Quand plus rien ne va

Chapitre 54 - Une naissance pas comme les autres

Alice se réveilla difficilement ce matin de septembre. Fred sourit en la voyant ouvrir les yeux en râlant.

- Les enfants sont en train de prendre leur petit déjeuner, tu as un peu de temps devant toi.
- Aide moi au lieu de te moquer.
- Je ne me moque pas, je te dis juste que j'ai assuré nos arrières et qu'ils sont en train de prendre leur petit déjeuner. Que maintenant je vais m'occuper de toi et après j'irai faire en sorte qu'ils s'habillent.
- Merci mon amour !

Fred s'approcha du lit et massa les jambes de sa femme. Alice se redressa en regardant son mari amoureusement.

- Je t'aime ! Dit-elle.
- T'es sur que tu vas pouvoir amener les enfants jusqu'à l'école ?
- Oui. Je sais que je suis proche du terme mais ça devrait le faire.
- Je suis pas très rassuré.
- ça je l'avais bien compris mais je peux pas rater la rentrée des enfants et encore moins la première rentrée en primaire de Lucas.
- Je sais bien mais est-ce vraiment sérieux après la nuit que t'as passé ?
- Fred Ça va Aller je te promet. Puis de toute façon va falloir que je bouge j'ai rendez-vous pour le suivi juste après. Alors que j'aille envoyer nos enfants à leurs rentrées ou non ça ne changera pas grand chose.
- Je te ferai pas changer d'avis ?
- Non. Aide moi à me lever plus tôt. Et toi petit coeur il faut se calmer, arrêtez de donner autant de coups à maman. Parce que c'est pas très doux tout ça.

Fred mit sa main et compris légèrement la douleur de sa femme en se prenant plusieurs coups d'affilé. Alice se prépara tranquillement et descendit retrouver ses enfants. Les deux hurlèrent de joie en voyant leur maman,

- Papa a dit il était pas sûr que tu puisses venir à l'école. Fit Cléo.
- Je n'ai raté aucune de vos rentrées à tout les deux ce n'est pas aujourd'hui que ça va changer. Papa il a peur a cause du bébé mais ça va aller.
- Trop chouette ! S'exclama Lucas en finissant son chocolat.
- Par contre va falloir écouter maman parce qu'elle est très fatiguée. Ajouta Fred.
- Promis papa.

Fred leur demanda d'aller mettre les vêtements qui étaient posé sur leur lit et de brosser leur dents. Il embrassa sa femme qui était installée pour prendre son petit déjeuner avant de monter veiller à ce que ses enfants fasse correctement ce qu'il leur avait demandé.

- J'aimerai bien que tu attendes que j'ai pu déposer ton frère et ta sœur à l'école avant d'arriver. Chuchota-t-Elle.

Alice se concentra sur ce qu'elle ressentait en essayant de manger quelque chose. Fred la sorti de ses pensées en lui disant que tout le monde était presque prêt. Elle passa dans la salle de bain avant d'enfiler difficilement ses chaussures. Puis ils quittèrent la maison. Alice ne faisait pas la fière mais elle prenait sur elle pour ses enfants. Elle était devant l'école à tenir la main de ses enfants en espérant que leur classe soit appelée assez vite. Fred la regardait désespéré, elle était à 4 jours du terme.

- Cléo Marquand ! Appela la maîtresse.

Cleo fit un câlin à sa maman avant de lâcher sa main et de rejoindre ses copines. Alice la regarda en souriant. Avant de poser sa main sur son ventre en serrant les dents.

- Ça va maman ?
- Oui mon bonhomme, c'est juste le bébé qui donne des coups à maman.
- Faut pas faire mal à maman toi dedans. Fit Lucas, ce qui fit rire Alice.

Elle pensa aussitôt que rire n'était pas forcément une très bonne idée dans son état. La douleur fut bien forte. Lorsqu'on appela Lucas, il fit un câlin à sa maman en lui disant que maintenant il était grand et il parti. Alice se retourna vers Fred et elle vit son regard. Il lui tendit le bras pour qu'elle vienne s'appuyer contre lui.

- Maintenant est ce qu'on peut être sage et aller à l'hôpital ?
- Oui... 

Ils avancèrent doucement jusqu'à la voiture, Alice avait du mal à marcher. Fred mit le gyrophare pour gagner du temps.