Fred fini par se réveiller, il était seul. Il n'y avait plus que Cléo qui dormait à poing fermé. Il cala correctement sa fille avant de se lever et sortir voir où était Alice.
- Qu'Est ce que tu fais assise là toute seule ?
- Je n'arrivais pas à dormir alors je suis sortie.
- Je suis désolé je n'aurais pas du te dire ça avant de dormir.
- Non t'as bien fait. Je me mens à moi même, grâce à toi j'ai reconnu que j'allais pas si bien que ça.
- Je t'aime et je n'aime pas savoir que tu vas mal. Je veux que tu me parles.
- J'essaie d'avancer mais si je ne suis pas honnête avec moi même je ne pourrais pas.
- Je suis là pour toi dans les bons comme les mauvais moments.
- Le plus dur c'est de me dire qu'un homme que j'ai aimé, avec qui je pensais faire ma vie ait pu me faire tant de mal. Ce n'est pas une douleur physique c'est une peur constante, un sentiment de trahison. J'ai la sensation que je ne peux plus faire confiance à personne. Quand je suis ici avec toi, avec notre fille j'ai la sensation que ça n'a pas existé.
- Mais ça ne t'empêche pas de te lever en pleine nuit.
- C'est vrai... Mais je suis apaisée ici contre toi, avec le bruit de l'eau, le jour qui commence à se lever.
- Notre fille qui ne va pas tarder à se réveiller.
- Je peux dormir le peu de sommeil qu'il me reste contre toi ?
- Évidemment Mon amour ! Aller viens !Fred attrapa la main d'Alice et l'entraîna dans la cabine. Alice s'allongea à côté de sa fille. Fred plaça la couette sur elle avant de se glisser contre elle. Alice entremêla ses doigts a ceux de Fred. Elle ferma les yeux et s'endormi. Elle était épuisée, sa grossesse et le fait qu'elle tentait de résister au sommeil par peur qu'en se réveillant son cauchemar recommence, que sa fille ne serait plus là. Lorsqu'elle se réveilla en sursaut, Fred la serra contre lui un petit peu plus.
- Mon amour Je suis là, tout va bien.
Le première réflexe d'Alice fut de regarder sa fille.
- Elle aussi elle est là et à mon avis elle ne veut pas tarder à se réveiller.
- Il me l'enlevait une nouvelle fois...
- T'es sur mon amour que t'as bien fait de ne pas le poursuivre ?
- Je ne sais pas.
- Tu sais que s'il s'approche à nouveau de nous pour nous faire du mal je le raterai pas.
- Je sais bien. Quand t'es là je me sens en sécurité. Je me sens plus légère. Bonjour mon petit amour ! Ouh c'est dur le réveil, on parle trop fort à côté de toi ! Tu viens avec maman, papa va aller faire ton biberon.Alice prit Cléo dans les bras et la serra contre elle. Elle lui changez sa couche en la faisant rire pendant que Fred s'occupait du biberon. Alice s'installa sur la banquette avec Cléo contre elle.
- Et voila pour la demoiselle !
- Merci.Fred enfila une chemise et sorti du bateau il revint quelques minutes plus tard. Il fut ému de voir Alice et Cléo assise dehors face à la Seine à profiter des premiers rayons de soleils.
- Petit déjeuner mon amour, un café comme tu l'aimes avec des croissants.
- J'arrive on va retourner se mettre au chaud pour prendre le petit déjeuner.
- Tu as raison.Fred posa tout sur la table du bateau, Alice ne tarda pas à le rejoindre. Elle posa Cleo avec ses jouets. Puis elle retrouva les bras de son homme pour prendre son petit déjeuner.
- Tu veux faire quoi aujourd'hui ?
- Rentrer chez nous tranquillement aménager un peu. Prépare notre départ en vacances. Profiter un peu de mon père je n'ai pas été très tendre avec lui ces derniers jours.
- Comme tu voudras.Alice profita de ce tendre moment encore un peu avant de rentrer. Alice fut surprise de voir que l'aménagement de l'appartement avait avancé.
- Je me suis un peu occupée.
- Papa t'es dingue, t'aurais pas du.
- J'ai Juste fait cette pièce je me suis dit que ça serait plus simple avec la petite.
- C'est vrai elle va pouvoir jouer tranquillement, sans qu'on ait peur qu'elle joue avec quelque chose qu'il ne faut pas.
VOUS LISEZ
Quand plus rien ne va
FanfictionAlice Nevers est une jeune juge d'instruction mariée avec un ténor du barreau. Elle vit une vie paisible jusqu'à ce qu'un petit rien fait basculer sa vie.