Bismillah :
« Le plus beau vêtement qui puisse habiller une femme, ce sont les bras de l'homme qu'elle aime.»
La soirée elle s'passe bien, tout l'monde rigole. Ma daronne elle était heureuse de voir ses enfants sourire...
Salim rentre chez lui avec sa mère et sa sœur.
J'rentre dans ma chambre, j'me pose sur mon lit. J'entends Sarah et Nawel parler.
- Sarah : Ta quoi wesh ?
- Nawel : J'ai maaaaaaaaaaaaaaaaaaal putain ! Regarde
- Sarah : Ah ta race ! C'est quoi ça ?
- Nawel : Rien t'inquiète pas...
J'avance vers la chambre, j'toque. J'attends elle m'dit d'entrer.
- Moi : Ta mal où ta race ! Pourquoi tu cris ?
- Sarah : Si tu regardes son ventre tu pète un câble !
- Moi : J'vais pas regardé son ventre ça va pas ou quoi !
- Sarah : Téma !
Elle me montre, c'était vers les côtes mais bon. Sarah c'est une cancre en sah.
Je vois un hématome énorme il était bleu violet. Et juste à côté y'avais du sang, une ouverture bizarre.
Je fronce les sourcils.
- Moi : Qui t'a fait ça !!
- Nawel : Personne t'inquiète.
- Moi : Habille toi et viens !
J'sors de la chambre, je descends. J'l'attends devant la gova.
Elle arrive, elle marchait chelou. Elle avait mal misquina.
Elle approche, elle me fixe.
- Moi : Y'a quoi ?
- Nawel : Wallah tu m'fais penser à mon daron...
- Moi : Ah
J'ai tourné la tête, même Ryad il m'l'avait dit. Je re regarde vers elle, j'la vois en pleure.
Elle m'fait d'la peine, elle aussi elle a mal. Elle aussi son daron il est mort.
Papa tu me manque.
- Moi : Vas y arrête de pleurer stp.
- Nawel : Wallah Khalil quand j'te vois j'ai l'impression d'voir mon daron putain !
- Moi : Arrête heychek...
Elle pleure encore, j'la prends dans mes bras. Elle était fragile, je sentais son cœur battre fort, elle pleurait encore. J'joue avec ses cheveux, elle a les cheveux long il lui arrivait jusqu'au bas du dos. Elle pleurait encore et encore.
- Moi : Qui t'as fait ça ?
- Nawel : Ils vont jamais m'laissé tranquille wallah.
- Moi : QUI ?!
- Nawel : Hakim il est revenu et il m'a défoncé, il a dit que c'était à cause de toi et Ryad.
- Moi : Putain...
J'me sentais coupable sa race. J'avais d'la peine pour elle en sah.
