Chapitre 36 - Déménager

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Fred se réveilla tranquillement, il sourit en voyant le bras d'Alice sur lui. Il tourna la tête et la vision du dos nu de sa belle, son visage si apaisé lui faisait du bien. Il passa le bout de ses doigts le long de son bras, elle sourit encore les yeux fermés. Il se pencha pour l'embrasser tendrement.

- J'aime bien ce genre de réveils. Je pense que tu devrais me réveiller comme ça tout les matins.
- Souvent tu te réveilles avant moi.
- C'est vrai.
- Comment tu te sens ?
- Merveilleusement bien. Je n'ai pas fait de cauchemars cette nuit, je me suis endormi dans les bras de l'homme que j'aime après qu'il m'ait fait l'amour. Je me réveille contre lui avec ses baisers et gestes tendres que demander de plus ?
- Un petit déjeuner peut être ?
- Non je suis un peu nauséeuse ce matin.
- Alors rester comme ça, l'un contre l'autre encore un peu et rentrer retrouver notre fille.
- Ça C'est une très bonne idée.

Elle l'embrassa tendrement. Puis Fred s'allongea dans ses bras, la tête sur son ventre, il posa une main à côté en le caressant.

- Mon deuxième petit cadeau de la vie, ou mon troisième Parce que je crois que le premier c'est ta maman. Je suis heureux de savoir que tu grandis là dedans. Je t'aime déjà si fort alors que tu es tout minuscule. Je suis déjà en train de parler alors que je suis pas sûr que tu puisses m'entendre, mais je voulais quand même te dire que t'allais avoir une maman incroyable et une grande sœur qui va sûrement t'en faire voir de toute les couleurs mais qui te protégera quand il faudra. Puis moi je vous protégerai toujours tout les trois, parce que vous êtes ma raison de vivre.
- Toi aussi tu es ma raison de vivre mon amour ! Merci d'avoir toujours les réactions justes avec moi, merci de me faire me sentir en sécurité. Tu sais quand j'étais là bas même si j'avais peur de jamais te revoir au fond de moi je savais que tu déplacerais des montagnes pour nous.
- S'il vous avait fait du mal je l'aurais tué.
- Je t'aime !

Alice c'était assise Et avait pris le visage de son homme entre ces mains. Elle l'embrassa tendrement, les larmes qui coulaient. Il passa ses pousses sur ses joues pour essuyer ses larmes.

- Je veux devenir ta femme et vivre ma vie avec toi et nos enfants, que l'on soit heureux tous ensemble.
- On le sera je te le promet ! En attendant on va aller prendre une douche, puis on va aller retrouver notre merveille. Je vais organiser notre déménagement.

Alice après avoir murmuré un je t'aime de leva pour rejoindre la salle de bain de la chambre. Elle prit sa douche et fut très vite rejoint par Fred. Ils profitèrent des derniers instants ici avant de retrouver leur fille. Alice passa la journée à s'en occuper tout en observant Fred passer des coups de fils à droite à gauche. Les heures défilèrent à une vitesse folle. Alice fini par se coucher avec Cléo, laissant Fred et son père a leur discussion. Alice fut réveillée par sa fille qui râlait et s'agitait à côté d'Elle,

- Papa t'a pas mise dans ton lit toi. D'ailleurs il est où ? Oui tu dois avoir faim mon amour, je vais aller faire ton biberon.

Alice se leva en prenant sa fille dans ses bras, en sortant elle fut surprise de l'agitation dans son appartement.

- Ah mon amour ! Bien dormi ?
- Ça aurait été mieux avec toi. C'est quoi tout ça ?
- Je me suis dit que plus vite on déménagerait mieux se serait.
- Je peux boire mon thé tranquillement et donner son biberon à Cléo sans soucis ?
- Oui je n'ai pas touché à la cuisine, j'ai laissé un sac à langer avec un sac de vêtements pour Cléo et quand t'auras fini de te préparer je m'attaquerai à la chambre.
- D'accord.

Alice alla dans la cuisine avec sa fille. Elle s'occupa de cette dernière en buvant son thé.

- Ton papa c'est vraiment un grand fou ma chérie. Il ferait vraiment tout pour nous voir sourire et heureuse.
- ça va ma puce ?
- Oui papa ça va, je suis désolé si je me suis emballée avant-hier.
- Je respecte ton choix ma chérie, j'espère juste que c'est le bon que tu fais.
- Seul l'avenir nous le dira. Mais je sais qu'avec Fred à mes côtés je ne pourrais qu'être heureuse.
- Je vois bien ce qu'il fait pour toi et qu'il te rend heureuse.
- Eh mon amour ! Le canapé on le jette.
- Comment ça ?
- Le canapé et le meuble à clés dans le couloir.
- Pourquoi ?
- Parce que ça me rappelle....
- Ok j'ai compris on s'en débarrasse.
- Je t'aime !

Quand plus rien ne vaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant