Partie 43

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Bismillah

« Avoir une sœur c'est... »

- Moi : Parce que en sah j't'ai jamais aimé, j'sais même pas pourquoi j'te parle. Ma hlel j'l'ai déjà. Toi t'es RIEN ou un passetemps comme ça.

J'essayer d'lui faire du mal, j'voulais qu'elle m'oublie. Car malgré tous c'est comme ça qu'on oubli quelqu'un. Tout c'que j'ai dit c'était faux. J'en pensais pas un mot, j'étais pas du tout convaincant. Mais elle l'a crût c'est l'essentiel. & puis au fond j'la mérite pas du tout, elle peut avoir qui elle veut en sah.

- Nawel : Ta hlel ? Ta hlel ! Ah c'est comme ça ! Khlil wallah t'a pas l'droit ! J'te déteste.

Elle est direct sortie de la voiture, j'sais qu'elle a mal. Moi aussi d'ailleurs mais j'faisais comme si j'en avais rien à faire, mais pourtant non. Je regrettais mes paroles, mais je peux pas empêcher mon shab de s'poser avec ma sœur si moi-même je suis avec la sœur de mon shab.

J'la récupère, elle monte et je la dépose devant chez elle.

Dès qu'elle sort j'accélère comme un fou, j'essayais d'fuir cette vie de fou. Rempli de remord je prends le chemin de notre endroit derrière nos tours. Arrivé à là-bas, je m'assois et je pense. Je repense à toutes ces années passé dans l'hram dans les embrouilles. Faire pleurer ma mère, la femme de ma vie. Laissant l'insomnie envahir son âme. Sa tête n'était pas tranquille pour cause l'absence de ma présence. Elle qui a casser son dos pour pouvoir nous sortit de cette misère. Yemma tu l'auras ta villa au bord de l'eau. Wallah que tu l'auras, tu vivras comme une princesse.

J'rentre chez moi. J'passe à côté d'la chambre de Sarah, j'l'entends pleurer. En temps normal j'serai rentré la consoler mais la non. J'ai une fierté de malade, j'ai qu'une seul parole. J'passe dans la chambre à Aniss, on s'fait un FIFA. Sa faisait tellement longtemps, j'lai délaissé pour mes affaires de hram. J'ai laissé mon petit frère seul, il dort seul, mange seul, sort seul. Délaissé sa famille, la pire chose que j'ai pu faire pour moi.

Le lendemain j'vais rejoindre Salim.

- Salim : Wallah Khalil j'veux pas qu'ça change entre nous wesh. T'es mon shab depuis l'bac à sable. On a tout fait ensemble.

- Moi : J'men bat les couilles c'est plus ma sœur, c'est la même que toi et Salma. J'men fou d'elle, tu peux faire c'que tu veux.

- Salim : Dis pas ça Khal, Sarah c'est pas du tout comme l'autre...

Il baisse la tête, je pouvais voir comment Salim avait la rage. Elle a souillé le nom d'famille de son père, souillé son frère. N'a eu aucun respect pour sa mère à ce moment-là, mais où est passé l'éducation que sa mère lui a donné ? Salim avait une rage monumental envers elle, se dire que sa sœur, son sang ose se salir. Ça rend fou ! Ca fait virer paro.

- Moi : J'men bat les couilles t'façon j'ai juré.

- Salim : Wallah Khalil fais pas ça à cause de moi wesh.

- Moi : C'est trop tard.

Avoir une petite sœur c'est difficile, pour qu'elle reste dans le droit chemin j'ai lutté, j'lai défoncé, menacé, soulé. J'ai fait des fouilles dans son téléphone pire que les keufs wallah. J'étais derrière son dos, j'la surveillais comme pas possible et j'ai rien entendu sur elle. J'aurais jamais pu supporter entendre quelque chose sur elle, je ne voudrais jamais avoir à baissé la tête quand on parle de ma sœur. Je veux pas qu'on vient m'voir et en s'vantant d'lui avoir enlever sa fierté. J'peux pas croire que quelqu'un puisse lui faire ça avant d'être marié avec elle. J'pourrais pas supporter que tous les chiens d'la tess veuillent s'la faire. Avoir une sœur c'est une grande responsabilité, vous voir dans le droit chemin est notre plus grande fierté. Sachez juste que si on vous casse les couilles c'est pour vous protégé les filles.

FAITES TOURNER LES FILLLLLLLLLLLES !

Les gens parlent de la rue, moi j'y es vecu et j'ai tout perduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant