Chapitre 39 - Reprendre le travail

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Alice embrassa une dernière fois son fiancé avant de sortir de la voiture. Elle regarda le palais en prenant une grande inspiration. C'est un pas décidé qu'elle passa à côté de la sécurité et monta les marches pour entrer dans le bâtiment.

- Madame La juge Nevers ça fait plaisir de vous revoir !
- Monsieur le président ! Je dois dire que ça fait du bien de revenir.
- Mais dites moi c'est que vous n'avez pas prévu de rester longtemps parmi nous ?
- Le plus que je pourrais en tout cas.
- Vous êtes à combien ?
- 2 mois.
- Je...
- Vous pensiez plus ?
- Oui... Mais ne le prenez pas mal.
- Je le prend bien, quand je vois ce ventre déjà bien arrondis j'ai l'impression d'être enceinte de bien plus aussi.
- J'ai appris que vous aviez protégé votre agresseur.
- Je suis une femme de parole.
- C'était donc vrai ?
- Qu'Est ce qui était vrai ?
- C'était votre ex mari.
- Oui. Si je ne lui avais pas promis de ne pas de le dénoncer il ne m'aurait pas envoyé à l'hôpital. Ma fille avait énormément de fièvre. Alors je ne sais pas si c'était un choix très intelligent mais c'est le mien. Je le regretterai peut être un jour ou peut être jamais.
- Je vous comprend.
- Ah bon ?
- Oui en tant qu'homme je vous comprend en tant qu'homme de justice j'ai un autre point de vu. Bref, je ne vous retiens pas plus longtemps vous avez une affaire en cours si je ne me trompe pas.

Après avoir souhaité une bonne journée au président du palais elle traversa la salle des pas perdu sous les regards intrigués avant de tomber nez à nez avec Étienne qui descendait avec un carton sous le bras. Elle paniqua C'était la première fois qu'elle le croisait depuis qu'il l'avait déposé à l'hôpital.

- Salut Alice !
- Ne m'approche pas ! Dit elle sèchement.
- Je... Pardon.
- Si tu n'es pas en prison à l'heure actuelle c'est parce que je n'ai qu'une parole et que le divisionnaire comme le procureur on acceptait mon choix de ne pas te poursuivre alors tu me feras le plaisir de ne plus m'approcher et de ne plus m'adresser la parole.
- Je quitte Paris tu n'entendras plus parler de.....

Étienne baissa le regard sur le ventre d'Alice en plein milieu de sa phrase puis il reprit sa descente des escaliers à toute vitesse sans un mot. Alice commençait à angoisser, la dernière fois qu'elle avait vu se regard sur elle venant de lui c'était quand tout avait changé à la naissance de Cléo, quand il avait commencé à prévoir son enlèvement.

- Alice ça va ? Fit une voix à côté d'elle.

Elle rouvrit difficilement les yeux elle était assise sur les marches, son coude et sa tête lui faisait un peu mal. Elle posa sa main là où ça lui faisait mal avant de découvrir un peu de sang sur ses mains.

- Victor qu'est ce qui c'est passé ?
- Vous vous êtes évanoui. Vous m'avez fait peur vous savez ? J'ai fait prévenir le commandant dans votre état j'ai pensé que c'était plus judicieux.

A peine la phrase de Victor fut terminée elle entendit Fred qui s'approchait en râlant, au ton de sa voix elle savait qu'il était inquiet.

- Alice, Mon amour Ça va ?
- Oui Je me suis juste un peu fait mal mais rien d'alarmant.
- Qu'Est ce qui c'est passé ?
- On peut aller en parler dans mon bureau parce que je me sens pas à l'aise au ventre de l'attention comme ça.
- Oui bien sur.

Fred Aida Alice a se relever Et ils allèrent jusqu'au bureau. Victor signala qu'il allait boire un café, il sentait bien qu'Alice avait besoin de parler à Fred. A peine la porte se referma sur  le couple qu'Alice se mit à pleurer dans les bras de Fred.

- Qu'Est ce qu'il t'arrive mon amour ?
- Il va réessayer j'en suis sûr.
- Qu'Est ce qui te fait dire ça ?
- Son regard quand il a vu que j'étais enceinte. Sa réaction, il n'a pas fini sa phrase et il est parti. Il m'a dit qu'il quittait Paris mais j'ai un mauvais pressentiment.
- Mon amour je suis là, je te lâche pas. Si tu veux que je mette une surveillance pour Cléo je peux.
- ça va aller.
- Dans ce cas elle est où la trousse à pharmacie ?
- Tiroir du bas à gauche bureau de Victor.
- Assieds-toi je vais m'occuper de toi et de ta blessure là et celle ci aussi.

Quand plus rien ne vaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant