pris sur toi. Je sais qu'avec le bébé en plus ce n'était pas facile.
- Je t'aime et je ne voulais pas te perdre. J'étais prête à tout pour te retrouver, pour retrouver ce qu'on avait, que tu te souviennes.
- Maintenant que je me souviens peux tu me dire ce que tu avais besoin de me dire il y a quelques semaines ?
- J'ai eu tellement peur de te perdre, de me retrouver à élever notre fille sans toi, sans rien. Sans que je me sens prête.
- N'en dis pas plus, je crois que j'ai compris.
- Ah Oui ?
- Oui Et on va d'abord se concentrer sur la fin de ta grossesse et après on verra pour le reste. Moi je vais te chouchouter pendant les deux prochaines semaines. Pourquoi tu pleures ?
- Je réalise pas que tu te souviennes de tout. J'y croyais plus.

Quand plus rien ne vaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant