Partie 27

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Bismillah :

« Moins ta de potes, mieux tu t'portes.»

« Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfant. » nos histoires ne fissent presque jamais comme ça. Pour vivre heureux il faut aimer la vie, mais pas comme nous, notre seule échappatoire c'est la mort...

Je m'endors, je me réveille le lendemain. J'vais dans la salle de bain pour prendre ma douche quand j'vois Nawel elle vient vers moi. Je tourne ma tête et elle m'prend le bras. Je la regarde du coin d'l'œil et dégage mon bras. Elle avait un air de d'espérer.

- Moi : On parle taleur, c'est ni l'endroit, ni l'moment.

- Nawel : Ok

J'suis rentré dans la salle de bain, j'me lave le visage. Je regarde dans le miroir, putain Papa avant c'était toi qui été là à ma place. Je prends ma douche et j'sors ! J'vais dans la chambre à Sarah j'lui demande de m'faire à manger. Elle y va, je mange.

J'm'habille et j'sors. J'descends les escaliers quand j'vois y'a un gars il rentre dans ma daronne et il lui cris dessus en plus. Là c'est bon ! ON TOUCHE A MA DARONNE ! C'est être suicidaire.

- Moi : Eh toi p'tit PD ! Tu pousses qui ta race ! Attends-moi derrière le bloc wallah que si j'te défonce pas j'suis un gros chien !

- Yemma : C'est rien weldi, c'moi j'lui ai foncé dessus.

- Moi : J'men fou ! Il t'cri pas dessus.

- Yemma : Arrête c'est pas grave.

Elle monte, le gars il est resté là. Putain c'fils de pute. J'le crève on touche pas à ma daronne. On crie pas sur elle. Din Yemeh j'vais lui faire un film de cul ! Il s'retourne, putain c'est Djalil. Je m'approche de lui. Je le prends par le col et l'emmène derrière le bloc vers le parking.

- Moi : Alors comme ça tu cris sur ma daronne fils de pute !

- Djalil : Elle m'rentre dedans elle à crut quoi ?!

- Moi : J'MEN BAT LES COUILLES ! TU TOUCHE PAS A MA DARONNE FILS DE PUTE ! PERSONNE LUI CRIT DESSUS !

Je l'attrape et c'est repartit. J'le lâche plus, en plus y'avait personne c'était parfait ! J'le tapé d'toutes mes forces. Il s'défendait mais ça faisait rien. Il était par terre inconscient.

J'le lâche enfin et j'm'en vais. J'vais rejoindre Salim, on tient les murs, la journée passe super vite. On allait partir en ré-soi. Quand j'reçois un appel de Nawel.

- Nawel : Khalil, on doit parler ta oublier !

- Moi : On parle taleur, j't'appel.

- Nawel : Pourquoi tu vas où ?

- Moi : Sa t'regarde pas !

J'lui ai raccroché au nez.

C'est fou comme le temps passe si vite, à l'approche de la vingtaine, je me rends compte que j'ai perdue beaucoup trop de temps avec des futilités. Si je devais faire le bilan de ses dix-neuf années passer, je constaterais que j'ai fait plus de mal que de bien, que je n'ai rien construit de valable, rien de durable. J'ai gâché mon temps a rien faire, moi qui rêver temps de bien faire, j'ai tout raté, j'ai passé mon temps à fuir, au lieu d'admettre met erreurs, j'ai fait que m'enfoncer un peu plus. Je me suis perdu dans ma propre vie, je ne sais plus où j'en suis, dix-neuf ans de ma vie se sont écouler, et tout ce que j'avais bâti c'est écrouler, je me suis rendus compte que plus les années passer, et moins j'aurais de chance d'accomplir mes rêves. J'aurais aimé être quelqu'un de bien, j'aurais aimé avoir une petite vie tranquille, avoir une femme et des enfants, être tout simplement poser. Mais au lieu de sa je me retrouve seul, à déballer tout ce que mon cœur n'as pas su dire, c'est maux qui me hante, qui m'empêche d'aller de l'avant depuis bien trop longtemps. Qui aurait pu croire qu'as 19 piges je serais encore là, que j'en serais arrivé là, la vie est faite de haut et de bas, faut savoir être patient, tu sais la vie c'est un peu comme la météo, un jour il pleut et le lendemain tout te souris, et même si j'ai foiré des années de ma vie j'arriverais à construire de meilleur lendemain, si Dieu le veut bien sûr. Personne ne sais combien de temps il lui reste, donc pourquoi reporter à demain ce que l'on peut faire aujourd'hui, plus je prends de l'âge, plus je me dis que j'ai était ignorant pendant trop d'années. On oublie pas son passer, c'est lui qui nous aide à avancer, c'est lui qui nous dicte les erreurs à ne plus commettre, dans quel sens avancer, et c'est lui qui nous lâche une fois qu'il nous a tout enseigné...

FAITES TOURNER LA MIFFFFF !

Les gens parlent de la rue, moi j'y es vecu et j'ai tout perduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant