« Ce n’est pas la mer mais mes larmes qui ont noyé le Titanic. –FALCKO- »
& ils s’en vont.
- Moi : C’est qui ?
- Nawel : C’est Hakim, il m’a dit qu’il allait pas lâcher l’affaire avec moi...
- Moi : Putain !
- Nawel : Il m’a fait ça pour m’montrer d’quoi il est capable, il m’a dit la prochaine il m’le met dans l’ventre... Il veut demander ma main aussi...
Sur le coup j’ai pas réagi, j’pensais pas. C’était comme si le temps c’était arrêté, mon regard était vide. C’était comme si ce qu’elle venait de dire me touchait pas, comme si j’m’en foutais alors qu’en fait j’avais la rage. J’avais l’seum, le peu de sentiments que j’lui portais ce transforme en Haine. Putain il peut pas faire ça, il a pas l’droit..
- Nawel : J’vais accepter c’est mieux... T’façon sa t’fais rien
- Moi : Ta gueule ! Dit pas ça ta race ! DIT PAS CA !! Tu sais rien !
- Nawel : De toute façon il va venir voir ma daronne...
Je ne prends même pas le temps d’lui répondre, j’sors de la chambre, j’rentre dans la mienne m’habille et sort. Je prends ma voiture et j’roule. J’sais pas où j’vais mais j’ai besoin de décompresser.
Je perds la foi peu à peu, je vais de plus en plus mal. Je crois que la tristesse se lit sur mon visage, ouais même que mes potes ont grillé que j'allais mal, mais personne ne dit rien. J'ai toujours était solitaire, même entourer de tout l’monde, je me sens seul, je pense que personne ne peut comprendre se mal qui me ronge un peu plus chaque jours. Personne ne comprend cette peine qui m’assomme à chaque réveil.
J’veux juste que cette souffrance s'achève, car je coule. Je n'arrive pas à remonter à la surface, remonter la pente. C’est trop dur de se battre ouais trop dur de lever la tête dans les moments où ta seule envie est de partir. Lasser de tout, de moi, de toi. Je veux partir loin d’ici, loin des soucis d’la vie. Loin des embrouilles, des meufs. Sur l’autoroute de la vie j’suis tombé en panne. C’est plus facile de mentir que de dire la vérité, plus facile de trahir que de rester fidèle. C’est plus facile de fuir que de faire face, plus facile d’oublier que de s’engager. Certains ont choisies la facilité et d’autre on comprit que le bonheur se gagne dans la difficulté.
- Policier : Donnez-moi les papiers du véhicule s’il vous plait.
- Moi : Pourquoi ?
- Policier : Vous avez largement dépassé la limite de vitesse autorisée. Veuillez sortir de véhicule.
Encore un putain d’contrôle, c’est vraiment pas l’moment en sah. Je sors de la voiture, j’lui donne mon permis d’conduire et la carte grise etc... Il se lève pour m’fouiller.
- Policier : Avez-vous bu avant de prendre le volant.
- Moi : Nan, j’suis clean.
Il s’approche de moi, me demande de lever les mains. Il commence à m’fouillé. Il sort un petit sachet, putain j’l’avais complètement oublié celui-là mais y’en avait pas beaucoup heureusement.
- Policier : C’est quoi ça ?
- Moi : Je consomme.
- Policier à un autre policier : On l’prend.
- Moi : Tu vas rien prendre du tout gros ! Barre toi !
- Policier : Calmez-vous jeune homme, vous aggravez votre cas.
- Moi : Aggrave quoi stp ! Allez casse toi
Je m’apprête à rentrer dans ma voiture quand il avance vers moi avec sa matraque. Il croit qu’il m’fait peur celui-là. J’ai vu, sa matraque c’est rien par rapport à c’que j’ai vu.
- Moi : MDR ! Tu crois tu m’fais peur ?
- Policier : Calmez-vous tout de suite.
- Moi : Baisse ton jouet avant que j’me zehef ( m’énerve ) pour de vrai !
Il appelle ses lèches culs et ils m’rentrent dans leur putain d’vago. Elle puait l’porc sa race. Hassoul je passe ce moment. J’suis resté 24h en GAV, j’allais passer en jugement pour consommation de stupéfiant. La date était fixée pour le 14 mars. C’est-à-dire dans une semaine. Je peux sortir mais je n’ai pas le droit de quitter le territoire français ze3ma.
J’sors, Salim était venu m’chercher. J’lui explique tout. J’rentre chez moi direct j’commence à sortir c’que j’ai caché dans ma chambre. J’le donnais à Salim pour qui le cache je n’sais où. Deux jours passent on était donc le 9 mars. C’était mon anniversaire et celui d’ma petite cousine, j’vous ai jamais parlé d’elle mais elle compte vraiment pour moi cette chetana. Comme tous les 9 mars, j’vais chez elle avec Sarah, Aniss et Yemma. Elle habitait pas en banlieue. Elle habitait à Paris. Arriver devant son palier je sonne. C’est elle qui m’ouvre. Elle m’saute dessus direct. Sa faisait déjà quelque jour que j’avais pas l’moral, mais là juste le fait d’la voir sa m’faisait plaisir, j’souriais tout seul comme un con. C’est chaud ! Une petite fille de 8 ans elle m’fait autant d’effet. Chaque année elle embelli plus en plus.
Elle avait de grands yeux marron ou jaune je sais pas. Ils étaient grave chelou, elle avait des cheveux marrons court en coupe carré sa l’faisait bien vu qu’elle avait les cheveux lisse, elle était mate. Elle m’regarde avec des grands yeux et elle m’fait un gros bisou. Elle s’appelait Camélia.
- Moi : Joyeux anniversaire princesse.
- Cam : Merci toi aussi khalou.
- Moi : Merci elle est là tata ?
- Cam : Oui ! SARAH !!
Elle saute sur Sarah, cette petite elle nous fait tous sourire.
On rentre je salue ma tante fait la bise à ma cousine. La sœur de Camélia elle s’appelle Rym. Un pétard Ma Cha Allah, c’est pas parce que c’est mes cousines hein, mais c’est vraiment une belle goss. & naturel en plus. Elle a rien d’exceptionnel mais elle a un charme de malade. J’me pose dans l’salon et discute avec mon oncle. Mohamed, il me fait grave penser à mon père, il a les mêmes mimiques. Je le respecte énormément.
- Moh : Sahbi tu vas bien ?
- Moi : Oui et toi Moh ? Ca va le taff ?
- Moh : Oui mais c’est dur weldi.
- Moi : T’es le boss tu vas réussir.
- Moh : Bien sûr ! Alors sa t’fait quelle âge aujourd’hui ?
- Moi : 20 ans.
- Moh : Tu grandis 3efrite va ! Camélia sa lui fait exactement 9 ans.
- Moi : Sa grandit vite c’est grave.
On continu à parler quand Camélia me prend par la main et me demande de la sortir pour acheter ses bonbons. J’peux rien lui refusé à elle, j’mets mes chaussures et j’y go.
- Camélia : Khalil un que c’est vrai que t’es mon mari.
- Moi : Bien sur Caca, c’est toi la plus belle.
- Camélia : Merci. –Elle rougit-
Hassoul la journée passe tranquillement, ça c’est bien passé, tout l’monde riais. Ils m’offrent mes cadeaux. J’donne à Caca le sien, les autres aussi lui donnent. Elle est toute contente, elle sourit et nous aussi. Une soirée au top. Mais toute bonne chose à une fin. On doit rentrer, j’salam tout l’monde et on rentre.
FAITES TOURNEEEER LA MIFFF !
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