Chapitre 45 - Une nuit compliquée

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A peine le gâteau coupé et mangé, Alice et Fred trouvèrent le moyen de s'éclipser. Jacques avaient récupéré Cléo plus tôt dans la soirée. Il n'était plus que tout les deux. Fred demanda à Alice de fermer les yeux avant de la faire rentrer dans la chambre.

- Qu'Est ce que t'as fait comme folie ?
- Ouvre tes yeux tu verras par toi même.

Alice découvrit une chambre décoré avec des pétales de roses.

- Comment c'est possible ? Y a deux heures elle était vide.
- Oui mais j'ai demandé à Victor de descendre ce que j'avais prévu en haut ici dans la mesure du possible.
- Tu es merveilleux. Mais va falloir que tu te reposes mon amour.
- Je sais bien.
- Aller viens.

Elle le guida jusqu'au lit, lui demandant de s'assoir. Elle se mit face à lui, passant ses mains dans ses cheveux avant de se pencher pour l'embrasser.

- Etes vous sur madame Marquand que c'est une bonne idée.
- Alors commandant Marquand contrairement à ce que vous pensez il ne se passera rien de plus ce soir que des tendres baisers et des douces caresses.
- Je préfère ça.

Alice se retourna pour demander à Fred d'ouvrir sa fermeture. Elle laissa sa robe tomber sur ses pieds avant de se retourner vers son mari. Il la força à se coller contre lui pour embrasser son ventre.

- Je suis heureux d'avoir fait sa rencontre le même jour où je t'ai dit oui. Tu m'offres les plus cadeaux que la vie puisse faire à un homme.
- C'était une journée riche en émotions.
- C'est pour ça qu'il serait plus sage de se coucher.

Elle lui dit oui de la tête avant de déboutonner sa chemise et de l'aider à enlever son pantalon. Il se leva difficilement pour aller s'installer correctement dans le lit. Alice lui rajouta des coussins pour qu'il soit bien Installé.

- Et toi ?
- Moi je vais dormir contre toi mais du bon côté.

Elle enfila sa nuisette et se glissa sous les couvertures contre lui. Elle resta un moment le regard dans le vide sans rien dire.

- A quoi tu penses ?
- Tu dors pas toi ?
- Non je te sens pas très apaisée.
- C'est vrai.
- T'as le droit d'être triste tu sais ?
- Je sais pas.
- Mon amour regarde moi.

Alice se redressa et fit face à Fred. Elle avait les yeux remplis de larmes.

- T'as le droit d'être triste peut importe ce qu'il a fait, il a fait parti de ta vie et c'est normal que sa mort t'affecte.
- J'aurais aimé que ça se termine autrement.
- Viens là !
- C'est trop pour moi aujourd'hui. Dit elle en se blottissant contre lui.
- On à toute la nuit pour en parler.
- On c'est marié, j'étais sur mon nuage je me pensais intouchable pour la journée. J'ai failli me prendre une balle c'est toi qui l'a prise. J'ai cru que j'allais te perdre. Que notre vie a deux était fini. On a rencontré notre bébé, cette petite merveille déjà si forte parce que ce petit bout a été mis à rude épreuve aujourd'hui. Puis j'ai appris qu'ils avaient tué Étienne.... Je ne sais pas ce que je dois garder de cette journée, quel souvenir va rester dans le temps. Le plus beau jour de notre vie n'était pas si paisible et féerique que ça.
- Mon amour, n'oublie pas Que je suis là avec toi même si ça a un peu gâché la journée je suis toujours vivant. Je ne suis pas prêt à te lâcher comme ça. On n'a encore plein de choses à vivre. Et quand cette blessure sera guéri je compte bien te faire vivre une lune de miel digne de ce nom. Puis on va faire construire la maison de nos rêves. J'ai peut être trouvé le lieu parfait. On va y élever nos enfants.
- Puis un jour ils partiront...
- Et on restera s'aimer dans cette grande maison qui respirera l'amour et le bonheur, jusqu'à être très vieux.
- C'est un très beau programme ça mon amour !
- Alice t'es la femme de ma vie et je l'ai su des la première fois que nos regards ceux sont croisés. Je t'aime comme je ne pensais pas qu'il était possible d'aimer.

Quand plus rien ne vaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant