Partie 15

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« J’ai fusillé notre amour. »

Je la dépose, j’avais la haine. J’avais HONTE de moi. J’avais vraiment honte, j’avais la rage. Si elle était pas enceinte j’lui aurais fait goûter l’bitume.

La cité à fait de nous des rats, des vermines de la pire espèce. Je vois Kamel au loin, il rigolait, il m’avait vu. Il me lance un regard de fou, il y avait tant de mépris dedans. J’avance vers lui.

- Moi : Baisse les yeux, sale pute !

- Kamel : Fait pas l’fou j’te dis.

- Moi : Moi j’te baise, tu t’rappel pas comment j’t’ai niqué la dernière fois t’en veux encore ?

- Kamel : Bh vient.

& là je lui saute dessus, toute la haine que j’avais envers Camélia, j’l’ai mis sur lui. Il crié encore et toujours des paroles incompréhensible. J’étais déterminé à le tuer. Je le tapais si fort que mes poing était en sang, il saignait, il me suppliait d’arrêter. Mais je n’arrivais pas, j’étais comme possédé. Je le roué de coup. & là Ryad arrive et nous sépare. Misquine il à galérer, il s’est même manger des coups.

- Ryad : Wesh kho pourquoi tu la péta comme ça ?

- Moi : Si tu savais kho, si tu savais...

Je le pousse, et je continue d’le taper mais là, tout le monde est venu séparer ! Ils ont enfin réussi à me détacher de lui. Ryad emmena Kamel à l’hôpital, Nawel arriva affolé, elle demande ce qui se passe. Personne ne lui répond, alors elle s’avance vers moi et m’emmène dans son hall, elle me pose un tas de question, mais je n’y réponds pas. Elle monte alors chez elle, moi je sors...

Les jours passent, les semaines aussi. La routine hein.

Je sors de chez moi, je vois Nawel. Je m’apprête à passer sans la calculer jusqu’à ce qu’elle attrape mon bras et me dis :

- Nawel : Khalil. Comment ça-va toi depuis l’temps ?

Moi ? Ca va mis à part que je continue mon chemin sans toi, sans ta présence. Si tu savais le nombre de fois où j’ai voulus t’appeler, mais je ne l’ai pas fait par peur, oui peur d’entendre ta voix, celle qui me fait perdre tous mes moyens. Je ne vais pas t’mentir, je tien encore à toi, mais je sais que j’ai fauté, oui fauté. J’ai baisé cette putain d’gadji si tu savais comme je regrette, je n’ai pas toujours été correct avec toi, je sais aussi que je n’ai pas su t’aimer comme il se devait, d’ailleurs les mots « Je t’aime » je ne t’les ai jamais soufflé, va savoir pourquoi, car au fond de moi je le pensais. Aujourd’hui je vis sans toi, enfin je survis. On dit souvent que l’on se rend compte de la place qu’occupe une personne que lorsqu’elle n’est plus là. Je sais que tous mes regrets ne changeront rien, qu’ils n’effaceront pas ce mal être en moi. Je t’ai perdu, t’es partis. Je ne vais pas dire que je ne comprends pas car je sais. Tu ma glisser entre les doigts. Ta tête me manque, tes yeux me manque, ta façon de me sourire me manque.

Ton être me manque...

J’ai tout gâché, j’en suis bien conscient, maintenant je dois continuer sans tes bras, sans toi tout simplement. Nos projets je dois les oublier tout comme nos promesses et nos moments passé. En attendant je dois vivre avec le fantôme de notre amour et ton image qui me revient à chaque fois que je ferme les yeux... Nawel pardonne moi.

- Moi : Tranquillement et toi ?

- Nawel : Putain Khalil je n’arrive pas à t’oublier t’es gravée dans ma tête putain. Pourquoi tu la ken hein ? Pourquoi ? Putain pourquoi tu t’es pas protéger ? Mon avenir je le voyais qu’avec toi, mais t’a tout niqué. Ta préférer la sauté. Putain enfaite je ne comptais pas à tes yeux c’est ça ! Dis-le qu’c’est ça ! Putain Khalil tu me hante ! Pourquoi tu m’as fait ça ?

- Moi : Nawel calme toi, ce n’est pas grave. Tu trouveras mieux qu’moi. J’suis une vermine j’t’ai fait pleurer. Si tu savais comme je m’en veux. Je te mérite pas de toutes façon alors sèche tes larmes, dans ce monde de chien. Ta fierté reste ta plus grande, ta plus belle arme. Prend soin d’toi Nawel. Je ne t’oublie pas. T’es là ! (en lui montrant mon cœur.)

Et je pars, je ne pouvais pas supporter de la voir pleurer. Ces jolis yeux vairons étaient tout humides. Putain !

Les semaines passent, les mois aussi. Rien d’intéressent. Jusqu’à ce que j’reçois un appel de Yacine.

- Yacine : ................

FAITES TOURNER LES GROSSES !

Les gens parlent de la rue, moi j'y es vecu et j'ai tout perduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant