Partie 40

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DANS LA PEAU DE SARAH.

Bismillah.

« La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie. »

Salim il était sorti, j'étais heureuse. Mais j'le montrais pas, j'voulais lui montrer qu'il m'importe peu. Qu'il n'est pas important pour moi, que c'était juste un p'tit kiff de jeunesse. On avait plus parlé depuis son retour. A vrai dire j'l'évité au maximum, j'étais déterminé à le sortir de ma tête. J'dois penser à des choses beaucoup plus importantes que ça. J'ai une fierté de fou, j'laisse personne me marcher dessus. J'faisais croire à tout le monde que j'm'en foutais mais non au fond j'étais détruite, j'pensais qu'il allait s'calmer depuis sa sortie du hebs, mais non ! Il a empiré. Je pensais souvent à lui, car même si je ne le dit pas, je l'avais pas oublier, j'arrive pas à aller d'l'avant, gommer mes sentiments, car au fond mon cœur ne cesse de me crier son prénom à chaque instant, j'me cache derrière ma rancœur c'est ce que je sais faire de mieux, je crois. Je le savais au fond d'moi que c'était pas qu'un p'tit kiff. J'ai pleuré qu'une fois pour lui et j'lai plus refais. Grâce à Nawel, un courage de malade, elle en a vécu des choses malgré son jeune âge. J'vais la voir à l'hosto.

Je rentre dans la chambre, j'vois Khalil qui dort comme un gros sur le fauteuil à côté.

- Nawel : Sarah ! Ca va ma belle ?

- Moi : Oui El Hamdoullilah & toi ? Il fait quoi ce 3egoun ?

- Nawel : Oui hamdoullilah. Il dort laisse le, hassoul ! Avec l'autre ?

- Moi : AH ! Bh y'a rien j'men bat les reins d'lui. T'inquiète pas, c'était un kiff.

Elle avait pas l'air convaincu, moi-même j'y croyais pas. On discute un peu, elle devait sortir, elle va signer quelque papier. Puis on sort, Khalil nous invite au grec. On accepte. BIENSUR ! Mais y'aller avoir Salim...

Ça m'déchirait l'cœur d'le voir comme ça, le voir sourire. Se dire que toi t'as mal mais que l'autre il s'en fou complètement. Des fois j'aimerai avoir un cœur de pierre pour oublier une personne du jour au lendemain, je voudrais un cœur de pierre pour pouvoir effacer tous les mauvais moments que j'ai passé. Le cœur balafré je souris, j'montrerais jamais à une personne qu'elle m'a blessé, le même caractère que mon frère comme vous l'aurez remarqué.

On finit. Khalil reçoit un appel il s'met à l'écart. Comme par hasard Nawel aussi. J'avance sans eux, j'pouvais pas l'regarder dans les yeux.

J'baisse la tête, lui il était à côté d'moi il m'calculait à peine. Enfaite j'comptais pas pour lui, il discutait avec Nawel.

Khalil nous rejoint. Nawel & moi marchions derrière eux.

- Khalil : Salim j'dois bouger toi-même tu sais. Tu peux les raccompagner heychek.

- Salim : Ouais tkt on s'attrape

- Khalil : T'inquiète gros ! Cimer Wallah

Le reste du chemin, personne n'a parler. Arriver au bloc de Nawel je lui fais la bise et on s'en va.

Je sentais qu'on m'regarder mais j'voulais surtout pas le regardé ! Je tourne la tête un peu partout, je pouvais apercevoir Kamel en béquille. J'ai vu rouge, j'avance beaucoup plus vite, j'ai Honte de ce qu'il aurait pu m'faire si l'autre ne serait pas venu plus tôt. Des fois j'm'endors avec cette image dans ma tête. Je me réveillais en sursaut et pleurais le reste de la nuit. J'essayer de faire face au maximum, mais j'y arrivais pas. Des larmes coulaient sur mes joues, se rappeler ses souvenirs, ses horreurs. Ça m'hante ! J'lève la tête du mieux qu'je peux mais c'est dure vraiment dure. On arrive à mon bloc.

- Salim : Ca va pas ?

- Moi : Si.

Il s'approche de moi et me lève la tête, il a vu mes larmes coulés.

- Salim : Qu'est-ce qu'il y a ? Dit moi...

- Moi : Rien rien t'inquiète pas. Selem

- Salim : C'est à cause de Kamel ? T'inquiète pas il t'a pas touché c'est l'essentiel.

- Moi : Oui

- Salim : Aller monte, j't'appelle taleur.

- Moi : Ok.

FAITES TOURNER LES FILLES.

Les gens parlent de la rue, moi j'y es vecu et j'ai tout perduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant