Alice resta dans les bras de Fred un moment, elle ne réalisait pas bien ce qui venait de se passer mais elle était heureuse. Elle regardait sa bague en souriant, en essayant de retenir ses larmes de bonheur.
- Ça va ?
- Je suis heureuse tout simplement.
- Ah oui ?
- Oui je t'aime et tu me rends vraiment heureuse.
- Je t'aime et te rendre heureuse c'est ce qui compte le plus pour moi.
- C'est pour ça que je t'ai dit oui.
- Ah oui ? T'aurais pu dire non ?
- Tout à fait commandant et je t'ai pas encore dit oui devant monsieur le maire va falloir entretenir la flamme.
- T'en fais pas pour ça j'ai plein d'idée fais moi confiance.
- Je n'en doute pas. J'ai hâte de voir ces idées être mise en œuvre.
- Va falloir attendre que cette petite puce rentre dans nos vies d'abord.Alice ne dit rien et se leva. Fred fit de Même il lui déposa un baiser sur la joue en lui précisant qu'il allait préparer à manger. Alice se dirigea vers la salle de bain et tomba nez à nez avec son père.
- ce sourire ma fille ! Je savais que ça te faisait du bien le moment avec Fred sur le balcon.
- Il m'a fait sa demande. Dit-elle en montrant sa main.
- T'es prête ?
- Oui. J'ai eu tellement peur de le perdre, de me retrouver sans rien à élever seule notre fille.
- Le principal c'est que tu sois heureuse mon trésor, puis il a l'air de bien savoir te rendre heureuse.
- C'est vrai. Je veux mon mariage de princesse cette fois.
- C'est vrai qu'avec Étienne vous vous êtes marié à la va vite.
- C'était à l'image de ce que je voulais à ce moment là. Mais j'ai envie que celui là soit totalement différent.
- C'est normal ça.Alice alla prendre une douche pour se rafraîchir avant de retrouver Fred dans la cuisine avec une de ses chemises sur le dos et un shorty.
- Qu'Est ce que tu nous as préparé ?
- Une salade avec plein de bonnes choses parce qu'avec la chaleur je me dis qu'il valait mieux manger frais.
- T'as bien raison.Ils mangèrent l'un à côté de l'autre à discuter, se taquiner. C'était un moment simple mais c'est le genre de moments à deux dont Alice avait besoin et dont elle savourer chaque secondé en sachant très bien que dans quelque jours ca sera plus compliqué.
- comment tu fais pour être si calme alors que tu peux accoucher à tout moment ?
- Je profite de toi et je savoure chaque seconde où je peux le faire. Parce qu'après je ne sais pas dans combien de temps on pourra avoir des moments comme ça. Ça ne m'empêche pas d'appréhender.
- Qu'Est ce qui te fait peur ?
- De pas y arriver, de pas être à la hauteur en tant que maman.
- Tu seras une maman à l'image de la femme que tu es c'est à dire incroyable.
- Même si je doute sur beaucoup de choses je sais que je t'ai toi et que même si des fois je me sens débordée tu seras toujours là pour m'épauler. Comme tu l'as toujours été même quand on n'était pas ensemble, quand on était juste amis.
- Je suis toujours cet ami, c'est juste que l'ami a endossé de nouveaux rôles.Elle se pencha pour l'embrasser avant de se lever pour aller se coucher. Fred fini par la rejoindre et s'allongea à côté d'elle avec son ordinateur pour avancer l'affaire. Elle dormait paisiblement à côté de lui. Il fini par poser son ordinateur et il se mit à la regarder. Alice se décala légèrement et posa sa tête contre Fred. Il passa le bout de ses doigts le long de son bras en la serrant contre lui.
- Ça me chatouille.
- Pardon je pensais que tu dormais.
- Je dors un peu en pointillés en ce moment. Là ta fille est bien en forme.
- J'ai hâte de te voir maman parce que je suis sur que t'auras une magnifique complicité avec notre fille. Un lien très fort. Dit il en posant sa main sur le ventre.
- Elle est bien plus basse. Fit Alice en lui montrant la où elle avait les coups.
- C'est qu'elle commence à avoir envie de sortir aussi.
- On verra bien ce qu'on nous dira au dernier rendez vous de suivi.
- Rendez vous que je n'ai évidemment pas oublié c'est après demain à 15h. Et je serai là !
- T'as intérêt d'être là il peuvent me dire on provoque l'accouchement ce jour là et moi j'accouche pas sans toi.
- Je serai là je te promet ! Même s'il faut laisser un gars filer pour venir je m'en fou j'arrêterai ce que je fais au moment où tu me préviendras pour venir.
- Mon amour ! Je veux pas non plus que ça t'empêche de faire bien ton travail.
- T'en fais pas pour ça, devenir papa c'est la meilleure des excuses pour mettre des distances. Puis je te l'ai dit j'aime pas bosser sans toi, surtout que la juge qui te remplace elle m'a l'air insupportable.
- La ?
- Oui La, c'est juge Pietri je crois.
- Je suis sur que si t'aime pas ces méthodes de travail tu dois quand même apprécier la regarder.
- Moi ?
- Oui Toi. Bel homme qui partage ma vie, qui fait chavirer le cœur de toute les filles même s'il ne s'en rend pas vraiment compte.
- Tu sais que je t'aime encore plus quand t'es jalouse ?
- Je ne suis pas jalouse je dis juste que cette femme est magnifique et c'est humain de la regarder.
- Peut être qu'elle est magnifique à tes yeux mais tu n'as rien à lui envier. Déjà parce que c'est toi que j'aime puis parce que je n'ai d'yeux que pour toi. Puis en tout honnêteté elle fait pas du tout à naturelle alors que toi t'es magnifique tout le temps.
- T'admets que tu la regardais ?
- Quand Khadiri m'a dit regarde ce canon qui arrive. Je lui ai répondu que oui c'était un canon mais pas du tout mon style et que la plus belle juge du palais je l'avais déjà à mon bras. Il m'a charrié en disant que j'étais un petit canard.
- Je t'aime toi !
- Et j'insiste tu es la plus belle juge et je dirai même la plus belle femme que j'ai croisé au palais.Fred se pencha au-dessus d'elle pour l'embrasser. Alice lui rendit son baiser avec beaucoup de désir.
- Mon amour est ce sérieux ?
- Je ne sais pas mais j'en ai très envie.Fred ne se fit pas prier, il embrassa avec encore plus d'intensité tout en déboutonnant la chemise qu'elle portait. Il passa ses mains délicatement sur son corps, embrassant certaines zones qu'il lui connaissait très sensible. Il s'éloigna d'elle pour la regarder, voir son sourire radieux quand il lui donnait du plaisir. Ils n'avaient plus trop de relations depuis quelques semaines mais ils savaient qu'avec les hormones le peu de moments qu'ils s'accordaient été explosifs. Ce fut encore le cas cette nuit là. Alice mit un temps à retrouver son souffle avant de se tourner pour faire face à Fred. Il posa sa tête au Même niveau qu'elle et la regarda dans les yeux intensément. Il passa sa main sur sa joue.
- Ça va ? Dit il.
- Merveilleusement bien, merci d'être toujours aussi attentif à tout même dans ses moments intenses.
- Je t'aime ! Pour moi le plus important c'est que ça soit bien pour toi et encore plus en ce moment avec la petite puce. Je ne veux pas te faire mal, que la position te dérange.
- t'as été parfait avec ça jusqu'au bout.
- Eh mon amour faut pas pleurer.
- C'est juste que j'ai la chance de t'avoir.
- Mooh mon chaton !
- Non mais c'est vrai, t'es là, t'es patient, au petit soin.
- Parce que pour moi C'est quelque chose de normal de prendre soin de la personne qu'on aime et encore plus quand elle est enceinte.
- C'est bien ce que je dis j'ai de la chance.
- J'en ai tout autant de t'avoir dans ma vie.Alice lâcha la main qu'elle avait prise de Fred pour se toucher le ventre.
- Tout va bien ?
- Oui. C'est juste un sacré coup et bien bas c'est pas très agréable.Ils reprirent leur conversation, Alice fini par s'endormir contre lui. Fred ne se fit pas prier pour rejoindre les bras de Morphée à son tour. Quelques heures plus tard, Alice se leva avec des douleurs au ventre elle marcha un peu, alla boire un verre en espérant que ça passe. Au bout d'une demi heure elle revint dans la chambre. Elle s'installa au bord du lit, sur le côté de Fred et posa sa main sur lui.
- Mon amour !
- Qu'est ce qu'il y a ?
- Je me sens pas très bien ça me tire.
- On aurait peut être pas du...
- Ça n'a rien avoir si ça se trouve c'est juste que c'est le moment ou alors juste une fausse alerte mais j'aimerai que tu restes éveillé avec moi.
- Sur ? On peut y aller tout de suite si tu veux.
- Oui sur pour l'instant ça va.Fred se redressa pour accueillir Alice dans ses bras. Elle s'installa en tailleur contre lui. Ils restèrent un moment comme ça, jusqu'à ce qu'Alice commence à ressentir des contractions. Elle se leva et tenta de marcher un peu. Fred la suivait de prêt.
- Tu comptes me dire quand que ça ne va pas et qu'il faut y aller ?
- Quand j'aurais des contractions rapprochées ou perdu les eaux.
- Tu comptes accoucher ici ?
- Calme, mon amour là tu m'aides pas.
- Pardon...
- Alors on arrête les questions qui stress.
- Je t'aime !
- Pour l'instant ça va, y a rien d'alarmant.
- Si tu le dis je te crois.Alice se retourna et embrassa son homme avant de se courber à cause d'une nouvelle contraction.
- On va y aller. File enfiler un pantalon et un tee shirt. Et s'il te plaît attrape le sac à côté du lit.
Alice resta un moment à attendre que Fred revienne. Ils allèrent jusqu'à la voiture tranquillement.
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Quand plus rien ne va
FanficAlice Nevers est une jeune juge d'instruction mariée avec un ténor du barreau. Elle vit une vie paisible jusqu'à ce qu'un petit rien fait basculer sa vie.