Alice perdit patience et fini par dire qu'elle allait faire un tour avec Cléo pour profiter un peu des éclairci. En réalité elle fila retrouver Fred. Elle se mit dans l'encadrement de la porte du salon de leur nouvel appartement et elle l'observa. C'est seulement en entendant Cléo râler dans sa poussette qu'il releva la tête.
- Qu'Est ce que tu fais la toi ? Dit il arrêtant ce qu'il faisait et alla la prendre dans ses bras.
- Je supportais plus leur regards, leurs commentaires. Je suis pas une petite chose fragile, je suis pas une victime. Je suis toujours là même personne y a rien qui a changé.
- Mon amour !
- Toi tu me regardes normalement. T'es pas à me demandé tout le temps si je vais bien, si je tiens le coups.
- Ça ne m'empêche pas de m'inquiéter.
- Je sais bien, mais avec toi j'étouffe pas.
- Parce que je t'aime et que je te vois comme une femme forte, incroyable. Tout le monde n'aurait pas eu ton calme dans cette situation.
- C'est pour elle, que j'ai tenue et pour ce petit bout. Dit-elle en regardant sa fille et en touchant son ventre.
- Je t'aime et je t'admire !
- Et si on prenait une nuit avec cette petite puce sur ton bateau loin de tout.
- Et ton père ?
- Mon père est grand il peut se débrouiller tout seul ici.
- C'est vraiment ce que tu veux ?
- Oui. Ici c'est pas tout à fait prêt pour cette nuit.
- C'est vrai. Il y a le canapé lit de prêt et le berceau de Cléo.
- Pas assez pour mon père, Cléo, toi et moi.
- Je vais finir le meuble juste là, je te laisse préparer les affaires ?
- Ça me va.Alice commença par faire une liste de tout ce qu'il fallait, surtout pour Cléo pour qui elle ne voulait rien oublier. Puis elle commença à tout préparer tout en s'en occupant.
- Alors tout est prêt ?
- Presque, pour ce petit cœur oui. Je te la laisse je vais appeler mon père et finir de préparer le reste.
- Comme tu voudras.Alice déposa un baiser sur le front de Cléo avant de la déposer dans les bras de Fred. Elle téléphona à son père et resta un bon moment avec lui. Puis elle termina de préparer les affaires pour la nuit.
- Bonsoir Jacques !
- Bonsoir Fred....
- Je vous laisse un jeu de clés au cas où vous en auriez besoin...
- Merci. Vous faites attention à elle ?
- Jacques elle va bien. Ne vous inquiétez pas.
- Comment vous pouvez en être aussi sur ?
- Je l'écoute. Elle a besoin qu'on arrête de la voir comme celle qui a été enlevée et qui va mal.
- Voila tout est prêt ! Papa...
- Ma chérie... Tu veux de l'aide pour descendre les affaires ?
- Je veux bien.Alice descendit avec son père les affaires dans la voiture. Fred les laissa un instant, il savait qu'ils avaient besoin de cet instant.
- Je suis désolé de t'avoir laissé en plan, comme ça mais j'avais besoin d'air.
- J'ai compris ça. Je suis désolé. Je ne veux pas t'étouffer mais je m'inquiète.
- Je sais bien. Je t'aime papa !
- Moi aussi je t'aime ma chérie. Allez passe un bon moment avec ta famille je sens que c'est de ça que t'as besoin.
- J'ai besoin d'être avec elle surtout... Papa j'ai eu tellement peur de la perdre. J'ai besoin d'être dans les bras de Fred parce que j'ai cru que ça n'arriverait plus jamais. Dit-elle en larmes. Je ne me sens pas mal parce que j'ai ce don j'ai besoin.Jacques prit sa fille dans ses bras jusqu'à ce que Fred les rejoigne avec Cléo.
- Je vous la laisse Fred, prenez soin d'elle.
- Vous pouvez compter sur moi JacquesFred installa sa fille dans la voiture avec les dernières affaires puis ils allèrent jusqu'à leur bateau. Alice monta à bord avec Cléo, pendant que Fred chargeait les sacs.
- Prête ?
- Oui. Répondit-Elle en lui souriant.Ils se baladèrent une bonne heure jusqu'à ce que Fred coupe le moteur. Il s'installa à côté d'Alice en la prenant dans ses bras.
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Quand plus rien ne va
FanficAlice Nevers est une jeune juge d'instruction mariée avec un ténor du barreau. Elle vit une vie paisible jusqu'à ce qu'un petit rien fait basculer sa vie.