Quand plus rien ne va

Chapitre 32 - 48 heures.

N'arrivant pas à trouver le sommeil, Fred fini par retourner à la crime. Il explora les nouveaux éléments qui avaient été ajouté pendant son absence. Le divisionnaire laissa Fred tranquille plusieurs heures, il savait que s'il était revenu c'est qu'il tournait en rond chez lui et qu'il allait finir par exploser.

- Fred ?
- Y a du nouveau ?
- L'ex mari d'Alice est arrivé au palais mais il n'est pas parti de chez lui. Il c'est garé à sa place habituelle les voitures ont été mise en place. On s'équipe et on va se mettre en position. Ici l'enquête continu des qu'il y a un nouvel élément je suis prévenu.
- D'accord !

Ils descendirent dans les voitures, le temps paru interminable en attendant qu'Étienne ressorte. Pour Alice, l'émotion fut différente elle était seule et même si elle n'était pas du tout en confiance et à l'aise avec la situation ça lui faisait du bien de pouvoir profiter de sa fille sans personne autour d'elle. La nuit avait été interminable, elle n'avait pas dormi de peur qu'il lui prenne sa fille.

- Aujourd'hui on va être que toute les deux pendant un moment mon trésor.

Elles assurent la matinée à se reposer, Alice profita de la sieste de Cléo pour dormir un peu. Après mangé elle voulu sortir dans le jardin et se rendit compte qu'elle était enfermée.

- Bon on va devoir rester à l'intérieur jusqu'à ce qu'il rentre mon petit cœur ! Faut pas que t'es peur c'est pas quelqu'un de méchant, il ne te fera pas de mal. J'ai plus peur qu'il fasse du mal à ton papa. Mais je sais que ton papa il fera tout ce qu'il peut pour nous retrouver, pour toi, pour moi...

Cléo fini par s'endormir dans les bras de sa maman. Comme à la maison elle dormait un peu le matin et un peu l'après midi. Ça soulageait Alice ne voir que son sommeil n'était pas impacté pour l'instant.
À Paris, tout était allé très vite à peine l'informateur avait annoncé la fin de l'audience qu'Etienne avait débarqué en courant dans le parking. Les deux voitures le prirent en filature, ils s'éloignèrent dans la campagne de la région de Parisienne. Fred gardait un œil sur le gps pour être sûr de ne pas se faire avoir en tournant dans une allée de maison.

- Ne tourne pas ! S'écria-t-il.

Il le répéta au talkie-walkie, les deux voitures se garèrent aux abords de la sortie de route de façon discrète.

- On fait quoi maintenant ?
- On ne bouge pas je vais envoyer notre position pour avoir plus d'informations sur la propriété on va envoyer un drone si aucune voiture ne ressort d'ici une petite heure.
- Si ça se trouve elles sont là au bout de cette rue et je ne peux rien faire.
- Fred faut qu'on le fasse intelligemment, mais si elles sont là on le saura ce soir et je te promet que demain elles seront avec toi.
- Et si on n'y arrive pas ?
- Fred si elles sont là qu'il nous a amené jusqu'à elle c'est qu'il ne se doute pas qu'on le soupçonne. Alors demain il retournera au palais pour la suite de son audience et on en profitera pour les exfiltrer.
- J'espère que ça se passera comme ça.
- Mais Fred promet moi que si on les voit sur le drone tu ne feras rien avant demain.
- Je veux voir qu'elle va bien, qu'elles vont bien.
- Lieutenant Khadiri on va pouvoir envoyer le drone.

Fred regarda l'écran silencieusement, son cœur battait à mille à l'heure. Alice elle avait pu sortir, elle avait besoin de prendre l'air. Elle se sentait oppressée dans cette maison qui n'était pas la sienne. Elle marchait avec Cléo lui montrant plein de choses.

- Je vais préparer le dîner je te fais confiance.
- Étienne tu m'as dit toi même que je ne pouvais pas partir et je ne prendrais pas le risque avec ma fille. Mais ça je te l'ai déjà dit il me semble.
- Oui pardon.
- Je vais juste faire un tour pour respirer et profiter pour qu'elle découvre un peu le monde. Tu sais dans notre appartement à Paris y a pas tout ça.
- C'est pour ça que je l'ai choisi je me suis dit qu'elle découvrirait plein de choses et que vous seriez heureuse toute les deux.