Partie 3

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Bismillah.

« Quoi de plus important que la famille ? »

On va dans l’parking et j’vois : Aniss et un gars.

( & oui les filles vous vous êtes trompées. )

Mais c’Chelou parce que Aniss il était à terre et le gars il me regarde. J’m’approche d’eux et j’vois c’est Djalil.

Djalil ? Le meilleur pote à Kamel.

Il avait tapé mon petit frère. Je rêve ! Bah non je ne rêve pas. Le gars il a même pas son gabarit. Quand j’vous disais que j’avais une malchance de fou. Ils ont touchés à ma petite sœur, mon petit frère le prochain c’est qui ? C’est qui zeuBi ! J’m’approche de lui j’me mordais la lèvre. J’pétais des câbles ! On ose toucher une deuxième fois à ma famille. C’est bon c’est sa fin :

-Moi : Eh toi là, ta pas honte de tapé des p’tits ! Viens m’voir moi. Bâtard va. Moi j’te baise !

- Djalil : J’ai pas ton temps.

& là j’vois il trace. Il a couru tellement vite j’étais choqué. J’approche de mon petit frère. Je le vois inconscient. Mon petit frère ! Non on ne touche pas à la famille. Ils ont pas encore compris ça ? Djalil c’est sa fin. J’emmène Aniss à l’Hosto. J’appelle Lascouye :

-Moi : Eh Lass, j’dois amener mon p’tit reuf à l’hosto. Si tu trouves Djalil. Ramène le dans la cave du C, tu fais ze3ma (crari) c’est pour un biz. J’dois l’voir urgent.

-Lass : Ouais t’inquiète kho.

Je rentre dans l’Hôpital et ces putains d’souvenir reviennent dans ma tête. J’avance la tête baissé, mon père m’a laisser ici. Son cœur à cesser de battre ici. Les battement d mon cœur accèlerent rien qu’en y pensent. Il me manque putain. Mes yeux me piquent mais quesqui s’passe ? Ces murs blancs me terrorisent. J’ai peur, oui j’ai peur. J’essaye d’avancer avec eux. Mais je n’arrive pas :

-Moi : Salim prend le stp. J’dois régler quelque chose.

-Salim : Ouais vas-y tkt.

Je sors, je me sens mieux. J’prends la gov j’roule vers un coin c’était derrière notre cité. Notre coin à Papa, Aniss & moi.

Papa tu t’rappelles de cet endroit. Quand t’es partis, j’passé tout mon temps là-bas à réfléchir. Papa tu nous à laisser, on a besoin d’toi. Je ne t’arriverai jamais à la cheville. Papa tu n’avais peur de rien. Même dans les pires moments tu nous faisais sourire. Moi ? J’suis un rat. Une vermine, un vieux gars qui utilise la violence dans n’importe qu’elle situation. La solitude m’effraye. J’ai l’impression d’être seul contre tous.

J’ai reçu un message :

Sabrina Keh3 : Bébéiiy, j’ai plus d’neewz tu dois m’présenter à ta daronne Omri oublis pas ! 

& voilà encore une meuf à qui j’ai promis la lune que j’ai disquettés comme pas possible juste pour avoir son boul. Miskina elle est perdu. Elle y croit à ce que j’lui ai dit. Mais chérie c’est pas en écartant tes jambes qu’on va s’intéresser à toi. Que Dieu les aides et les dirige vers le droit chemin. & moi aussi par la même occasion.

Je ne prends même pas la peine de lui répondre. Je reçois enfin un appel de Lass :

-Lass : Khal’ , Djalil il a bougé au bled ! C’est son petit frère qui m’a dit.

-Moi : Putain vas-y gros j’te laisse.

-Lass : Vas-y.

Oh l’bâtard il met mon frère en sang et il se barre au bled ! C’la meilleur zeuBi. Il a pas les couilles d’assumé ces actes ! Il préfère fuir comme une pute. Cette cité ma pourri, elle a pourri ma famille, mes amis. Tout le monde. Mais cette cité nous a vus grandir. Cette cité, c’est notre vie. On a tout vécu dedans. Je souffre, oui intérieurement je souffre. Je ne vaux rien. Ils avaient raison ces profs, ces directeurs, ces keufs. Je n’arriverai à rien dans la vie...

Faites touner la mif !

Les gens parlent de la rue, moi j'y es vecu et j'ai tout perduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant