Chapitre 24 - Reprendre le travail

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Alice profita de son père pendant les quelques jours que Jacques passa à Paris. De son côté Fred eu l'avale de sa hiérarchie pour reprendre le travail. Alice était allongée dans le canapé, un livre à la main.

- Ma puce je vais rester encore quelque jours, je me dis que tu es à une semaine d'accoucher ça me ferait plaisir d'être là pour l'arrivée de ma petite fille. Puis ça m'éviterait de faire des aller retour.
- Évidemment que tu peux rester mon petit papa, tu es et tu seras toujours le bienvenu chez moi.
- Moi j'y vais mon amour ! Et toi petit cœur tu restes bien au chaud tant que papa n'est pas rentré.
- T'en fais pas elle n'a pas l'air pressée. Et mon bisous ?

Fred se retourna et se pencha pour embrasser sa belle. Il était partagé par l'envie de reprendre le travail et le besoin de rester à côté d'elle jusqu'à la naissance de leur fille.

- Oh eh ! Mon amour ! Mon père va rester jusqu'a la naissance de la puce.
- Me voila rassurer ! Je ne te laisse pas toute seule.
- Toi tu fais attention à toi !
- Promis ! Je t'aime !

Il l'embrassa une dernière fois avant de quitter l'appartement. Alice débarrassa son petit déjeuner avant d'aller à la douche. Elle prit du temps pour elle.

- Ma poupée, tu sais que j'ai hâte de te tenir dans mes bras. T'as déjà tellement chamboulé ma vie. Sans toi je suis pas sûr que je serai avec ton papa aujourd'hui, du moins je suis pas sûr que ça aurait été aussi vite. Ça fait presque 9 mois que t'es là et j'ai du mal à me dire que tu seras bientôt là, avec nous et en même temps j'ai tellement hâte, de te voir grandir, évoluer.

Pendant qu'elle parlait, elle s'étalait de la crème sur le ventre. Elle enfila une robe blanche avant de retrouver son père dans le salon.

- Je vais aller manger avec Fred.
- Pas de soucis ma chérie.
- J'ai besoin de sortir un peu.
- Puis Fred te manque déjà je me trompe ?
- Il me manque déjà et je m'inquiète un peu.
- C'est normal.

Alice essaya de mettre ses sandales mais elle ne réussi pas à les fermer. Elle se décida à prendre ses claquettes.

- Tu vas manger avec ton homme ou à la plage ? Demanda Jacques.
- Essaye de fermer des chaussures avec un ventre pareil. Alors je choisi la simplicité.

Jacques sourit en regardant sa fille prendre son sac et quitter l'appartement. Elle prit un taxi au bout de la rue pour se rendre à la crime. Elle arpenta les couloirs en souriant et saluant tout le monde.

- Oh madame la juge ! Le commandant est à son bureau.
- Merci Djibril.
- Vous allez comment ?
- Je vais bien, j'ai juste hâte que ce petit bout pointe le bout de son nez.
- J'imagine. Bon je vous laisse aller retrouver le commandant.

Alice saluât Khadiri en s'avançant vers le bureau de Marquand. Elle s'arrêta dans l'encadrement de la porte comme elle aimait tant le faire avant. Elle l'observa travailler.

- Tu vas rester longtemps me regarder dans l'entrée ? Dit-Fred sans lever le nez de son dossier.
- Comment tu sais que je suis là ?
- Ton odeur et y en a pas beaucoup qui font un bruit de claquette dans les couloirs. Du coup je repose ma question, tu vas rester longtemps à me regarder dans l'entrée ?
- Je suis venu te chercher pour déjeuner.
- En voilà une bonne idée.
- Je t'ai pris un sandwich. On va sur les quais ?
- allons-y !

Fred se leva et embrassa sa belle avant de lui attraper la main pour sortir. Pour une fois il ne s'installèrent pas sur le banc mais au bord de la Seine.

- Je t'aiderai à te relever.
- J'espère bien.

Ils mangèrent tranquillement puis Alice s'allongea en posant la tête sur les genoux de Fred. Il posa sa main sur son ventre.

Quand plus rien ne vaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant