Chapitre 20 - Un petit peu de mieux

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A peine Alice entendit son père sortir de la chambre elle se redressa dans le lit. Elle écouta la conversation qu'il eu avec Joséphine dans le salon.

- Joséphine je sais que vous ne portez pas ma fille dans votre cœur et que vous lui en voulez pour ce qui est arrivé à Fred mais s'il vous plaît n'oubliez pas qu'elle est enceinte. La situation est déjà très pesante pour tout le monde ne lui rajoutez pas de la pression en plus.
- Mon fils a toujours été à jouer avec le feu, à prendre des risques inconscients mais intervenir sans gilet par balles le peut de fois qu'il l'a fait c'est qu'il sentait une personne à qui il tient en danger. J'ai discuté avec ses collègues, sa voiture c'est pris des balles, il était avec votre fille. S'il a agit comme ça c'est pour la protéger elle. Donc elle est en parti responsable.
- N'importes qui aurait agit comme lui. Il aime ma fille, ils vont avoir un bébé ensemble, c'est normal qu'il veuille les protéger. Je ne suis pas sûr qu'il aurait supporté que ça soit l'inverse. Vu où il c'est pris la balle si ça avait été ma fille à sa place ils auraient perdu le bébé et ils auraient tout les deux été anéantis. Votre fils va s'en sortir les médecins sont confiants et il a les meilleures raisons pour se battre, s'accrocher.
- J'espère que vous avez raison.
- Je vais me coucher, mais réfléchissez à ce que je vous ai dit.

Alice attendit que tout le monde soit couché pour se lever. Elle s'installa comme ce matin sur le fauteuil à côté de la fenêtre. Elle avait dans les mains Une photos d'elle avec Fred qui touche son ventre. Ils avaient l'air si amoureux et heureux sur cette image que Victor avait capturé. Ça lui paraissait si loin.

- Alice vous ne dormez pas ? Fit Josephine en se servant un verre d'eau.
- J'y arrive pas sans lui Josephine. J'ai besoin de ses bras. Je sais que vous avez du mal à comprendre ce qu'il y a entre nous mais j'ai besoin de l'entendre rire, J'ai besoin d'être dans ses bras. J'ai besoin de savoir qu'il sera là pour notre fille.
- Il sera là mon fils, il est fort.
- Vous pensez vraiment que je suis responsable de ce qui lui ait arrivé ?
- Non je suis inquiète, triste. Je cherche un coupable.
- Le seul coupable c'est celui qui a tiré Joséphine que je sois dans la voiture ou non il y aurait été. Je suis pas sûr qu'il aurait reculé pour se garer en retrait si je n'avais pas été là.
- Je n'en suis pas sûr non plus.

Alice posa sa main sur son ventre brusquement en grimaçant.

- ça va Alice ?
- Je crois.
- Vous devriez aller vous allonger.
- Mon petit cœur, bientôt tu pourras réentendre la voix de papa je te le promet. Déjà tout à l'heure t'as senti sa main. Demain on retournera le voir.

Alice se mit à caresser doucement son ventre, elle ne soucia plus de Joséphine à côté d'elle qui l'a regardé attendri. Elle ne se rendit pas compte que sa photo était tombée. Josephine la ramassa et resta là regarder un temps.

- Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vu si souriant. Vous êtes beau.
- Merci Josephine ! Je trouve que cette photo prise sur l'instant reflète bien notre histoire, la force de notre amour.
- Tenez !
- Gardez là j'irai en faire en imprimer une autre.
- Vous êtes sûr ?
- Oui.
- Maintenant faut aller dormir.

Alice n'essaya pas d'aller contre sa belle mère. Elle se leva Et marcha jusqu'à la chambre du bébé.

- Vous voulez voir la chambre de votre petite fille ?
- Euh oui.

Alice lui fit signe de venir elle lui expliqua qu'il fallait imaginer avec le lit en canapé. Joséphine trouva ça magnifique.

- Vous permettez que je prenne un vêtement de Fred dans la chambre que Vous occupez ? Demanda Alice.
- Oui bien sur. Vous êtes chez vous Alice ne vous dérangez pas pour moi.

Alice fondit en larmes en prenant Joséphine dans ses bras. Elle alla prendre un tee shirt qu'elle enfila une fois dans la salle de bain. Avant d'aller se glisser dans le lit contre son papa.

Quand plus rien ne vaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant