Partie 38

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Bismillah.

- Ryad : Mais dis-toi la moitié des choses j'le sais pas, enfaite j'sais même pas le quart de c'qu'il lui faisait. Mais elle tenait l'coup, elle disait jamais qu'elle allait mal, elle râlait pas, elle pleurait jamais ! Quand j'te dis jamais c'est vraiment jamais.

- Moi : Putain...

Quand j'ai appris ça, mes nerfs sont montés d'un coup. J'avais cette rage de vaincre qui m'ensorcelait. Cette envie d'le tué, j'avais vraiment envie d'le buté.

Le médecin vient vers nous.

- Médecin : Votre copine a une côte casser elle va bien ne vous inquiétez pas, on la garde en observation cette nuit, demain matin elle sortira.

- Ryad : On peut la voir ou c'est comment ?

- Médecin : Oui allez y. Mais un par un.

- Ryad : Ok

On avance vers la chambre, Ryad rentre en premier. Je m'adosse contre le mur et j'regarde les gens passé.

- Infirmière : Excusez-moi monsieur, vous attendez quelqu'un ?

- Moi : Oui.

- Infirmière : Ah d'accord, si vous avez besoin d'aide n'hésitez pas. Vous avez quelle âge ?

- Moi : Bouge.

Je lève vite fait les yeux vers elle, elle voulait m'gérer ou quoi. J'la calcule même pas, j'tourne ma tête.

Ryad sort de la chambre.

- Ryad : C'fils de pute j'vais l'niqué wallah !

- Moi : Il faut, ah non wallah il faut.

- Ryad : On s'attrape.

Il part, j'hésite à rentrer dans la chambre, mais j'y vais comme même.

Je rentre dans la chambre, je la vois allonger avec un bandage au niveau de l'abdomen. Elle avait le sourire aux lèvres. Elle était magnifique.

- Nawel : Ca va Khal' ?

- Moi : Oui et toi ?

- Nawel : Oui...

- Moi : Bref, explique moi.

- Nawel : Explique quoi ?

- Moi : Tout c'qu'il t'a fait.

Elle me regarde avec des yeux étonnés, elle pensait surement que j'savais rien, mais non. Je sais une petite partie. Quand j'ai une idée en tête difficile de m'l'enlever. J'ai la tête dur, une tête de mule comme dirait les gwers. Elle avait l'air terrorisé à l'idée d'en parler.

- Nawel : Enfaite il voulait s'poser avec moi mais j'voulais pas alors il m'a défoncé, c'est tout.

Elle tourne la tête, elle m'prend pour un con ! Elle défend son p'tit enculé, mes nerfs montent d'un coup ! Pourquoi elle m'ment ? J'comprends pas...

- Moi : Sur la tête de ma mère que maintenant tu vas m'expliquer !!

- Nawel : C'est long...

- Moi : Y'a pas d'souci j'ai toute la nuit !

- Nawel : C'est pas l'moment, stp Khalil pas maintenant.

Il ne suffit de n'importe quoi. Pour que j'me mette à penser. Mon cœur est ma faiblesse, c'est donc pour ça que je ne l'écoute plus. Je l'ai mis sur le côté. J'ai tant de mal à me relever, mais je vais y arriver. Ma carapace m'endurcis et m'aide à ne pas m'faire avoir. Je la renforce de jour en jour, de toute façon personne n'ira chercher au fond, jamais personne n'a essayé de faire écrouler la muraille que j'ai fondé. Pour cacher mes blessures, je souris, je ris, je pleure de rire seulement pour évacuer mes larmes. Il y a en moi tellement de tristesse, mais je souffre en silence. Je veux vous crier ma peine, mais pour exprimer mon désarroi je prends ma plume, c'est le seul moyen que j'ai pour expliquer mon chagrin.

DESOLEEE PR LA PTITE PARTI LA MIFF ! FAAAITE TOURNER O MAX

Les gens parlent de la rue, moi j'y es vecu et j'ai tout perduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant