Chapitre 47 - le lendemain (suite) !

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Lorsqu'Alice ouvrit les yeux, elle paniqua en ne voyant plus Cléo.

- Calme mon amour ! Ton père est venu la récupérer, comme tu dormais profondément il a préféré te laisser. Éric viendra te chercher des que tu le souhaiteras.

Alice ne dit rien elle se réinstalla contre Fred. Elle avait le regard dans le vide.

- Si tu me parlais sincèrement, que t'arrêtais de croire que ce que tu penses va me blesser... je vois bien que t'es triste, que ça ne va pas. Je vous connais par cœur madame Marquand.

Elle se mit à pleurer incapable de dire quoi que se soit. Ça faisait plus de 24 heures qu'elle gardait tout pour elle incapable d'exprimer ce qu'elle ressentait réellement.

- Je l'aimais Fred, je l'ai sincèrement aimé... J'ai perdu le premier amour de ma vie. J'ai perdu la personne qui m'a fait rire, qui m'a aimé pendant des années. Alors oui je suis triste et oui j'ai peur de ce que les gens peuvent penser de ma tristesse. J'ai peur que ça t'énerve de me voir triste après tout le mal qu'il nous a fait. J'aurai juste aimé que ça se termine autrement. J'aurai aimé qu'il finisse par accepter notre relation, que ça se passe bien.
- Je sais bien mon amour ! Il a fait parti de te vie et ça personne ne peut te l'enlever. Quoi qu'il est fait la personne qui t'a aimé elle a existé et elle fait parti de toi. Je ne veux pas que tu te refuses le droit d'être triste à cause de moi. Je t'ai vu heureuse avec lui avant de te voir heureuse dans mes bras.
- J'arrive pas a enlever de ma tete l'idée que je n'ai pas le droit d'être triste. Il nous a fait trop de mal.
- Évidemment que si tu as le droit. Personne n'a à te dire si oui ou non tu as le droit de ressentir ce que tu ressens au fond de toi même si ça ne plaît pas à tout le monde.

Alice ne répondit rien. Elle se blottit juste un petit peu plus contre son mari. Elle ne dit rien jusqu'a demander à Fred d'appeler Éric pour qu'il vienne la chercher.

- Avant que tu partes j'aimerai être sur que tu vas mieux.
- Je ne sais pas....
- Faut que tu penses un peu au bébé et à toi. Toute les émotions c'est pas terrible.
- Je sais bien...
- Je veux que tu te reposes même si je ne suis pas là.
- Je vais essayer.
- Tu sais ce que tu vas faire ?
-Non ?
- Ce soir tu vas te faire couler un bain une fois Cléo au lit. Tu vas m'appeler et tu vas profiter de ton bain en écoutant mes doux mots d'amour. Comme ça je serai un peu avec toi malgré tout.
- Je t'aime mon amour et t'en fais pas ça va aller.
- Sur ?
- Oui.

Elle lui déposa un doux baisers sur les lèvres avant de sortir de la chambre. Elle retrouva Éric au bout du couloir.

- T'es prête à rentrer Alice ?
- Oui...
- Ça va ?
- Ça ira mieux quand il sera sorti d'ici.
- Je comprends, mais faut que tu te reposes Alice.
- ouh ! Dit-elle en s'arrêtant.
- ça va ?
- Non.... j'ai très mal au dos.
- on va rentrer tu vas t'allonger dans un lit confortable ça va te faire du bien
- Oui et me reposer c'est tellement difficile à gérer tout ce qui se passe émotionnellement et encore plus en étant enceinte. Puis je suis perdu sur ce que je ressens.
- t'as le droit d'être triste tu sais ?
- Tout le monde me le dit mais J'ai du mal à croire que je peux vraiment. J'ai du mal à me dire que la personne que j'ai pu aimer m'ait fait autant de mal.
- Je vais t'avouer quelque chose Alice... j'ai du mal à croire que l'homme souriant et attentionné que je croisais, ait pu tourner si mal.
- Et pourtant....
- Va falloir du temps...
- Son corps va être remis quand à la famille ?
- Demain ou après demain.
- J'aurais voulu le voir.
- On peut si tu veux.
- S'il te plaît. Sa famille ne me laissera pas aller à l'enterrement. J'aimerai bien lui dire au revoir.
- Je comprend on va passer avant de rentrer.

Ils allèrent jusqu'à la morgue. Éric fit rentrer Alice. Ils marchèrent dans le couloir sombre silencieusement. Éric ouvrit une morte et lui indiqua qu'elle pouvait entrer.

Quand plus rien ne vaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant