Chapitre 31 - 24 heures.

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Fred allait donner un coup dans l'étagère mais on lui attrapa le bras à temps.

- Fred non ! On va prendre les empreintes. Fit Le divisionnaire.
- Elle a même pas son téléphone pour la géolocalisation. Je suis vraiment trop con. J'aurais pas du la laisser seule.
- Y'a du sang dans le couloir. S'exclama un lieutenant.

Fred sortie de ses gongs, le divisionnaire descendit avec lui pour le faire prendre l'air.

- On va Les retrouver Je vous le promet.
- Sans elles ma vie n'a plus de sens.
- Je sais bien Fred, C'est l'ami qui te parle là et je vois bien depuis plus d'un an comment tu souris. Mais on va y arriver.
- Y a du sang.... Si ça se trouve elle est blessée.
- Oui ou alors elle c'est défendu et elle l'a blessé. On ne sait toujours pas le sang de qui c'est.
- Je n'ai pas su la protéger, les protéger.
- Fred si ça se confirme que c'est l'ex mari d'Alice ça fait des années qu'il te connaît qu'il voit tes façons de faire et qu'il connaît Alice. Il pouvait facilement utiliser vos failles à tout les deux pour mieux vous atteindre.
- Je me le pardonnerai jamais si on ne les retrouve pas.

Le divisionnaire posa sa main sur l'épaule de Fred en ami et les deux hommes rengagèrent la crime pour enquêter avec le soutien de la section de recherche. Pendant ce temps Alice ouvrit difficilement les yeux dans une pièce sombre. Elle se redressa pour essayer de comprendre. Elle sentit une douleur à la tête, elle passa sa main à cette endroit. Elle avait une bosse sûrement du au coup qu'elle C'était prise. Il y avait aussi un peu de sang. Elle fini par se lever et avança vers la porte. Elle essaya d'ouvrir mais c'est sans surprise qu'elle la trouva verrouillée.

- Je veux ma fille ! Cria-t-Elle en tapant sur la porte.
- Recule ! Dit une voix qu'elle reconnu instantanément.

La porte s'ouvrît et la vision de sa fille lui fit oublier tout le reste. Elle pensait ne jamais la revoir.

- Mon trésor ! S'exclama Alice en pleurant et tendant les bras pour récupérer sa fille.

Il la lui donna et posa un sac avec de quoi s'en occuper dans la pièce avant de refermer la porte. Alice ne réagit pas et alla s'assoir sur le lit avec Cléo contre elle.

- Mon petit amour ! J'ai cru que jamais je ne reverrai tes beaux yeux, je t'aime si fort. Sans toi je respire plus, le monde il sert à rien. C'est quoi que t'as sur la main ? Il t'a fait mal...

Alice regarda autour d'elle, elle posa Cléo et s'allongea à côté d'elle, la tête collée à la sienne.

- Ton papa va nous sortir de la je te le promet. Murmura-t-Elle avant de se mettre à chantonner.

Elle senti sa fille s'apaiser, une fois sur qu'elle dormait profondément elle se leva pour aller voir ce qu'il y avait dans le sac. Elle retourna au bord du lit et en regardant sa fille elle ne pu retenir ses larmes, elle s'en voulait c'était de sa faute si elles étaient là toute les deux.

- Je suis désolé mon petit cœur !

Elle se releva et tourna en rond, comment avait-elle pu se retrouver dans cette situation là. Elle commença a ne plus pouvoir respirer. Elle se précipita vers la porte et frappa en suppliant d'ouvrir.

- Qu'Est ce qu'il y a ?
- J'ai besoin d'air.... j'étouffe.
- Prend ta fille.

Alice surprise de la réponse alla tout de suite prendre Cléo contre elle. Elle le suivi sans un mot, le couloir paraissait interminable, il était tellement sombre. Ils montèrent les escaliers. Alice découvrit une magnifique maison.

- Tu peux aller dans le jardin un peu, tiens un manteau et celui de ta fille. Ça ne sert à rien d'essayer de t'enfuir la propriété est totalement entourée de mur très haut et le portail pareil.
- Je ne vais pas essayé de m'enfuir alors que j'ai un bébé à qui tu pourrais faire du mal.
- Tu m'en crois capable ?
- Elle a déjà une blessure.
- Ce n'était pas voulu.
- D'accord.
- Après je te montrerai en haut vous serez mieux.
- Merci.
- Je veux que tu sois bien ici, je t'aime Alice ! Te laisser partir et la plus belle connerie que j'ai fait.
- Étienne tu me connais ? Tu sais que je ne suis pas faite pour être enfermée.
- On va laisser les choses se tasser, puis on pourra reprendre une vie normale.
- Tu crois vraiment que Fred va laisser les choses se tasser ? Il n'abandonnera jamais.
- Alors je serai obligé de m'en occuper.
- Non tu peux pas faire ça.
- Tu l'aimes vraiment ?
- Oui. Mais je t'apprend rien. Si ton objectif c'est de m'enfermer ici avec ma fille pour avoir ta famille parfaite pour que ça se passe au mieux il est préférable que tu ne lui fasses rien.
- Demain j'ai une audience vous serrez toute les deux ici y a de quoi manger j'ai pris des petits pots pour ta fille, y'a du lait tout ce qui faut.
- Ok.

Elle sortie dehors avec Cléo, elle fit un petit tour en montrant les oiseaux à sa fille. Être dehors lui faisait oublier tout le reste. Elle partageait un simple moment avec sa fille loin de la réalité. La seule chose qui lui manquait c'était Fred, mais elle savait qu'il serait plus têtu sur le sujet Étienne pour enquêter. Elle n'avait pas du tout envisagé cette possibilité. Elle fini par rentrer pour changer sa fille et la nourrir. Elle C'était installée dans le canapé avec la petite contre elle qui s'endormait. Alice fini par s'endormir à son tour. Elle était exténuée, elle avait mal à la tête. Lorsqu'elle se réveilla sa fille n'était plus contre elle. Elle se leva paniquée, elle chercha dans plusieurs pièces avant de retrouver Étienne et Cléo dans la cuisine. Alice lui arracha sa fille des bras pour la serrer contre elle.

- Mon bébé ! Dit-elle soulagée.
- Je ne compte pas lui faire du mal ni à elle, ni à toi.
- Ne fais plus ça.
- Plus Quoi ?
- Prendre ma fille quand je dors avec elle.
- Alice va falloir qu'on trouve nos marques si on veut que ça marche.
- Que Quoi marche ?
- Nous, notre famille tout les trois.
- Alors Étienne qu'on soit bien clair, t'as enlevé ma fille... Je me suis jamais senti aussi mal de ma vie qu'au moment où j'ai appris qu'elle avait disparu. La peur qu'on me l'enlève à nouveau va falloir du temps pour qu'elle s'en aille. Après tu m'as enlevé et tu voudrais que je fasse comme ci de rien était ? Que C'est normal ?
- Non je me doute qu'il te faudra du temps.
- Alors si tu veux avoir une chance que ça marche un jour, je veux que tu respectes mais besoin et actuellement c'est d'être collé à elle et que tu me promettes de ne pas faire de mal à Fred.
- Je te le promet.

Alice mangea et monta voir la chambre où elle était destinée à rester, elle prit le bain de Cléo avant d'aller se coucher avec elle. De son côté Fred était au bureau à éplucher les cameras de surveillance de sa rue.

- Alice ! S'écria en la voyant dans bras d'un homme inconsciente.
- Qu'est ce qu'il y a ?
- J'ai trouvé l'heure où elle a été enlevée à peine un quart d'heure après que je sois parti.

Il réussi à suivre le trajet jusqu'à la sortie de la ville. Il s'énerve lorsqu'il perdit sa trace.

- Fred ça ne sert à rien de s'énerver.
- Je vais devenir fou ça fait bientôt 24 heures qu'elles ont été enlevées.
- On va les retrouver.
- Le seul truc qui me rassure c'est que si c'est Étienne, il l'aime et il ne lui fera pas de mal. Et elle le connaît elle sait lui parler.
- Il a une audience demain matin, on verra bien s'il se pointe. On va l'arrêter le mettre en garde à vu.
- Oubliez pas qu'il est avocat on lui fera pas avouer quoi que se soit comme ça. Est ce qu'on peut préparer une voiture banalisée au cas où ?
- Oui mais je ne veux pas que ça soit toi qu'il le file.
- Laissez-moi le faire j'ai besoin de savoir où elle est.
- Bien mais pas tout seul. Je viens avec vous.
- Comme vous voudrez.
- On va mettre une deuxième voiture au cas où on se fasse remarquer.
- Merci.
- Vous me remercierez quand on les aura retrouvé.
- J'espère que vous me laisserez partir quelques jours avec elles quand ça sera le cas.
- Vous pourrez prendre tout les jours que vous souhaitez. En attendant aller vous reposer, demain je vous veux en pleine forme.
- J'espère qu'il la traite bien.
- Il n'y a pas de raison. On n'a fait lever les seller chez vous commandant et nettoyer le sang. Rentrez vous reposer, Khadiri va vous ramener.

Fred n'insista pas et se fit ramener. Il retrouva Jacques devant la porte.

- Je suis désolé Fred, je n'ai pas pu m'empêcher de venir.
- Ne vous excusez pas. Puis je vous avoue que je n'avais pas vraiment envie d'être seul dans cet appartement.
- Je comprend.

Ils entrèrent dans l'appartement et s'installèrent dans le salon avec un verre.

- Je suis désolé Jacques !
- Désolé de quoi ?
- Je n'ai pas su les protéger. Dit il en fondant en larmes.
- Vous allez les retrouver j'ai confiance en vous Fred.
- Je n'ai pas le choix sans elles je peux plus vivre.
- Ne pensez pas au pire Fred.
- Comment vous faites pour ne pas y penser ?
- J'ai confiance en elle c'est une battante ma fille, et pour sa fille elle fera tout ce qu'elle peut pour la protéger.
- Je sais bien.
- Vous avez des pistes ?
- Oui mais je peux pas vous en parler. Si on ne se trompe pas on aura sûrement une piste sérieuse Demain après midi. Mais je ne peux rien promettre.
- Je vous fais confiance.

La soirée tout comme la nuit fut interminable. Fred essayait d'imaginer les conditions de vie des deux personnes les plus importantes de sa vie et ça le brisait.

Quand plus rien ne vaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant